Chronique
HEAVENLY – VIRUS / DOUBLE VISION 2006
Que de péripéties depuis le fabuleux ‘Dust to dust’ qui devait ouvrir de nombreuses portes à Heavenly, l’un des plus gros groupe français de ces derniers temps. Une tournée européenne avec WASP annulée, 3 membres qui foutent le camp et un 4eme album qui tarde à arriver. On peu dire que pour Ben Sotto ces dernières années n’ont pas été faciles. Heureusement, notre homme a trouvé des musiciens motivés et doués en la personne de Thomas Das Neves à la Batterie, Matthieu Plana à la basse et Olivier Lapauze à la guitare, pour relever le défi en compagnie de Charley Corbiaux ; pour ce Virus près à contaminer le monde entier (prétentieux va !!).
On entre dans le vif du sujet avec « The dark memories » un super bon titre d’ouverture rythmé qui envoie des pieds. Le son est très bon, la production de Philip Colodetti (Shaaman, Rhapsody of fire) est impeccable mettant très bien en valeur la musique du groupe qui se veut plus direct. Le refrain est énorme, un vrai régal. Les solos sont très bien exécutés aussi bien par Olivier (à qui je lui trouve des influences Kiko Loureiro), que Charley plus rock n roll mais diablement efficace : une sacrée paire de gratteux. Bref un début en fanfare qui fait plaisir. Place au single « Spill blood on fire ». Dans un esprit plus ‘commercial’ ce mid tempo fait effet de suite avec sa mélodie entraînante et le chant délicieux d’un Ben qui a su lui aussi évoluer dans le bon sens. Là aussi le refrain est d’enfer et se retient sans effort. Un véritable tube de bon métal mélodique.
La titre track débarque : « Virus » attaque fort, un bien bon gros riff bien métal, quelques ‘beat’ façon E type sonnent bien ; les chœurs me rappellent le projet Dreamquest de notre Italien préféré Luca Turilli. Ben dans sa façon de chanter me rappelle la chanson ‘Reckless’ du film ‘Rock Star’. Un titre très métal est pas mal complexe qui fait aussi penser à Gamma Ray. Bon j’averti de suite ceux qui voudraient commencer à ouvrir leur gueule et critiquer, car si Heavenly a souvent été présenté comme un sale plagia d’Helloween et autre Gamma Ray, pour moi tout ceci n’est que foutaise car certes l’influence y est (Ben est un fan de ces groupes là) mais l’identité du groupe est bien présente donc ah bon entendeur… Pour revenir à nos moutons, voici un titre où encore le refrain est très bon et le groupe nous montre un visage plus agressif. « The power and fury” speed d’enfer et rappelle les meilleurs titres d’un ‘Sign of the winner’ en plus couillu. Certes plus conventionnel que les trois premiers, ce titre devrait à coup sur faire plaisir aux fans. Ben a encore très bien soigné son refrain très pompeux. A noter une chose étonnante un super solo de synthé très néoclassique réalisé par Olivier (l’explication est dans l’interview).
Alors si le titre précédant m’a moins emballé, voici celui qui m’a super étonné « Wasted time ». Début calme très bien chanté par un Ben qui utilise ici une voix posée assez rare. Bon riff heavy dans le plus pur esprit Heavenly gorgé de chœurs grandiose. On accélère le rythme dans un esprit Métal à la Manowar / Judas Priest. Ben prouve qu’il a fait de vrais progrès et là on est sous le charme, le premier invité et pas n’importe vient tout exploser : Tony Kakko (Sonata Arctica) nous sort un passage court mais monstrueux puis le refrain orgasmique tout comme le chant de Ben après, sur aiguë et agressif mais foutrement bandant. Alors là ils nous ont sorti l’artillerie lourde et ce qui est sur c’est que pour moi c’est le meilleur titre d’Heavenly tout simplement !!
Alors maintenant il va falloir assurer car là mes amis je suis sur le cul. « Bravery in the field » a donc la dure tache de suivre. Intro très néoclassique au synthé à la Stratovarius puis dans un speed heavy mélodique assure assez bien même si il ne marque pas trop tout comme le refrain que je trouve trop à la Keepers d’Helloween. Bon c’est vrai que venir après la tornade qu’on a eu n’est pas facile : un titre qui devrait plaire aux fans du groupe et faire effet sur scène. Par contre le solo de synthé exécuté par Kévin Codfert (Adagio) est sublime !!
Bonne intro pour « Liberty », puis ça part dans un speed mortel qui va faire plaisir aux headbangers. Les couplets calmes à la Gamma Ray passent bien avec un petit esprit hard rock très plaisant. Le refrain fait très guerrier entre Hammerfall et Freedom Call. Un titre qui ne casse pas des briques mais fait son effet. Attention là on a à faire à du gros « When the rain being to fall ». Oui c’est bien celui de Jermaine Jackson et Pia Zadora qui est repris en duo avec Tanja de Lullacry. Que dire si ce n’est Mortel !! En version métal ceci est un pur régal et le duo fonctionne à merveille.
Pour terminer « The prince of the world » nous offre le dernier plaisir speed, dans la plus pure veine Heavenly, un vrai régal. Un super bon titre de speed mélodique super bien interprété, qui comblera les fans de ce style. A noter une superbe fin au piano qui me rappelle Michel Polnareff.
