Chronique
CODE OF PERFECTION - Last Exit For The Lost / Limb Music Underclass
Ce groupe, aux origines internationales, nous propose un Heavy Metal, carré et mélodique, avec une guitare omniprésente, telle celle d’un guitar-hero, car on est ici plutôt concentré sur l’instrumental, et l’on fait appel à des pigistes selon les besoins en chant, en claviers en en guitares supplémentaires.
« Last Exit For The Lost » ouvre les hostilités, une instrumentale pleine de promesses, où la guitare nous raconte une histoire, et préparez vous, car cela restera le cas tout au long de l’album. « Flyin’ high » se présente de la même manière, ce morceau nous propose par moment des passages de neo-classique, suivez mon regard…
« Miracle times », nous offre cette fois une voix, et logiquement, la musique se présente différemment : plutôt heavy metal, tendance moderne, un bon titre. « Polka beast stampede » arrive violemment, retour à l’instrumental, et tous les amateurs de guitare apprécieront, car c’est la fête de la gratte !
« Hearts in atlantis » se présente comme étant la ballade de l’album, avec un piano discret, puis, pour changer une guitare mélodique et touchante. Un beau morceau, qui, l’hiver au coin de la cheminée vous fera déprimer si vous êtes seul, mais vous rendra romantique si ce n’est pas le cas !
« Walkin’ on thin ice » nous transporte vers le hard du début des années 90, avec encore une fois un chant, qui donne une autre dimension à l’ensemble, un titre qui fait plaisir et ferait presque regretter qu’il n’ait pas un chanteur pour tout l’album. Avec « Evil : FEX » retour à l’instrumental, et pour faire preuve d’originalité, ça me fait penser à du Malmsteen (!), mais sans que cela ne soit péjoratif, car c’est fait et très bien fait. On reste dans l’instrumental pour « Psychotic Nightmare », avec un metal tantôt speed, tantôt (un peu plus) calme, le guitariste nous montre son talent, et que l’on aime ou pas, personne ne pourra le contester. « Superwoman » résonne, le chanteur nous rit à la face, mais encore un bon morceau hard, avec un refrain accrocheur.
« Underneath a blue kiss » nous offre un moment de calme, avec une guitare qui tâte un peu de flamenco et de classique, et d'une fort belle manière. En dessert, le goupe nous offre devinez quoi ? Une instrumentale, « Shred it ! »Un peu fourre-tout il faut l’avouer, qui n’a d’autre but que de nous montrer l’éclectisme et l’étendue du talent du guitariste Thorsten Koehne, pour les rares qui pourraient encore en douter.
Conclusion : Un album agréable à écouter, pour moi qui personnellement ne suis pas un fan d’instrumental, et l’apparition du chant sur quelques titres de l’album donne une touche d’oxygène, il est clair que ceux qui n’aiment pas la guitare omnipotente n’accrocheront pas, mais pour les autres, aucun risque !
Note : 7/10
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