Chronique

NIGHTWISH – END OF AN ERA (DVD & CD) / Nuclear Blast 2006

Depuis longtemps je rêvais de voir ce groupe qu’est Nightwish sur scène. Grâce à la tournée « Once » j’ai pu réaliser ce rêve et profiter d’un spectacle grandiose, rempli d’émotions. Mais que né ni, pour satisfaire les fans, voilà que le groupe nous propose un DVD live de leur dernier concert au Hartwall Arena à Helsinki en Finlande. Pourquoi dernier ? Tout simplement car c’est le dernier concert avec Tarja au chant, elle se faisait renvoyer du groupe le lendemain même du concert. D’où le nom du dvd d’ailleurs.
Accrochez vous bien car le concert vaut le coup.
 
Toujours aussi fan du célèbre compositeur de musiques de films, Tuomas a choisi la musique du film « Red Warrior » pour l’intro. Et quelle entrée en matière. Un enchaînement avec un de leur hit du dernier opus, je parle bien sur de l’énorme « Dark chest of wonders ». Le groupe rentre en scène de façon mémorable, l’image est très nette, les musiciens sont au top de leur forme, Tuomas vêtu comme Johnny Depp dans Pirates des Caraïbes, et Tarja qui arrive avec une superbe veste jaune pétard. Un premier titre qui fait mouche et qui te pulse à fond. Aussi, le public est en transe et ce dès le début.
Histoire de continuer dans la même veine, c’est au tour du morceau « Planet Hell » de résonner. Marco entre en voix et le duo se met en place pour nous mettre les joues bien rouges. Ca tape dans les mains, Jukka est déchaîné et martèle ses fûts. Mais ce n’est pas tout, la pyro entre en jeu et l’on peut voir des flammes jaillir de partout au fond de la scène. Quelle intensité !
S’en suit la bombe « Ever dream » qui commence avec un Tuomas tourmenté derrière ses claviers tellement la musique le captive. Un break et tout repart pour nous porter dans un autre monde. Le jeu de lumière est classe et met bien en valeur chaque musicien.
Retour à l’album « Whismater » avec la bombe « The kinslayer ». Pétards pour ouvrir la morceau, et Emppu se défoule à la guitare. L’ambiance est chaude. Rien que de les voir, j’en transpire. Et quand Tarja fixe le public, ses yeux sont d’une profondeur et d’une beauté ; argggggg j’en bave.
Au tour de l’hymne de Sir Andrew Loydd Webber d’être joué. Vous l’avez deviné c’est « The phantom of the opera ». Quelle merveille et quelle beauté. Des filles pleure dans le publique. Remarquez il y a de quoi vu la qualité du morceau. Marco avec sa voix roque donne encore plus d’effet et d’émotions à cette chanson, qui déjà à la base est monstrueuse. La communion de Tarja et Marco n’a pas d’égal.
Troisième single de l’album Once, voilà que « The siren » pointe son nez (enfin, sa queue). Une nouvelle fois, le choix est bon et le public montre qu’il est content. Des images de la mer défilent sur le background du décors, Tarja excelle dans ses parties vocales ‘classiques’. Le tour s’assemble parfaitement et nous délivre un morceau prenant et dynamique. Le solo de Tuomas est extra et sert de digestif pour se morceau pour encaisser la suite : gavage !!!
Nouveau retour sur le Wishmaster avec la chanson « Sleeping sun ». Tarja change de tenue et arrive dans une robe toute blanche de toute beauté. Elle est vraiment resplendissante (Tarja). Une ballade d’une intensité telle que la chaire de poule s’empare de moi et la tremblote n’est pas loin. Ben oui, ça me fait cet effet là.
Seconde cover du concert, c’est une reprise du connu Pink Floyd « High hopes » qui est mis en place. Marco gère très bien la situation et à la limité, je préfère même la voix de Marco que celle de l’époque, mais Pink Floyd reste ce qu’il est quand même : un grand groupe. Un morceau posé mais qui rappelle de très bons souvenirs.
Retour à l’album précédant, je parle bien sur du Century Child, et de son single « Bless the child ». Des images d’anges et de la nature apparaisent sur le background, le public tappe dans ses mains et la chanson décolle avec un Jukka tout feu tout flamme derrière sa batterie. Tarja arrive dans une nouvelle robe, noire cette fois ci. Décidément, tout lui va.
Une bombe se pose sur notre face : ce n’est pas moins que « Wishmaster ». Inutile de vous raconter l’ambiance qu’il y a dans le stade. C’est l’euphorie tout simplement. Au niveau personnel, ce sont les fesses qui commencent à chauffer vu les claques que je prends avec la set liste, et tous les effets pyrotechniques de la chanson.
 
