Chronique

DEREK SHERINIAN – BLOOD OF THE SNAKE / SPV INSIDE OUT 2006

Le célèbre claviériste Américain nous revient pour un nouvel album tout chaud gorgé d’invité prestigieux venue le défier. Après son Mythologie bien sympa voici maintenant le sang du serpent.
 
« Czar of steel » débute sur des sonorités de synthé bizarre comme il en a souvent l’habitude puis le son d’une grosse 7 cordes arrive à nos oreilles : celle de John Petrucci, et oui les deux hommes se retrouve 8 ans après leur séparation (je rappel qu’il jouer tout deux dans Dream Theater). On pourrai croire par moment à certain titre de Planet X le groupe de Derek ou bien Liquid Tension Experiment le groupe de John.  La partie solo en duel est exquise tant les deux homme font étale d’un talent fou. Derrière Tony Franklin et Simon Phillips se gave comme des enfants.
On poursuit étrangement avec « Man with no name ». Etrangement parce que ce titre est chanter et pas par n’importe qui le boucherons maître du riff qui tue : Zakk Wylde. Un titre qui sonne bien sur méchamment Black Label Society avec des sonorités orientales très belle. A noter aussi la présence de Jerry Goodman au violon. Que de bon duel encore entre Derek et Zakk : ouf impressionnant.. Bien sympa tout ça !
« Phantom shuffle » change complètement d’univers après un bon métal bien viril voici un jazz rock mené par Brandon Fiels au saxophone. Un titre super qui montre tout l’étendue du talent de Derek. Superbe intro calme pour « Been here before » une jolie ballade pleine de feeling et d’émotion, bien retranscrite par un John Petrucci impérial. Vraiment l’un des plus grand. Un très très joli moment sans prise de tête.
Place à la titre track et au grand renfort d’invité qui vont booster ce titre car sur ce « Blood of the snake » l’ami Derek se voit entouré de l’ami Zakk, Tony Franklin, Brian Tichy, mais aussi du bouillant Yngwie J Malmsteen qui à grand coup de descente de manche interstellaire fait jouir l’auditeur (en tout cas moi ça ma le fait). Cette brochette infernal donne là une belle leçon de virtuosité incendiaire, mais n’oublie pas non plus un moment plus doux pour encore plus profiter : agrhh !!!
« On the moon » retrouve notre Brandon Fields dans un exercice très agréable à entendre la ballade jazzy. Tony Franklin armé de sa basse fretless est époustouflant de justesse et d’intensité. Derek concentré sur son piano nous offre aussi de belle mélodie, hum que c’est bon.
Aller on repart avec notre trio infernal pour « The monsoon » Derek Zakk et Yngwie sont partie flirté avec les limites. Intro acoustique puis la Gibson de Zakk rugit pour notre plus grand plaisir, le riff qui tue ensuite et c’est partie pour un voyage unique et magique.
Yngwie et Derek s’amuse sur les lourds riff de Zakk. Là tout nos sens sont en éveille et émerveillé par tant de virtuosité; que de bonheur ce duel entre Zakk et Yngwie deux style unique au service du même titre ouf ça fout le frisson. Le titre le plus orgasmique de l’album !     
« Prelude to battle » voit une belle intro oriental avec violon et guitare mené par Jerry Goodman et Yngwie J Malmsteen. Un titre au porte de l’orient enchanteresse et sublime sur lequel ces deux hommes munies de leur instrument émerveille ces sonorités divines. Puis tout s’élance dans un speed rock mené par le talent inné du Suédois qui maîtrise avec une aisance folle ce morceau « Viking massacre ». On ce régal de ces descentes de manche jouissive et on profite de ce bonheur musical sans limite. Un titre qui va à 100 à l’heure.
Pour terminer une petite reprise le « In the summer time »  de Mungo Jerry  chanter par un Billy Idol à l’aise sur cet chanson interplanétaire. Autre invité de marque Slash qui nous délivre un solo sympa. In the summertime when the weather is hot ta ta ta...
 
Conclusion : Derek Sherinian sort là encore un bien bon album varié existant et magique. Une pléiade d’invité qui réalise un travail exquis pour le plus grand bonheur des auditeurs.               
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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