Chronique
SIMONE SIMONS - VERMILLION / Nuclear Blast 2024
Bien qu’ EPICA soit actuellement en train de peaufiner son prochain opus, cela n’empêche pas notre chère SIMONE SIMONS de changer un petit peu d’univers. Réaliser très discrètement, ce « Vermillion » co-écrit par Arjen Lucassen, génial maître à penser d’ Ayreon (entre autre), ça sent très bon sur le papier. Ça a un peu moins senti bon quand j’ai écouté le premier extrait. Donc voyons ce que donne finalement cet album.
Premier extrait proposé donc, « Aeterna ». On est effectivement assez loin des orchestrations magistrales d’Epica, mais on est clairement dans l’ambiance d’Ayreon sur « The Source » (un chef d’œuvre ultime que je recommande chaudement). Ce titre aurait pu figurer sur l’album précité. C’est peut-être ça qui m’a déçu à la première écoute : on dirait un B-sides. Mais in fine le titre s’écoute bien, sans être transcendant.
Il en va de même avec « In Love We Rust ». Un presque copier-coller d’un titre déjà existant. Heureusement ce n’est qu’au début, après le titre se forge son identité et ça passe plutôt bien ! Le refrain casse un peu les belles de chant que nous offre Simone. Toujours dans cette ambiance électro rock, avec un riff un peu plus pesant, on accueille une invitée de renom : Alissa White Gluz (Arch Enemy) le temps de « Cradle To The Grave » où la demoiselle aux cheveux bleus montre qu’excelle autant dans le growl que le clair. A tel point qu’elle fait un peu d’ombre à la chef de projet. « Fight or Flight » est un morceau un peu plus mid-tempo, sympathique mais sans plus. Quelques lignes superbes mais dans l’ensemble ça décolle pas vraiment. Alors qu’avec « The Weight Of My World », on arrive (enfin) à quelque chose de propre, d’unique. On dirait pas du Ayreon, on dirait pas de la soupe, ça ressemble à une œuvre créer en collaboration avec les deux artistes. Et c’est ce que j’attendais. « Vermillion Dreams » reste assez dispensable. Oui Simone chante (toujours) magnifiquement bien, mais il ne se dégage pas grand grand-chose du morceau. Alors qu’il y a du potentiel. Malgré tout n’allez pas croire que le titre est mauvais, loin de là. C’est très correct mais peut mieux faire.
« The Core » remonte bien le niveau avec un titre plus entraînant, plus racé et vraiment agréable. Le est beaucoup plus mélodique et rentre assez vite en tête. Rien de bien complexe mais efficacité assurée. De nouveau un titre assez fade, sans réelle surprise : « Dystopia ». Musicalement sympathique, mais l’alchimie n’opère pas. « R.E.D » et son growl offre une nouvelle perspective mais le morceau ne parvient pas à rattraper tout le « moyen » de l’album. Un peu plus sombre et puissant, ça passe mais sans vraiment marquer.
On termine avec « Dark Night Of The Soul » doux, envoûtant et apaisant. Sûrement le morceau le plus simple de l’album, mais un des meilleur. Une superbe ballade qui s’apprécie comme il se doit.
Je vais être honnête je ne suis pas convaincu. C’est loin d’être mauvais mais quand je me dis qu’on a Simone Simons et Arjen Lucassen qui bosse sur un truc je m’attendais à vraiment autre chose. L’ambiance musicale est très (trop) proche de « The Source » et Simone, outre sa magnifique voix ne parvient que trop peu à nous subjuguer. Dommage.
Premier extrait proposé donc, « Aeterna ». On est effectivement assez loin des orchestrations magistrales d’Epica, mais on est clairement dans l’ambiance d’Ayreon sur « The Source » (un chef d’œuvre ultime que je recommande chaudement). Ce titre aurait pu figurer sur l’album précité. C’est peut-être ça qui m’a déçu à la première écoute : on dirait un B-sides. Mais in fine le titre s’écoute bien, sans être transcendant.
Il en va de même avec « In Love We Rust ». Un presque copier-coller d’un titre déjà existant. Heureusement ce n’est qu’au début, après le titre se forge son identité et ça passe plutôt bien ! Le refrain casse un peu les belles de chant que nous offre Simone. Toujours dans cette ambiance électro rock, avec un riff un peu plus pesant, on accueille une invitée de renom : Alissa White Gluz (Arch Enemy) le temps de « Cradle To The Grave » où la demoiselle aux cheveux bleus montre qu’excelle autant dans le growl que le clair. A tel point qu’elle fait un peu d’ombre à la chef de projet. « Fight or Flight » est un morceau un peu plus mid-tempo, sympathique mais sans plus. Quelques lignes superbes mais dans l’ensemble ça décolle pas vraiment. Alors qu’avec « The Weight Of My World », on arrive (enfin) à quelque chose de propre, d’unique. On dirait pas du Ayreon, on dirait pas de la soupe, ça ressemble à une œuvre créer en collaboration avec les deux artistes. Et c’est ce que j’attendais. « Vermillion Dreams » reste assez dispensable. Oui Simone chante (toujours) magnifiquement bien, mais il ne se dégage pas grand grand-chose du morceau. Alors qu’il y a du potentiel. Malgré tout n’allez pas croire que le titre est mauvais, loin de là. C’est très correct mais peut mieux faire.
« The Core » remonte bien le niveau avec un titre plus entraînant, plus racé et vraiment agréable. Le est beaucoup plus mélodique et rentre assez vite en tête. Rien de bien complexe mais efficacité assurée. De nouveau un titre assez fade, sans réelle surprise : « Dystopia ». Musicalement sympathique, mais l’alchimie n’opère pas. « R.E.D » et son growl offre une nouvelle perspective mais le morceau ne parvient pas à rattraper tout le « moyen » de l’album. Un peu plus sombre et puissant, ça passe mais sans vraiment marquer.
On termine avec « Dark Night Of The Soul » doux, envoûtant et apaisant. Sûrement le morceau le plus simple de l’album, mais un des meilleur. Une superbe ballade qui s’apprécie comme il se doit.
Je vais être honnête je ne suis pas convaincu. C’est loin d’être mauvais mais quand je me dis qu’on a Simone Simons et Arjen Lucassen qui bosse sur un truc je m’attendais à vraiment autre chose. L’ambiance musicale est très (trop) proche de « The Source » et Simone, outre sa magnifique voix ne parvient que trop peu à nous subjuguer. Dommage.
Critique : SBM
Note : 6.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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