On continu dans le hard avec la puissante « Slaying the dreamer ». La seule envie qui me vienne à l’esprit c’est headbanguer encore et encore tout au long de ce grand moment. Des flammes envahissent l’écran pour donner à l’ambiance une sensation encore plus intense, plus forte, plus vivante.
Faut bien se calmer un peu, alors voilà la douce et délicieuse « Kuolema Tekee Taiteilijan ». Un hymne parfait pour draguer ou dorloter sa moitié. Un sample et Tarja pose sa voix dessus. On oublie vite le sample car qu’elle magie. Le chant en suomi embelli cette chanson qui honnêtement est d’une douceur et d’une mélancolie à couper le souffle. Les photos en noir et blanc des membres du groupe défilent et rendent encore plus intense cette chanson.
Il faut reprendre ses esprits alors le premier single de l’album Once déboule. « Nemo » met les choses au clair : Nightwish est là pour le grand jeu, pour LEUR concert. D’un seul coup, le concert prend une autre dimension. Tout semble uni, Tarja apparaît dans un ensemble rouge écarlate (tout comme son micro), la communion public / musique / groupe se fait parfaitement.
Maintenant, voilà LE morceau du concert qui m’a marqué principalement et qui a dû en marquer plus d’un c’est certain. C’est le l’hymne, l’épique, le génial « Ghost love score ». Une vraie tuerie sur scène : l’alternance symphonie, puissance, chant, mélodie, et le mélange de tout ça en fait un titre de plus de dix minutes live monumental. Une ambiance monstrueuse et prenante. Et le passage instrumental donne des frissons partout dans le corps, et le déluge de cotillons donne un effet magique et presque irréel à cette chanson.
Tuomas l’avait dit en présentant l’album Once, il aime la culture indienne et est allé séjourné quelques temps chez un indien pour en apprendre plus (rien ne sert de développer tout a déjà été dit). Aussi voici un morceau où seul John Two hawks chante et jour de sa flûte ‘indienne’ Ce « Stone people » est un bel hymne et hommage à la culture indienne qui disparaît au cours du temps.
Nouveau clin d’œil et remerciement de Tuomas pour John Two Hawks et le public avec le morceau « Creek mary’s blood » qui une nouvelle fois nous transcende et nous porte dans un univers planant où les esprits se rencontres. La voix de John et sa voix typique donne encore plus de puissance et d’admiration à son égard et à sa culture (et sa communauté).
Nouvelle cover et pas la moindre. C’est celle de Gary Moore « Over the hills and far away ». Autant dire que le public se défoule et se donne à fond. Le morceau plein de vivacité nous prend et nous fait sauter dans tous les sens.
Le final ? Vous l’aurez deviné il manque une chanson phare de l’album Once : « Wish I had an angel ». Et oui, le final se fait sur ce morceau et une nouvelle fois le groupe ne lésine pas sur les moyens : pyro, cotillons, tout est fait pour satisfaire le public et rendre ce final encore plus intense. Une superbe fin.
L’outro se fait à nouveau une musique de hans Zimmer « All of them ».
 
Conclusion : un dvd monstrueux que tout le monde se doit d’avoir. L’image est parfaite, le son extra, la set liste énorme, les effets pyros monstrueux, les musiciens divins, l’ambiance spectaculaire. Tout est rendu de la même façon sur le double cd. A noter un bonus de 55 minutes nous présentant la vie du groupe. La note maximum ne suffit pas, il faudrait plus. Une obligation pour tous les fans de métal ou non. Quelle magie !!!!!!
 
Critique : Lionel
Note : 10/10
Site du groupe : Site officiel de Nightwish
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