Chronique

DREAM EVIL - UNITED / CENTURY MEDIA 2006

Les suédois de Dream Evil nous reviennent avec leur 4ème album, pour reprendre là où ils nous avaient laissé avec leur très bon ‘The book of heavy metal’. A noter quelques changements car Gus G (Firewind) à la guitare solo et Snowy Shaw (Ex Mercyful Fate King Diamond) à la batterie sont remplacés par Mark Black, et Pat Power aka Patrick J.
Allons suivre leurs nouvelles aventures de plus prés.
 
On commence par un bien bon « Fire ! Battle ! In metal » qui mettra tout le monde d’accord.
Un bon titre rentre-dedans, du pur heavy métal de grande facture. Je vous rassure (ou désespère) mais le groupe n’a rien de nouveau, ils nous font toujours leur bon heavy bien de chez eux. Quel plaisir de réécouter la voix de Niklas Isfeldt qui est super bonne. Le refrain est du pur refrain pour le live ! « United » poursuit sur un bon gros mid tempo qui sent sous les bras.
La prod est excellente (Frederik Nordstorm) comme toujours et les nouveaux membres n’ont pas à rougir face à leurs dignes prédécesseurs. Une nouvelle fois le refrain sera un plaisir à reprendre en live.
On réaccélère le rythme avec « Blind evil » qui fait plaisir. Cette fois-ci le refrain a des relents Hard rock bien sympathique (une marque de fabrique de Dream Evil).    
Poursuivons mes amis avec la très bonne et enjouée « Evilution » qui te fait taper du pied.
Un bon titre de heavy qui lorgne entre mid tempo et morceau envolé. De sacrés bons moments à l’écoute de ce titre, confirmés par un autre plus conventionnel « Let me out ».
N’empêche que, quand on est fan de heavy métal, on aime ce genre de titre téléphoné avec tous les clichés qui existent. Un petit break vient même se rajouter, histoire d’en remettre une couche avant le solo.
Nouveau mid tempo agrémenté de chœurs pour « Higher on fire » qui donne un côté guerrier sympa. Niklas donne vraiment une couleur exquise aux titres, ce qui est un vrai grand plus.  « Kingdom at war » reprend un côté plus couillu avec son gros riff. Là aussi le refrain sent le hard rock des 80’s. Certes, la variété n’est pas le fort du groupe mais sa qualité de composition, elle, est excellente.
Place à la ballade genre dans lequel le groupe est bien fort. « Love is blind » ne déroge pas à la règle. Débutant calmement, elle laisse place à une power ballade pleine d’énergie qui tombe à pic. « Falling » qui ne fait pas dans la dentelle, est speed tel un lapin au galop (hein !?) qui te remue le cul de fort belle manière. Pat Power aka Patrick J prouve qu’il tient méchamment bien sa place avec une performance fort honorable tout comme Mark Black qui sans être aussi virtuose que Gus délivre de bons solos.
« Back from the dead » vous donne encore droit à headbanger, même si plus heavy, votre chevelure volera moins intensément. Un autre hymne de bon true métal au refrain calibré.
La fin hurlée par un Niklas en transe est excellente et donne des frissons… Aaagrhh !! « Dommlord » continu toujours à fond les ballons pour un titre peut-être plus anecdotique mais foutrement efficace. La partie narrée semble totalement déjantée (on dirait Tobias Sammet qui fait le con) ce qui prouve le sérieux du groupe…
Pour terminer, une petite surprise avec « My number one » qui est une reprise de… du vainqueur de l’Eurovision 2005 : les grecs !!! Et pour bien faire, les ex membres Gus G et Snowy Shaw sont invités à ce petit délire qui franchement dépote bien. Un bon gros riff qui arrache et un refrain dansant. Extra pour un super titre qui donne la pêche et qui tue tout !!!
 
Vous en voulez encore ? Ok ça tombe bien car le groupe à prévu un mini cd avec 5 inédits !!
On continu donc « Calling your name » assez conventionnel donne un bon heavy sans grand plus mais bon pour des bonus on notera l’effort. « Dynamite » n’est pas une reprise de Scorpions mais un gros heavy méchant qui se fait respecter. On peut dire que là ça déménage ! Ca sent le caleçon bien rempli !
« Into the unknown » fait dans le heavy rock et se débrouille bien. On tape du pied et on se laisse prendre par sa simplicité et son efficacité. « I will never » débute comme une ballade du style Hammerfall (on pense à Glory to the brave) puis dans un heavy mélodique continu, ce bon titre agréable et plus posé. Niklas fait encore des merveilles avec sa voix dans un superbe refrain avec quelques chœurs qui rendent mystique cette chanson.
Pour finir cette fois-ci définitivement, « Vengeance » rappelle les grands noms du heavy des 80’s avec son riff basique puis envoi la poudre et clos de belle manière ce 4ème album ! 
 
Conclusion : Dream Evil continu sa route avec succès et prouve si besoin en était qu’il est un très grand du métal actuel. Bref, encore rien à reprocher alors autant en profiter ! Par contre super sympa ce mini cd : une très bonne initiative !
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel de Dream Evil
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