Chronique

Le 3ème opus de nos Français est enfin là et je dois dire que je l’attends de pied ferme, car au fil des années ils sont devenus pour moi une véritable référence. Donc allons voir où ils nous amènent avec cette fois le même line up (et quel line up) !?

On commence fort avec “The magic stone” qui reprend bien là où le groupe nous avait laissé. Un très bon Heavy métal teinté de power typé années 80’ qui me régale. Il faut dire aussi que Jo Amore est toujours aussi puissant et investi, une plus-value indéniable. “Nova atlantis” se la joue plus Mid tempo et mélodique. Elle arrive peut être un peu tôt mais elle reste fort sympathique, avec son refrain entraînant !
Le 1er single “Real or fantasy” débute sur la basse de Sébastien Chabot avant de nous offrir du simple et direct qui fonctionne à fond ! Un côté hyper fun se dégage de là et ne peut que te filer la banane pour toute la journée ! On ne lâche rien avec l’énergique “Guardian angels” qui sur scène va faire mal ! Une sorte de direct dans ta gueule qui fait du bien !
Avec “Letter to myself”, on baisse légèrement le rythme, on met plus de clavier et on met l’accent sur la mélodie. C’est bien, cela apporte un peu autre chose qui en plus fonctionne ! Calmement “Judgement day” nous arrive avec Bob Saliba au chant, puis la machine s’emballe pour du pur Heavy Metal comme on l’aime et Jo au micro. Du très lourd qui là encore va prendre une sacrée dimension en concert !
“A long way to valhalla” semble être une ballade mais la suite s’accélère pour donner encore plus d'émotions à travers le chant habité de Jo. Un superbe morceau qui laisse sur le cul. “Souls of travelers”, reprend un aspect plus simple, qui est prévu pour les concerts. C’est direct et concis bref ça le fait grave !
“Utopia Metropolis” remet la basse de Sébastien en avant avec des guitares jumelles très mélodiques. Un titre particulier qui se différencie bien dans cet opus. On accélère avec un “When stars are aligned” qui défonce bien mettant en valeur la frappe de David Amore.
On termine avec un “Endless journey” qui n’est pas en reste. Un dernier grand moment de Heavy métal qui ne peut que combler les auditeurs.

Conclusion : Kingcrown poursuit de la meilleure des manières sa carrière avec un opus inspiré et vivifiant. Quelques petits trucs en plus pour ne pas faire réédité et surtout une osmose qui se ressent à chaque instant.