Chronique
NIGHTWISH - YESTERWYNDE / Nuclear Blast 2024
Je pense qu’il n’est plus nécessaire de présente NIGHTWISH. Adulé, critiqué, le groupe suscite malgré tout un intérêt croissant. Quatre ans après un « Human : Nature » que j’ai adoré, les voilà de nouveau avec un album composé pendant la pandémie. Bien que plusieurs extraits furent proposés, je tenais à rester vierge à l’écoute de ce « Yesterwynde ».
L’écoute a été complexe, et l’est toujours à l’écriture (tardive) de ces lignes. Vous le savez (ou pas) mais Tuomas a créé un projet avec sa compagne et Troy. Le trio offre une musique très éloignée de la puissance de NIGHTWISH. On a quelque chose de plus intimiste, plus complexe, introspectif et cela peut être déconcertant et ne pas plaire à tout le monde.
Et il semble ici que la frontière entre ces deux entités s’estompe. Il n’y a, par exemple, plus de morceaux de douze, quinze et trente minutes.
Alors ne nous méprenons pas, il y a toujours la patte NIGHTWISH avec des riffs puissants et des orchestrations très épiques comme sur « An Ocean Of Strange Islands » sympathique mais qui manque de lignes de chant accrocheuses et sonne réchauffé par moment. Pas mauvais mais pas le meilleur titre du combo. Il tire trop en longueur. « The Antikythera Mechanism » suit la même voie. Je suis très déstabilisé. Ce qui est à la fois plutôt négatif à titre personnel (à débattre) mais plutôt positif dans le sens où le groupe ne se repose pas sur ses lauriers et continue à affiner sa musique. Bon oui on parle de Tuomas là vu qu’il fait tout. Mais après plusieurs écoutes ça passe mieux, comme « Perfume Of The Timeless » qui est de fait excellent une fois… « habitué » à cette nouvelle entité. Je l’écoute en boucle depuis !
Pour tout vous dire, NIGHTWISH s’éloigne de plus en plus (ça se sent) de cette étiquette « metal » avec du gros son. Là pareil, vous aimerez ou tournerez les talons. Pour ma part je suis assez éclectique (dans les facettes proposées par le groupe) pour y trouver mon compte. Mais il m’a fallu ici un temps d’adaptation. Ce qui d’après mon expérience est un bon signe. Un album comme ça s’apprivoise, comme toute chose travaillée.
« Sway » est un morceau calme qui apaise vraiment, mais vraiment si vous êtes tendu. Mais pareil, il traîne trop. « The Children Of ‘Ata » qui revient à des claviers old school et des parties presque électro montre cette volonté d’innover, de créer et de pas rester enfermé dans un cycle. Je respecte énormément ça et beaucoup devraient en prendre de la graine. Et cela continue sur la fin d’album avec des titres plus prog, plus rock, plus intimistes. « Something Whispered Followed Me » que je trouve assez neutre malgré une certaine beauté, de même pour le piano de « Spider Silk » qui reste un morceau un poil longuet pour ce qui est proposé. Mais encore une fois, Tuomas laisse respirer sa musique donc c’est un aspect qui n’est ni positif ni négatif.
« Weave », plus orchestral casse un peu cette dynamique calme avec des chœurs magnifique qui vous évoqueront les fêtes de Noël (du moins c’est mon cas) pour conclure sur une très belle ballade, « Lanternlight » où Floor est parfaite. Une chaleur dans sa voix, une chaleur dans le piano, excellent pour conclure l’album.
Il est très difficile pour moi de noter cet album. C’est un vrai casse tête. On a des titres magnifiques, d’autres plus… intimistes, loin des grandes orchestrations et des gros riffs. Cette déstabilisation s’apprivoise. Une fois que l’on a compris que Tuomas fait de la musique, et de la belle, l’album s’écoute avec un angle différent et livre petit à petit ses secrets, alors ne désespérez pas et laissez vous prendre par la main. Ne luttez pas, écoutez.
L’écoute a été complexe, et l’est toujours à l’écriture (tardive) de ces lignes. Vous le savez (ou pas) mais Tuomas a créé un projet avec sa compagne et Troy. Le trio offre une musique très éloignée de la puissance de NIGHTWISH. On a quelque chose de plus intimiste, plus complexe, introspectif et cela peut être déconcertant et ne pas plaire à tout le monde.
Et il semble ici que la frontière entre ces deux entités s’estompe. Il n’y a, par exemple, plus de morceaux de douze, quinze et trente minutes.
Alors ne nous méprenons pas, il y a toujours la patte NIGHTWISH avec des riffs puissants et des orchestrations très épiques comme sur « An Ocean Of Strange Islands » sympathique mais qui manque de lignes de chant accrocheuses et sonne réchauffé par moment. Pas mauvais mais pas le meilleur titre du combo. Il tire trop en longueur. « The Antikythera Mechanism » suit la même voie. Je suis très déstabilisé. Ce qui est à la fois plutôt négatif à titre personnel (à débattre) mais plutôt positif dans le sens où le groupe ne se repose pas sur ses lauriers et continue à affiner sa musique. Bon oui on parle de Tuomas là vu qu’il fait tout. Mais après plusieurs écoutes ça passe mieux, comme « Perfume Of The Timeless » qui est de fait excellent une fois… « habitué » à cette nouvelle entité. Je l’écoute en boucle depuis !
Pour tout vous dire, NIGHTWISH s’éloigne de plus en plus (ça se sent) de cette étiquette « metal » avec du gros son. Là pareil, vous aimerez ou tournerez les talons. Pour ma part je suis assez éclectique (dans les facettes proposées par le groupe) pour y trouver mon compte. Mais il m’a fallu ici un temps d’adaptation. Ce qui d’après mon expérience est un bon signe. Un album comme ça s’apprivoise, comme toute chose travaillée.
« Sway » est un morceau calme qui apaise vraiment, mais vraiment si vous êtes tendu. Mais pareil, il traîne trop. « The Children Of ‘Ata » qui revient à des claviers old school et des parties presque électro montre cette volonté d’innover, de créer et de pas rester enfermé dans un cycle. Je respecte énormément ça et beaucoup devraient en prendre de la graine. Et cela continue sur la fin d’album avec des titres plus prog, plus rock, plus intimistes. « Something Whispered Followed Me » que je trouve assez neutre malgré une certaine beauté, de même pour le piano de « Spider Silk » qui reste un morceau un poil longuet pour ce qui est proposé. Mais encore une fois, Tuomas laisse respirer sa musique donc c’est un aspect qui n’est ni positif ni négatif.
« Weave », plus orchestral casse un peu cette dynamique calme avec des chœurs magnifique qui vous évoqueront les fêtes de Noël (du moins c’est mon cas) pour conclure sur une très belle ballade, « Lanternlight » où Floor est parfaite. Une chaleur dans sa voix, une chaleur dans le piano, excellent pour conclure l’album.
Il est très difficile pour moi de noter cet album. C’est un vrai casse tête. On a des titres magnifiques, d’autres plus… intimistes, loin des grandes orchestrations et des gros riffs. Cette déstabilisation s’apprivoise. Une fois que l’on a compris que Tuomas fait de la musique, et de la belle, l’album s’écoute avec un angle différent et livre petit à petit ses secrets, alors ne désespérez pas et laissez vous prendre par la main. Ne luttez pas, écoutez.
Critique : SBM
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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