Chronique
SLAYER – CHRIST ILLUSION / WARNER BROSS 2006
Enfin ! Oui enfin voici le nouvel album de Slayer. 5 longues années à attendre le nouveau méfait de Kerry King, Tom Araya, Jeff Hanemann et Dave Lombardo. Une éternité pour tout fan de trash qui se sentait oublié depuis tout ce temps. Et le voilà enfin débarqué dans les bacs en remplacement d’un ‘God hates us all’ (qui ne m’avais pas totalement emballé), qui a eu le temps de se faire disséquer dans tout les sens. Et surtout voici un album avec le groupe original tant attendu là aussi, chose qui n’était plus arrivée depuis l’énormissime ‘Seasons in the abyss’ en 1990.
Donc voici ce ‘Christ Illusion’ au poids important sur ses épaules, va t-il rassasier l’attente ? Découvrons le rapidement.
« Flesh storm » débarque dans nos enceintes. Les guitares de Jeff et Kerry sont aiguisées comme des lames de couteau prêtes à déchiqueter tout ce qui se trouvera sur leur passage, la batterie de Dave est époustouflante de puissance, et Tom martèle sa basse et hurle comme un damné. Non Slayer n’a pas ralentit le rythme et oui ils sont toujours aussi venimeux malgré la quarantaine passée. Le refrain plus heavy est un régal aussi. Déjà un bon point ! Autre bon point les semie- influences néo perceptible sur ‘God hates us all’ ont disparu, ici on retrouve l’ambiance d’un ‘Seasons in the abyss’ plus brutal. « Catalyst » confirme sans problème cette avalanche de haine et de puissance. A noter aussi les solos des compères King/ Hanemann sont plus rechercher et colle plus aux titres. On a l’impression de retomber 15 ans en arrière en plein age d’or du combos Californien.
Super intro bien heavy pour « Eyes of the insane » puis nous plongeons dans une atmosphère presque malsaine, l’un des meilleurs titres de l’album voir du groupe. Lourd ,malsain, puissant et entêtant, la recette magique de nos serial killers. Un pur bijou sur lequel Dave fait étal de sa force dans un jeu de batterie impressionnant de vigueur. Intro du style AC/DC pour « Jihad ». La basse de Tom se fait très lourde puis dans un riff dont ils ont le secret nous servent encore une perle de trash. Pleins de haine, on ressent la noirceur des textes, qui raconte les attentats du 11 septembre vus par les terroristes (et oui ils ne se sont pas calmés).
« Skelton Christ » arrive bien lourd presque pachidermique puis accélère le rythme avec aisance. Toute l’envie et l’expérience des 4 est réunie dans ce méfait tournant entre parties lourdes et accélérées : tout un programme.
Pourquoi ralentir le rythme quand on peut en rajouter encore plus car c’est exactement ce que fait « Consfearancy ». On speed plus, on attaque plus, bref on écoute du pur Slayer qui tue de la mort !! Et « Black serenade » plus noir accentue le coup et n’oublie pas d’être rentre-dedans dans des parties trashs efficaces.
On change de registre avec le lancinant « Catatonic » qui coule le long de vos oreilles et vous file le frisson par le chant habité de Tom Araya qui me foutrait presque la trouille tellement il y met du cœur à l’ouvrage. Le solo lui aussi bien hanté ne respire pas la douceur de vivre. Un autre must de cette galette.
Intro étrange pour « Cult » qui monte en puissance avant que la machine se mette en marche. Là encore rien à reprocher, la lourdeur des riffs est exquise puis quand tout ça part ,c’est l’érection spontanée. Oui mesdames et messieurs ce Slayer là est bandant avec de tels arguments. Du très gros, l’artillerie lourde, comme le dit si bien Tom 666 !! là encore tout un programme. Terminons sans relâcher la pression avec l’atomique « Supermist » sur lequel Dave est époustouflant. Des chagements de rythme plus fous les uns que les autres, une perle au firmament du trash le plus couillu. Une fin apocalyptique qui achèvera les derniers résistants. Monstrueux et féroce !
