Chronique
EVIL ONE : SHADES OF LIFE / Deadsun Records 2006
Evil One est un groupe de metal death/mélodique « à chanteuse » parisien créé en 1997, mais dont le line-up actuel date de 2005. Celui-ci est composé de Klaair au chant, Freddy et Rahan aux guitares, Speedos à la batterie (et grunts) et Fab à la basse. Ce « Shades Of Life » est leur quatrième album, le plus abouti et le plus professionnel. Habitués à arpenter les scènes parisiennes et françaises, les musiciens de Evil One veulent et peuvent prétendre à mieux avec cet album.
Le titre éponyme « Shades of life » sert d’ouverture à l’album. On y entend le tic tac d’une vieille horloge, ainsi que des gens qui discutent. L’ensemble donne une atmosphère assez malsaine. Cette intro est suivie du titre « Who draws the lines ? » qui démarre par un riff de grattes et une rythmique tonitruants. Le jeu se calme avec l’arrivée de Klaair au chant où la chanson prend alors une toute autre tournure. Cette accalmie sera de courte durée car Speedos intervient avec ses grunts supers efficaces et bien maîtrisés. Ce qui confère à cette chanson (tout comme à l’album entier d’ailleurs) plusieurs pistes d’écoutes car les styles se succèdent dans une parfaite osmose et fluidité : heavy, death, atmos... Mais dans chacun des cas, cela reste mélodique par le timbre de voix de la chanteuse et des soli ultra léchés de Freddy et Rahan. On enchaîne avec « The artist ». Titre énergique et heavy, en particulier sur le solo de gratte du milieu de morceau où le terme heavy n’a jamais été aussi lourd. Les lignes de voix masculine et féminines se côtoient à nouveau et même si elles sont totalement opposées, elles se complètent parfaitement. Le morceau suivant est intitulé « Echoes » et démarre sur un rythme cardiaque decrescendo. Sympa :P. Speedos et Fab assurent une rythmique béton, tandis que Klaair semble survoler le morceau de sa voix cristalline. C’est entraînant et les riffs Maideniens sont bien incorporés au titre.
Une guitare accoustique à la Metallica démarre « A touch of frost » et Klaair entre en scène, d’abord de manière très douce, puis un peu plus soutenue avec l’entrée en matière de la batterie. L’ensemble s’accélère définitivement avec l’arrivée des guitares et des grunts de Speedos pour s’enchaîner avec un death pur accompagné de soli, alors qu’un heavy plombé clôture le morceau. Je vous avez avertis qu’il y avait plusieurs niveaux d’écoute chez Evil One ;). Une intro à la fois space et qui serait parfaite en BO de film d’horreur, voilà comment débute « Illusion ». D’abord envoûtante puis entraînante, la voix de Klaair, tour à tour, inquiète puis rassure. L’interprétation est donc bonne. Les grattteux s’en donnent également à coeur joie, alternant leur soli de manière très rock et péchue. Sur « Think for yourself », Speedos prend d’emblée les choses en main avec son grunt efficace aidé par une rythmique béton et des riffs très Death. Le chant féminin reste présent mais un peu plus effacé que sur les autres morceaux. Le break du milieu rappelle également un bon vieux Maiden, période Murray/Smith d’avant 1990. Et puisqu’on parle de Maiden, Fab aura son petit passage perso de basse de manière à mettre tout le monde en lumière.
« Before the storm », le bien nommé, est un morceau instrumental commençant par des cris d’oiseaux suivis des guitares sèches de Rahan et Freddy. Cet interlude tombe à pic pour un peu relacher la pression et l’énergie dégagées depuis le début de l’album. Le calme après la tempête ? Ou peut-être avant pour rester fidèle au titre de ce track. Dans ce cas, la tempête serait le combo « World collapse » et ses deux parties. « World collapse : part 1 » démarre donc en trombe. Heavy à souhait, Speedos mène la danse accompagné de Klaair pour un duo énergique, bien relayé par une cavalcade instrumentale où basse, batterie et guitares s’unissent pour, à leur tour, unir vitesse et puissance. Enfin, « World collapse : part 2 » clôture à la fois ces deux unités, ainsi que l’album, un peu à la manière dont celui-ci a démarré, à savoir avec des bruitages et la voix féminine ensorcellante. La tempête n’aura finalement été que de courte durée.
