Chronique
AKIRA KAJIYAMA + JOE LYNN TURNER – FIRE WITHOUT FLAME / UNDERCLASS 2006
Le grand Joe Lynn Turner revient avec son acolyte Akira Kajiyama (JTL / HTP) pour un album où cette fois ci les deux homme sont en haut de l’affiche. Un album qui sent bon le hard à la sauce 80’.
A noter que notre ami japonais s’occupe à lui seul de tout sauf du chant (bien évidemment).
« One day away » attaque d’emblée : le son est bien bon, le riff très blackmorien est sympa et JTL dans son élément est excellent. Un début sans surprise qui laisse quand même un bon plaisir même si c’est vrai que pas mal de groupes sont actuellement dans cette veine. Pour ce qui est de Akira il nous prouve qu’il est un très bon guitariste et qu’il gère très bien le reste aussi. Autre bon riff pour « Fire without flame » l’orgue sonne très à la japonaise et JTL fait étal de son expérience sur ce genre de titre encore très Deep Purplelien au refrain très FM bien sympa. Toujours pas de surprise tout est bien fait agréable à écouter mais dommage car cela sonne quand même trop téléphoné. Les synthés utilisés renforcent le coté FM que l’on pouvait retrouver chez Rainbow période JTL.
Bon solo en entrée de « Survival » est là ça crache, un bon titre qui speed, de la grande classe japonaise (car il ont de très bons groupes et d’excellent musiciens malheureusement pas connus en France). JTL s’en donne à cœur joie dans ce genre de titre qui rappelle le premier HTP avec son compère Glenn Hughes (que l’on retrouvera dans quelque temps pour son nouvel album solo). Akira développe un solo pas mal néoclassique à la manière d’un Nurifumi Shima (Concerto Moon / Double Dealer). Un grand moment.
Première ballade avec « Heart against heart » qui permet à JTL de se régaler dans ces moments intimes où il excelle. Dommage que cela sonne trop commun (comme malheureusement tout le reste). Le solo sonne très Yngwie Malmsteen en moins démonstratif. N’empêche une jolie ballade agréable à écouter. On reprend avec du bon hard pour « End of the line » comme depuis le début c’est sympa mais ça ne transcende pas son public. Un bon rythme qui balance sans plus même si tout le monde semble s’éclater. Même constatation avec la mélodique « Forever changed » un titre plus mid tempo qui calme le jeu avec encore un refrain plus FM.
« Bad feeling » plus bluesy fait penser à du Whitesnake, la voix plus chaude de JTL sonnerait comme du David Coverdale mais là encore il manque le petit plus qui ferait la différence.
Rythme plus élevé avec « Looking for trouble » qui donne encore des faux air du Hughes Turner Project sur lequel le guitariste japonais officiait durant le tournée japonaise. Ça dépote on bouge son cul au rythme des guitares et orgues mais c’est tout : un bon titre quand même.
« Down & dirty » n’apporte vraiment rien de bien intéressant tant elle semble plagiée, rien de cool là dedans, passons. « Licence to kill » nous replonge 30 ans en arrière en plein ‘Come and taste the band’ du pourpre profond un moment qui me permettra de rendre hommage au regretter Tommy Bolin trop vite disparu.
Pour terminer « Slow burn » rappelle le Burn de Deep Purple en moins inspiré, c’est pas encore avec ça que les deux compères vont faire bander leur auditeurs. Enfin heureusement que JTL se donne à fond pendant tout l’album, ça sauve un minimum les meubles.
Conclusion : un album en plus pour JTL qui à l’instar d’un Jorn Lande multiplie les projets, mais à contrario du Norvégien lasse par son manque flagrant d’originalité. Un album qui plaira au fan de Deep Purple, Rainbow, HTP enfin tous les projets dans lequel l’ami Joe Lynn a posé sa voix.
Mention spéciale à Akira qui fait du grand travail.
A noter que notre ami japonais s’occupe à lui seul de tout sauf du chant (bien évidemment).
« One day away » attaque d’emblée : le son est bien bon, le riff très blackmorien est sympa et JTL dans son élément est excellent. Un début sans surprise qui laisse quand même un bon plaisir même si c’est vrai que pas mal de groupes sont actuellement dans cette veine. Pour ce qui est de Akira il nous prouve qu’il est un très bon guitariste et qu’il gère très bien le reste aussi. Autre bon riff pour « Fire without flame » l’orgue sonne très à la japonaise et JTL fait étal de son expérience sur ce genre de titre encore très Deep Purplelien au refrain très FM bien sympa. Toujours pas de surprise tout est bien fait agréable à écouter mais dommage car cela sonne quand même trop téléphoné. Les synthés utilisés renforcent le coté FM que l’on pouvait retrouver chez Rainbow période JTL.
Bon solo en entrée de « Survival » est là ça crache, un bon titre qui speed, de la grande classe japonaise (car il ont de très bons groupes et d’excellent musiciens malheureusement pas connus en France). JTL s’en donne à cœur joie dans ce genre de titre qui rappelle le premier HTP avec son compère Glenn Hughes (que l’on retrouvera dans quelque temps pour son nouvel album solo). Akira développe un solo pas mal néoclassique à la manière d’un Nurifumi Shima (Concerto Moon / Double Dealer). Un grand moment.
Première ballade avec « Heart against heart » qui permet à JTL de se régaler dans ces moments intimes où il excelle. Dommage que cela sonne trop commun (comme malheureusement tout le reste). Le solo sonne très Yngwie Malmsteen en moins démonstratif. N’empêche une jolie ballade agréable à écouter. On reprend avec du bon hard pour « End of the line » comme depuis le début c’est sympa mais ça ne transcende pas son public. Un bon rythme qui balance sans plus même si tout le monde semble s’éclater. Même constatation avec la mélodique « Forever changed » un titre plus mid tempo qui calme le jeu avec encore un refrain plus FM.
« Bad feeling » plus bluesy fait penser à du Whitesnake, la voix plus chaude de JTL sonnerait comme du David Coverdale mais là encore il manque le petit plus qui ferait la différence.
Rythme plus élevé avec « Looking for trouble » qui donne encore des faux air du Hughes Turner Project sur lequel le guitariste japonais officiait durant le tournée japonaise. Ça dépote on bouge son cul au rythme des guitares et orgues mais c’est tout : un bon titre quand même.
« Down & dirty » n’apporte vraiment rien de bien intéressant tant elle semble plagiée, rien de cool là dedans, passons. « Licence to kill » nous replonge 30 ans en arrière en plein ‘Come and taste the band’ du pourpre profond un moment qui me permettra de rendre hommage au regretter Tommy Bolin trop vite disparu.
Pour terminer « Slow burn » rappelle le Burn de Deep Purple en moins inspiré, c’est pas encore avec ça que les deux compères vont faire bander leur auditeurs. Enfin heureusement que JTL se donne à fond pendant tout l’album, ça sauve un minimum les meubles.
Conclusion : un album en plus pour JTL qui à l’instar d’un Jorn Lande multiplie les projets, mais à contrario du Norvégien lasse par son manque flagrant d’originalité. Un album qui plaira au fan de Deep Purple, Rainbow, HTP enfin tous les projets dans lequel l’ami Joe Lynn a posé sa voix.
Mention spéciale à Akira qui fait du grand travail.
Critique : Guillaume
Note : 6/10
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