Conclusion : Heavenly a enclenché la vitesse supérieure avec ce Virus. Plus direct, sans oublier les éléments de son identité, le groupe nous délivre sûrement ce qu’il sait faire de mieux actuellement avec des musiciens très doués et prouve que si vous les avez oublié il va falloir définitivement compter sur eux car avec un tel album Heavenly n’est plus un outsider !
On entre dans le vif du sujet avec « The dark memories » un super bon titre d’ouverture rythmé qui envoie des pieds. Le son est très bon, la production de Philip Colodetti (Shaaman, Rhapsody of fire) est impeccable mettant très bien en valeur la musique du groupe qui se veut plus direct. Le refrain est énorme, un vrai régal. Les solos sont très bien exécutés aussi bien par Olivier (à qui je lui trouve des influences Kiko Loureiro), que Charley plus rock n roll mais diablement efficace : une sacrée paire de gratteux. Bref un début en fanfare qui fait plaisir. Place au single « Spill blood on fire ». Dans un esprit plus ‘commercial’ ce mid tempo fait effet de suite avec sa mélodie entraînante et le chant délicieux d’un Ben qui a su lui aussi évoluer dans le bon sens. Là aussi le refrain est d’enfer et se retient sans effort. Un véritable tube de bon métal mélodique.
La titre track débarque : « Virus » attaque fort, un bien bon gros riff bien métal, quelques ‘beat’ façon E type sonnent bien ; les chœurs me rappellent le projet Dreamquest de notre Italien préféré Luca Turilli. Ben dans sa façon de chanter me rappelle la chanson ‘Reckless’ du film ‘Rock Star’. Un titre très métal est pas mal complexe qui fait aussi penser à Gamma Ray. Bon j’averti de suite ceux qui voudraient commencer à ouvrir leur gueule et critiquer, car si Heavenly a souvent été présenté comme un sale plagia d’Helloween et autre Gamma Ray, pour moi tout ceci n’est que foutaise car certes l’influence y est (Ben est un fan de ces groupes là) mais l’identité du groupe est bien présente donc ah bon entendeur… Pour revenir à nos moutons, voici un titre où encore le refrain est très bon et le groupe nous montre un visage plus agressif. « The power and fury” speed d’enfer et rappelle les meilleurs titres d’un ‘Sign of the winner’ en plus couillu. Certes plus conventionnel que les trois premiers, ce titre devrait à coup sur faire plaisir aux fans. Ben a encore très bien soigné son refrain très pompeux. A noter une chose étonnante un super solo de synthé très néoclassique réalisé par Olivier (l’explication est dans l’interview).
Alors si le titre précédant m’a moins emballé, voici celui qui m’a super étonné « Wasted time ». Début calme très bien chanté par un Ben qui utilise ici une voix posée assez rare. Bon riff heavy dans le plus pur esprit Heavenly gorgé de chœurs grandiose. On accélère le rythme dans un esprit Métal à la Manowar / Judas Priest. Ben prouve qu’il a fait de vrais progrès et là on est sous le charme, le premier invité et pas n’importe vient tout exploser : Tony Kakko (Sonata Arctica) nous sort un passage court mais monstrueux puis le refrain orgasmique tout comme le chant de Ben après, sur aiguë et agressif mais foutrement bandant. Alors là ils nous ont sorti l’artillerie lourde et ce qui est sur c’est que pour moi c’est le meilleur titre d’Heavenly tout simplement !!
Alors maintenant il va falloir assurer car là mes amis je suis sur le cul. « Bravery in the field » a donc la dure tache de suivre. Intro très néoclassique au synthé à la Stratovarius puis dans un speed heavy mélodique assure assez bien même si il ne marque pas trop tout comme le refrain que je trouve trop à la Keepers d’Helloween. Bon c’est vrai que venir après la tornade qu’on a eu n’est pas facile : un titre qui devrait plaire aux fans du groupe et faire effet sur scène. Par contre le solo de synthé exécuté par Kévin Codfert (Adagio) est sublime !!
Bonne intro pour « Liberty », puis ça part dans un speed mortel qui va faire plaisir aux headbangers. Les couplets calmes à la Gamma Ray passent bien avec un petit esprit hard rock très plaisant. Le refrain fait très guerrier entre Hammerfall et Freedom Call. Un titre qui ne casse pas des briques mais fait son effet. Attention là on a à faire à du gros « When the rain being to fall ». Oui c’est bien celui de Jermaine Jackson et Pia Zadora qui est repris en duo avec Tanja de Lullacry. Que dire si ce n’est Mortel !! En version métal ceci est un pur régal et le duo fonctionne à merveille.
Pour terminer « The prince of the world » nous offre le dernier plaisir speed, dans la plus pure veine Heavenly, un vrai régal. Un super bon titre de speed mélodique super bien interprété, qui comblera les fans de ce style. A noter une superbe fin au piano qui me rappelle Michel Polnareff.
Conclusion : Heavenly a enclenché la vitesse supérieure avec ce Virus. Plus direct, sans oublier les éléments de son identité, le groupe nous délivre sûrement ce qu’il sait faire de mieux actuellement avec des musiciens très doués et prouve que si vous les avez oublié il va falloir définitivement compter sur eux car avec un tel album Heavenly n’est plus un outsider !
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel d' Heavenly
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