Chronique
TYSTNADEN - SHAM OF PERFECTION / Lmp 2006
Ce jeune groupe italien, composé de la belle et talentueuse chanteuse Laura De Luca, tire ses influences dans le Dark, le Heavy et d’autres tendances. Après deux démos, les voici qui débarquent avec leur premier album, allons voir ça de plus près.
Intro symphonique pour First embrace, avant la prise de pouvoir de la voix de Laura, et force est de reconnaître que l’on pense irrémédiablement à Nightwish (vous devinerez aisément pourquoi), quoi qu’il en soit, il n’y a pas à dire, une touche féminine, ça enrichit souvent, à fortiori lorsqu’il s’agit du chant, premier titre encourageant, avec son refrain, où une voix masculine bourrine presque sobrement. Müchenausen Syndrome prend la suite et cette voix commence vraiment à me plaire, mais en revanche, le morceau, même s’il est sympa, aurait tout aussi bien pu faire partie du répertoire d’Evanescence. Belle intro au violon pour le titre éponyme Tystnaden, qui se présente comme une ballade, avec ses violons si présents, mais superbement placés, tout est fait pour mettre cette si jolie voix en avant, et ils auraient bien tort de ne pas en profiter.
Pour Metaphora, la double caisse d’Alberto Iezzi est de sortie, et une voix plus virile (ou bourrine, c’est vous qui voyez…) prend les choses en main, avant de laisser la parole à la chanteuse attitrée, le mélange des deux est détonnant, le titre met de bonne humeur. Piano de rigueur pour l’intro de The foolish plan, on reste sur la même ligne directrice, cette voix fait véritablement des merveilles, dégageant le terrain pour un superbe solo.
Hamlet prend la parole, encore un titre qui me fait légèrement penser à Evanescence, jusqu’à ce qu’une voix masculine ne se fasse entendre, puis Laura reprend les choses en main, avec toujours cette faculté d’orienter musicalement chaque morceau par sa seule voix. Intro electro pour The joke, construit sur la même structure que le morceau précédent.
Rewards débute, et nous entamons le dernier quart d’heure de cet album, titre très rentre dedans, très rythmé, qui ne se calme pas, et qu’est-ce que c’est bon ! The vanishing nous dévoile ces premières notes, on pourrait s’attendre à une ballade…Mais non ! Toujours cette opposition chant masculin/féminin, mais je donnerais l’avantage à Laura (avec neutralité !), le tout se mélangeant très bien. Piano de rigueur encore pour l’intro de Pride vs Intellect, et je repense à Nightwish, qui apparemment à marqué ce jeune groupe, sans tomber dans le plagiat, l’affiliation est évidente, et pas seulement du point de vue du chant, un bon dernier morceau.
Conclusion : Pour un premier album, Tystnaden, se présente comme un groupe au potentiel encourageant, à suivre pour l’avenir, si l’originalité n’est pas poussée à son paroxysme (jeunesse relative oblige), le talent semble bel et bien là, s’ils passent près de chez vous, faites l’effort, cela pourrait être une très belle surprise. Bonne chance à eux.
Intro symphonique pour First embrace, avant la prise de pouvoir de la voix de Laura, et force est de reconnaître que l’on pense irrémédiablement à Nightwish (vous devinerez aisément pourquoi), quoi qu’il en soit, il n’y a pas à dire, une touche féminine, ça enrichit souvent, à fortiori lorsqu’il s’agit du chant, premier titre encourageant, avec son refrain, où une voix masculine bourrine presque sobrement. Müchenausen Syndrome prend la suite et cette voix commence vraiment à me plaire, mais en revanche, le morceau, même s’il est sympa, aurait tout aussi bien pu faire partie du répertoire d’Evanescence. Belle intro au violon pour le titre éponyme Tystnaden, qui se présente comme une ballade, avec ses violons si présents, mais superbement placés, tout est fait pour mettre cette si jolie voix en avant, et ils auraient bien tort de ne pas en profiter.
Pour Metaphora, la double caisse d’Alberto Iezzi est de sortie, et une voix plus virile (ou bourrine, c’est vous qui voyez…) prend les choses en main, avant de laisser la parole à la chanteuse attitrée, le mélange des deux est détonnant, le titre met de bonne humeur. Piano de rigueur pour l’intro de The foolish plan, on reste sur la même ligne directrice, cette voix fait véritablement des merveilles, dégageant le terrain pour un superbe solo.
Hamlet prend la parole, encore un titre qui me fait légèrement penser à Evanescence, jusqu’à ce qu’une voix masculine ne se fasse entendre, puis Laura reprend les choses en main, avec toujours cette faculté d’orienter musicalement chaque morceau par sa seule voix. Intro electro pour The joke, construit sur la même structure que le morceau précédent.
Rewards débute, et nous entamons le dernier quart d’heure de cet album, titre très rentre dedans, très rythmé, qui ne se calme pas, et qu’est-ce que c’est bon ! The vanishing nous dévoile ces premières notes, on pourrait s’attendre à une ballade…Mais non ! Toujours cette opposition chant masculin/féminin, mais je donnerais l’avantage à Laura (avec neutralité !), le tout se mélangeant très bien. Piano de rigueur encore pour l’intro de Pride vs Intellect, et je repense à Nightwish, qui apparemment à marqué ce jeune groupe, sans tomber dans le plagiat, l’affiliation est évidente, et pas seulement du point de vue du chant, un bon dernier morceau.
Conclusion : Pour un premier album, Tystnaden, se présente comme un groupe au potentiel encourageant, à suivre pour l’avenir, si l’originalité n’est pas poussée à son paroxysme (jeunesse relative oblige), le talent semble bel et bien là, s’ils passent près de chez vous, faites l’effort, cela pourrait être une très belle surprise. Bonne chance à eux.
Note : 7/10
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