Conclusion : Un bon album pour un groupe français qui a la lourde tache d’essayer de percer dans un registre de death mélo et à chant féminin qui commence à fleurer la saturation. En espérant que l’originalité et la diversité des styles utilisés dans leurs compos restent leur leitmotiv et confèrent au groupe leur identité propre.
Le titre éponyme « Shades of life » sert d’ouverture à l’album. On y entend le tic tac d’une vieille horloge, ainsi que des gens qui discutent. L’ensemble donne une atmosphère assez malsaine. Cette intro est suivie du titre « Who draws the lines ? » qui démarre par un riff de grattes et une rythmique tonitruants. Le jeu se calme avec l’arrivée de Klaair au chant où la chanson prend alors une toute autre tournure. Cette accalmie sera de courte durée car Speedos intervient avec ses grunts supers efficaces et bien maîtrisés. Ce qui confère à cette chanson (tout comme à l’album entier d’ailleurs) plusieurs pistes d’écoutes car les styles se succèdent dans une parfaite osmose et fluidité : heavy, death, atmos... Mais dans chacun des cas, cela reste mélodique par le timbre de voix de la chanteuse et des soli ultra léchés de Freddy et Rahan. On enchaîne avec « The artist ». Titre énergique et heavy, en particulier sur le solo de gratte du milieu de morceau où le terme heavy n’a jamais été aussi lourd. Les lignes de voix masculine et féminines se côtoient à nouveau et même si elles sont totalement opposées, elles se complètent parfaitement. Le morceau suivant est intitulé « Echoes » et démarre sur un rythme cardiaque decrescendo. Sympa :P. Speedos et Fab assurent une rythmique béton, tandis que Klaair semble survoler le morceau de sa voix cristalline. C’est entraînant et les riffs Maideniens sont bien incorporés au titre.
Une guitare accoustique à la Metallica démarre « A touch of frost » et Klaair entre en scène, d’abord de manière très douce, puis un peu plus soutenue avec l’entrée en matière de la batterie. L’ensemble s’accélère définitivement avec l’arrivée des guitares et des grunts de Speedos pour s’enchaîner avec un death pur accompagné de soli, alors qu’un heavy plombé clôture le morceau. Je vous avez avertis qu’il y avait plusieurs niveaux d’écoute chez Evil One ;). Une intro à la fois space et qui serait parfaite en BO de film d’horreur, voilà comment débute « Illusion ». D’abord envoûtante puis entraînante, la voix de Klaair, tour à tour, inquiète puis rassure. L’interprétation est donc bonne. Les grattteux s’en donnent également à coeur joie, alternant leur soli de manière très rock et péchue. Sur « Think for yourself », Speedos prend d’emblée les choses en main avec son grunt efficace aidé par une rythmique béton et des riffs très Death. Le chant féminin reste présent mais un peu plus effacé que sur les autres morceaux. Le break du milieu rappelle également un bon vieux Maiden, période Murray/Smith d’avant 1990. Et puisqu’on parle de Maiden, Fab aura son petit passage perso de basse de manière à mettre tout le monde en lumière.
« Before the storm », le bien nommé, est un morceau instrumental commençant par des cris d’oiseaux suivis des guitares sèches de Rahan et Freddy. Cet interlude tombe à pic pour un peu relacher la pression et l’énergie dégagées depuis le début de l’album. Le calme après la tempête ? Ou peut-être avant pour rester fidèle au titre de ce track. Dans ce cas, la tempête serait le combo « World collapse » et ses deux parties. « World collapse : part 1 » démarre donc en trombe. Heavy à souhait, Speedos mène la danse accompagné de Klaair pour un duo énergique, bien relayé par une cavalcade instrumentale où basse, batterie et guitares s’unissent pour, à leur tour, unir vitesse et puissance. Enfin, « World collapse : part 2 » clôture à la fois ces deux unités, ainsi que l’album, un peu à la manière dont celui-ci a démarré, à savoir avec des bruitages et la voix féminine ensorcellante. La tempête n’aura finalement été que de courte durée.
Conclusion : Un bon album pour un groupe français qui a la lourde tache d’essayer de percer dans un registre de death mélo et à chant féminin qui commence à fleurer la saturation. En espérant que l’originalité et la diversité des styles utilisés dans leurs compos restent leur leitmotiv et confèrent au groupe leur identité propre.
Note : 7/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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