Chronique
KIUAS - REFORMATION / Spinefarm Records 2006
Ce groupe composé de 5 musiciens nous vient de Finlande et nous propose un Heavy-Black, un peu dans le genre de Children Of Boddom, mais avec une identité propre à eux, insérant même quelques passages de Death dans leurs compostions. Passons en revue ce « Reformation » :
« Race with the falcons » : Riff posé et calibré, calqué sur le rythme de la batterie, qui pose les fondations : ça secoue et ça déménage. Le chant met une minute à débarquer, puis nous entraîne jusqu’à un refrain mélodique et entêtant. Petit break au piano au milieu du morceau avant le solo de guitare, supra mélodique. Ca commence fort !
Au tour de « Through the Ice age », entrée en matière directe avec guitare, batterie, basse et claviers envoûtants. Le chant se mêle avec succès à ce titre pour nous mener une fois encore à un brillant solo de notre ami gratteux filandais (encore un !).
« The new chapter ». Un titre mélodique à souhait, avec un refrain fort sympathique et de belles envolées lyriques du chanteur Ilja Jalkanen.
« Of Ancient wounds » nous gratifie une intro presque malsaine au clavier, avant l’arrivée de la guitare libératrice de Mikko Salovaara. Encore une fois une petite réussite, le chant me convaincant de plus en plus, et la guitare débarquant toujours au bon moment, tout comme le clavier, un timing parfait.
« Child of Cimmeria », est une belle ballade instrumentale, guitare et batterie discrète, qui nous fait penser à une marche viking.
C’est le moment de « Black Winged Goddess », qui remet les pendules à l’heure ; double caisse de rigueur et chant black jusqu’au refrain, le batteur semble être atteint de la maladie de Parkinson, mais bon sang que c’est bonnard ! Guitare torturée pour le solo, encore une fois excellent.
« Heart of the serpent ». Même recette, même goût : du bon ! La guitare se fait tantôt tranchante, tantôt plus vicieuse : le tout donne une impression malsaine, sale, inquiétante…Le refrain, par ses mélodies vocales, a une vocation rassurante. Bon titre, bien pêchu.
« Bleeding strings » débute par une intro très bluesy, jouée en slide, avant la prise de pouvoir de la section rythmique qui alourdi le tout. Le chant arrive à son tour très bluesy lui aussi, qui personnellement me fait un peu penser à Robert Plant, avant le refrain, tout en chœur, très guerrier. Un titre atypique par rapport au reste de l’album qui révèle les différents talents du groupe.
« Call of the horns » : Batterie en avant, et guitare très métal pour entamer ce titre, ça se contorsionne dans tous les sens, et le chant rapplique pour en rajouter à la (bonne) confusion générale. Le batteur Markku Näreneva se régale comme un petit fou avec sa double caisse, et c’est pareil pour ma part. Le chant est toujours aussi carré, et la basse, bien que discrète se montre excellemment efficace pour encadrer le tout.
Place au dernier titre « Reformation » qui débute par une intro mêlant clavier et violons, ce qui donne un petit aspect médiéval au tout. Mais ne vous attendez pas à du Rhapsody pour autant, vous risqueriez d’être traumatisé ! Petit passage à la flûte traversière avant que le chant de Jalkanen n’entre en jeu. Ce titre semble complet, avec des breaks idéalement placés. Pas d’excès de brutalités, mais un titre lourd, bien comme il faut.
Conclusion : Un album qui fait plaisir, les amateurs de Children Of Boddom ont de grandes chances d’apprécier, car si l’affiliation semble évidente, Kiuas fait ici étalage de sa propre personnalité en nous livrant son Heavy Black original, avec un chant clair qui s’assume et se suffit à lui même. A découvrir.
« Race with the falcons » : Riff posé et calibré, calqué sur le rythme de la batterie, qui pose les fondations : ça secoue et ça déménage. Le chant met une minute à débarquer, puis nous entraîne jusqu’à un refrain mélodique et entêtant. Petit break au piano au milieu du morceau avant le solo de guitare, supra mélodique. Ca commence fort !
Au tour de « Through the Ice age », entrée en matière directe avec guitare, batterie, basse et claviers envoûtants. Le chant se mêle avec succès à ce titre pour nous mener une fois encore à un brillant solo de notre ami gratteux filandais (encore un !).
« The new chapter ». Un titre mélodique à souhait, avec un refrain fort sympathique et de belles envolées lyriques du chanteur Ilja Jalkanen.
« Of Ancient wounds » nous gratifie une intro presque malsaine au clavier, avant l’arrivée de la guitare libératrice de Mikko Salovaara. Encore une fois une petite réussite, le chant me convaincant de plus en plus, et la guitare débarquant toujours au bon moment, tout comme le clavier, un timing parfait.
« Child of Cimmeria », est une belle ballade instrumentale, guitare et batterie discrète, qui nous fait penser à une marche viking.
C’est le moment de « Black Winged Goddess », qui remet les pendules à l’heure ; double caisse de rigueur et chant black jusqu’au refrain, le batteur semble être atteint de la maladie de Parkinson, mais bon sang que c’est bonnard ! Guitare torturée pour le solo, encore une fois excellent.
« Heart of the serpent ». Même recette, même goût : du bon ! La guitare se fait tantôt tranchante, tantôt plus vicieuse : le tout donne une impression malsaine, sale, inquiétante…Le refrain, par ses mélodies vocales, a une vocation rassurante. Bon titre, bien pêchu.
« Bleeding strings » débute par une intro très bluesy, jouée en slide, avant la prise de pouvoir de la section rythmique qui alourdi le tout. Le chant arrive à son tour très bluesy lui aussi, qui personnellement me fait un peu penser à Robert Plant, avant le refrain, tout en chœur, très guerrier. Un titre atypique par rapport au reste de l’album qui révèle les différents talents du groupe.
« Call of the horns » : Batterie en avant, et guitare très métal pour entamer ce titre, ça se contorsionne dans tous les sens, et le chant rapplique pour en rajouter à la (bonne) confusion générale. Le batteur Markku Näreneva se régale comme un petit fou avec sa double caisse, et c’est pareil pour ma part. Le chant est toujours aussi carré, et la basse, bien que discrète se montre excellemment efficace pour encadrer le tout.
Place au dernier titre « Reformation » qui débute par une intro mêlant clavier et violons, ce qui donne un petit aspect médiéval au tout. Mais ne vous attendez pas à du Rhapsody pour autant, vous risqueriez d’être traumatisé ! Petit passage à la flûte traversière avant que le chant de Jalkanen n’entre en jeu. Ce titre semble complet, avec des breaks idéalement placés. Pas d’excès de brutalités, mais un titre lourd, bien comme il faut.
Conclusion : Un album qui fait plaisir, les amateurs de Children Of Boddom ont de grandes chances d’apprécier, car si l’affiliation semble évidente, Kiuas fait ici étalage de sa propre personnalité en nous livrant son Heavy Black original, avec un chant clair qui s’assume et se suffit à lui même. A découvrir.
Note : 8/10
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