Conclusion : je me risque sans trop de problèmes à dire que si ce Christ Illusion n’est pas le meilleur album de Slayer il est en tout cas parmis les 3 premiers. En tout cas, le meilleur album depuis facilement 12 ans. Nos 4 tueurs de Los Angeles on réussit à revenir en plein forme et à contenter leurs fans même les plus frustrés de ses 10 dernières années.
L’album trash de l’année sans hésiter une seconde ! Décidément Slayer est belle et bien le plus grand groupe de trash du monde.
Donc voici ce ‘Christ Illusion’ au poids important sur ses épaules, va t-il rassasier l’attente ? Découvrons le rapidement.
« Flesh storm » débarque dans nos enceintes. Les guitares de Jeff et Kerry sont aiguisées comme des lames de couteau prêtes à déchiqueter tout ce qui se trouvera sur leur passage, la batterie de Dave est époustouflante de puissance, et Tom martèle sa basse et hurle comme un damné. Non Slayer n’a pas ralentit le rythme et oui ils sont toujours aussi venimeux malgré la quarantaine passée. Le refrain plus heavy est un régal aussi. Déjà un bon point ! Autre bon point les semie- influences néo perceptible sur ‘God hates us all’ ont disparu, ici on retrouve l’ambiance d’un ‘Seasons in the abyss’ plus brutal. « Catalyst » confirme sans problème cette avalanche de haine et de puissance. A noter aussi les solos des compères King/ Hanemann sont plus rechercher et colle plus aux titres. On a l’impression de retomber 15 ans en arrière en plein age d’or du combos Californien.
Super intro bien heavy pour « Eyes of the insane » puis nous plongeons dans une atmosphère presque malsaine, l’un des meilleurs titres de l’album voir du groupe. Lourd ,malsain, puissant et entêtant, la recette magique de nos serial killers. Un pur bijou sur lequel Dave fait étal de sa force dans un jeu de batterie impressionnant de vigueur. Intro du style AC/DC pour « Jihad ». La basse de Tom se fait très lourde puis dans un riff dont ils ont le secret nous servent encore une perle de trash. Pleins de haine, on ressent la noirceur des textes, qui raconte les attentats du 11 septembre vus par les terroristes (et oui ils ne se sont pas calmés).
« Skelton Christ » arrive bien lourd presque pachidermique puis accélère le rythme avec aisance. Toute l’envie et l’expérience des 4 est réunie dans ce méfait tournant entre parties lourdes et accélérées : tout un programme.
Pourquoi ralentir le rythme quand on peut en rajouter encore plus car c’est exactement ce que fait « Consfearancy ». On speed plus, on attaque plus, bref on écoute du pur Slayer qui tue de la mort !! Et « Black serenade » plus noir accentue le coup et n’oublie pas d’être rentre-dedans dans des parties trashs efficaces.
On change de registre avec le lancinant « Catatonic » qui coule le long de vos oreilles et vous file le frisson par le chant habité de Tom Araya qui me foutrait presque la trouille tellement il y met du cœur à l’ouvrage. Le solo lui aussi bien hanté ne respire pas la douceur de vivre. Un autre must de cette galette.
Intro étrange pour « Cult » qui monte en puissance avant que la machine se mette en marche. Là encore rien à reprocher, la lourdeur des riffs est exquise puis quand tout ça part ,c’est l’érection spontanée. Oui mesdames et messieurs ce Slayer là est bandant avec de tels arguments. Du très gros, l’artillerie lourde, comme le dit si bien Tom 666 !! là encore tout un programme. Terminons sans relâcher la pression avec l’atomique « Supermist » sur lequel Dave est époustouflant. Des chagements de rythme plus fous les uns que les autres, une perle au firmament du trash le plus couillu. Une fin apocalyptique qui achèvera les derniers résistants. Monstrueux et féroce !
Conclusion : je me risque sans trop de problèmes à dire que si ce Christ Illusion n’est pas le meilleur album de Slayer il est en tout cas parmis les 3 premiers. En tout cas, le meilleur album depuis facilement 12 ans. Nos 4 tueurs de Los Angeles on réussit à revenir en plein forme et à contenter leurs fans même les plus frustrés de ses 10 dernières années.
L’album trash de l’année sans hésiter une seconde ! Décidément Slayer est belle et bien le plus grand groupe de trash du monde.
Critique : Guillaume
Note : 9/10
Site du groupe : site officiel de Slayer
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