Chronique
OOMPH ! – GLAUBELIEBETOD / GUN SONY BMG 2006
Les allemands de Oomph! sont de retour avec leur neuvième album qui succède au carton que fut Wahrheit Oder Pflicht. Evoluant toujours dans son métal indus (qui a fortement influencé Rammstein.) le trio le plus dur (cela fait 15 ans qu’ils sont ensemble) nous livre un album basé sur la foi, l’amour et la mort. Près pour le voyage ?
Intro digne d’une soirée techno pour « Gott ist ein popstar » puis les voix arrivent donnant un coté gothique qui fait froid dans le dos. Le refrain est une véritable bombe qui t’explose à la gueule à coup de guitare. Le premier single est un carton assuré. Certes le coté simple de la composition peut faire passer le groupe pour des fainéants (couplet calme et refrain rentre dedans) mais le résultat est si prenant qu’on leur pardonne. « Das letzte steichholz » commence doucement sur une guitare malsaine, la voix de Dero est bien jolie, calme et posée avant un refrain encore une fois efficace. Un titre plus mélodique qui passe super bien un autre single potentiel qui fera son effet, c’est garanti.
On continue dans la même veine avec « Traeumst du » que n’aurait pas renié Rammstein, gros riff, voix lourde, ambiance robotique et quelques moments plus mélodiques (le refrain) qui donnent des airs de Depeche Mode en version métal. Une nouvelle fois le groupe ne se plante pas et nous propose de véritables tueries musicales, de petites bombes au gros effet.
Intro à l’harmonica digne d’un Ennio Morricone pour « Die schlinge ». Une sorte de ballade que Dero se plait à rendre mélancolique grâce à son chant perdu et lancinant. Le refrain aérien ne rend pas plus joyeux cette superbe chanson et sa fin non plus rageuse comme jamais. Par contre là on change de registre car « Du willst es doch auch » est bien métal, la guitare de Crap accompagnée par des samples crache son venin, vos cervicales sont mal menées par le rythme infligé. Du très bon métal indus mortellement efficace.
Quelques notes de piano pour ouvrir « Eine frau spricht im schlaf » la voix posée de Dero dicte ses phrases avec un coté mélancolique stricte, repris par l’esprit de ce titre prenant et triste. Une sorte de voyage gothico indus assez allemand dans l’esprit qui ne respire pas la gaieté loin de là. Par contre avec « Mein schatz » on reprend un coté plus rentre dedans très Rammstein qui colle à merveille. Guitares puissantes et millimétrées, chant habité très lourd pour le couplet puis un refrain envolé marque de fabrique du groupe. Une nouvelle bombe programmée qui fait son effet (c’est d’ailleurs avec ce titre que j’ai découvert l’album sur un sampler de magazine). « Derh dich nicht um » rappelle Depeche Mode et son refrain un peu bateau n’arrange pas trop. Pas le meilleurs titre de l’album loin de la. Riff entêtant pour « Land im sicht » qui rampe vers vous et vous prend à la gorge. Assez pachydermique avec pourtant un chant plus aérien ce titre contrasté vous plonge dans un univers étrange et agréablement prenant aidé par quelques voix féminines envoûtantes. « Tanz in den tod » se fait assez métal mais manque d’un petit truc pour être bien pétante. Sympa mais manque d’un certain plus par rapport au reste de l’album.
« Ich will deine seele » part bien avec un bon riff puis on se calme pour laisser entrer la voix (une construction bien trop habituelle du groupe), le refrain est terrible avec un chant lourd et notre riff d’intro. Le break au piano bien sentit permet au titre de reprendre un souffle nouveau pour relancer le refrain bien pensé. Du bon à se remettre sous la dent. Intro plein de sample pour « Zuviel liebe kann dich toeten » qui voit arriver la voix posée de Dero puis dans un refrain gavé de synthé nous offre une jolie interprétation entre douceur et mélancolie. Le titre le moins métal de l’album mais qui ne laisse pas pour autant la bonne guitare au vestiaire. Très jolie et bien captivant.
« Wenn du mich laesst » r’attaque dans un esprit rock indus plaisant. Un titre en plus qui n’apporte pas grand plus mais se laisse écouter agréablement. Pour finir « Menscsein » est la dernière petite bombe de l’album, un air Rammstein plane sur cette tuerie qui va faire un effet bœuf sur scène. Ultra puissante et super marquante un avis de tempête à chaque écoute.
Une conclusion en forme de rouleau compresseur : agrhh !!
Conclusion : voici un très bon album, Oopmh ! vient de confirmer son travail précédant avec 14 nouvelles compos taillées pour exploser même si certains titres sont un poil en dessous. Un opus à découvrir et un groupe à ne pas rater. Comme quoi il n’y a pas que Rammstein sur terre !
Intro digne d’une soirée techno pour « Gott ist ein popstar » puis les voix arrivent donnant un coté gothique qui fait froid dans le dos. Le refrain est une véritable bombe qui t’explose à la gueule à coup de guitare. Le premier single est un carton assuré. Certes le coté simple de la composition peut faire passer le groupe pour des fainéants (couplet calme et refrain rentre dedans) mais le résultat est si prenant qu’on leur pardonne. « Das letzte steichholz » commence doucement sur une guitare malsaine, la voix de Dero est bien jolie, calme et posée avant un refrain encore une fois efficace. Un titre plus mélodique qui passe super bien un autre single potentiel qui fera son effet, c’est garanti.
On continue dans la même veine avec « Traeumst du » que n’aurait pas renié Rammstein, gros riff, voix lourde, ambiance robotique et quelques moments plus mélodiques (le refrain) qui donnent des airs de Depeche Mode en version métal. Une nouvelle fois le groupe ne se plante pas et nous propose de véritables tueries musicales, de petites bombes au gros effet.
Intro à l’harmonica digne d’un Ennio Morricone pour « Die schlinge ». Une sorte de ballade que Dero se plait à rendre mélancolique grâce à son chant perdu et lancinant. Le refrain aérien ne rend pas plus joyeux cette superbe chanson et sa fin non plus rageuse comme jamais. Par contre là on change de registre car « Du willst es doch auch » est bien métal, la guitare de Crap accompagnée par des samples crache son venin, vos cervicales sont mal menées par le rythme infligé. Du très bon métal indus mortellement efficace.
Quelques notes de piano pour ouvrir « Eine frau spricht im schlaf » la voix posée de Dero dicte ses phrases avec un coté mélancolique stricte, repris par l’esprit de ce titre prenant et triste. Une sorte de voyage gothico indus assez allemand dans l’esprit qui ne respire pas la gaieté loin de là. Par contre avec « Mein schatz » on reprend un coté plus rentre dedans très Rammstein qui colle à merveille. Guitares puissantes et millimétrées, chant habité très lourd pour le couplet puis un refrain envolé marque de fabrique du groupe. Une nouvelle bombe programmée qui fait son effet (c’est d’ailleurs avec ce titre que j’ai découvert l’album sur un sampler de magazine). « Derh dich nicht um » rappelle Depeche Mode et son refrain un peu bateau n’arrange pas trop. Pas le meilleurs titre de l’album loin de la. Riff entêtant pour « Land im sicht » qui rampe vers vous et vous prend à la gorge. Assez pachydermique avec pourtant un chant plus aérien ce titre contrasté vous plonge dans un univers étrange et agréablement prenant aidé par quelques voix féminines envoûtantes. « Tanz in den tod » se fait assez métal mais manque d’un petit truc pour être bien pétante. Sympa mais manque d’un certain plus par rapport au reste de l’album.
« Ich will deine seele » part bien avec un bon riff puis on se calme pour laisser entrer la voix (une construction bien trop habituelle du groupe), le refrain est terrible avec un chant lourd et notre riff d’intro. Le break au piano bien sentit permet au titre de reprendre un souffle nouveau pour relancer le refrain bien pensé. Du bon à se remettre sous la dent. Intro plein de sample pour « Zuviel liebe kann dich toeten » qui voit arriver la voix posée de Dero puis dans un refrain gavé de synthé nous offre une jolie interprétation entre douceur et mélancolie. Le titre le moins métal de l’album mais qui ne laisse pas pour autant la bonne guitare au vestiaire. Très jolie et bien captivant.
« Wenn du mich laesst » r’attaque dans un esprit rock indus plaisant. Un titre en plus qui n’apporte pas grand plus mais se laisse écouter agréablement. Pour finir « Menscsein » est la dernière petite bombe de l’album, un air Rammstein plane sur cette tuerie qui va faire un effet bœuf sur scène. Ultra puissante et super marquante un avis de tempête à chaque écoute.
Une conclusion en forme de rouleau compresseur : agrhh !!
Conclusion : voici un très bon album, Oopmh ! vient de confirmer son travail précédant avec 14 nouvelles compos taillées pour exploser même si certains titres sont un poil en dessous. Un opus à découvrir et un groupe à ne pas rater. Comme quoi il n’y a pas que Rammstein sur terre !
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel d' Oomph!
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