Chronique
SPOCK'S BEARD - BEST OF / Spv 2006
Ce groupe de rock progressif, qui a vu le jour en 1992 à l’initiative des deux frères Morse, Neal au chant et Al à la guitare, sortent leur neuvième album en 14 ans, période durant laquelle ils ont prit soin de rallier un noyau dur conséquent de publique fidèle. Aujourd’hui parti, Neal a été remplacé au chant par le batteur Nick D’Virgilio.
« On a perfect day » ouvre l’album avec clavier et guitare lourde, ce titre est agréable, et s’étalant sur presque 8 minutes, nous laisse entrevoir les belles dispositions du combo.
Moment instrumental pour « Skeletons at the feast », avec certains passages presque electro par moments.
« Is that love » me ferait presque penser à un titre des Beatles en 2006 avec guitares saturées et batterie pêchue. « All that’s left », ballade progressive vient caler une courte pause bien sympathique.
Avec « With your kiss », le groupe nous propose la première des deux sagas de leur album, titre de presque 12 minutes ; changements de rythme, chaque musicien fait étalage de ses talents tour à tour, les plaisirs sont divers et variés, un bazar organisé et maîtrisé !
« Sometimes they say, sometimes they go » se présente comme un titre progressif, enrichi de sonorités bluesy.
« The slow crash landing man » ne me fait pas plus d’effet que ça, je le trouve un peu mou et monotone, malgré une guitare aussi présente que touchante dans ses interventions solos. « Wherever you stand », titre bien rock, avec tout ce qu’il faut que ça groove parfaitement, est bien là pour me remettre d’aplomb, avec une voix bien entraînante du batteur qui gère aussi bien son chant que son instrument, ce qui méritait d’être souligné.
« Hereafter », charmante ballade au piano qui ferait déprimer les plus joyeux, est vraiment magnifique. « As far as the mind can see » est une histoire qui s’étend sur 4 plages, comme pour « with your kiss ». La recette est la suivante : on mélange un peu tout, et le challenge est de faire en sorte que tout s’assemble avec goût ; et je trouve qu’ils font ça plutôt bien, les bougres !
« Rearranged », dernier titre, nous induit en erreur durant deux minutes en se faisant passer pour une ballade, puis on passe aux choses sérieuses ; un rock progressif calibré qui est là pour filer la pêche, avec une bonne dose d’émotions, essentiellement dues au chant, vraiment excellent, les claviers appuyant le tout par ses interventions idéalement placées.
Conclusion : Un bon album, pour ceux qui ne pensent pas que le progressif n’appartient qu’au métal. Voici un groupe à découvrir, car encore confidentiel en France, malgré déjà de nombreux albums à son actif.
« On a perfect day » ouvre l’album avec clavier et guitare lourde, ce titre est agréable, et s’étalant sur presque 8 minutes, nous laisse entrevoir les belles dispositions du combo.
Moment instrumental pour « Skeletons at the feast », avec certains passages presque electro par moments.
« Is that love » me ferait presque penser à un titre des Beatles en 2006 avec guitares saturées et batterie pêchue. « All that’s left », ballade progressive vient caler une courte pause bien sympathique.
Avec « With your kiss », le groupe nous propose la première des deux sagas de leur album, titre de presque 12 minutes ; changements de rythme, chaque musicien fait étalage de ses talents tour à tour, les plaisirs sont divers et variés, un bazar organisé et maîtrisé !
« Sometimes they say, sometimes they go » se présente comme un titre progressif, enrichi de sonorités bluesy.
« The slow crash landing man » ne me fait pas plus d’effet que ça, je le trouve un peu mou et monotone, malgré une guitare aussi présente que touchante dans ses interventions solos. « Wherever you stand », titre bien rock, avec tout ce qu’il faut que ça groove parfaitement, est bien là pour me remettre d’aplomb, avec une voix bien entraînante du batteur qui gère aussi bien son chant que son instrument, ce qui méritait d’être souligné.
« Hereafter », charmante ballade au piano qui ferait déprimer les plus joyeux, est vraiment magnifique. « As far as the mind can see » est une histoire qui s’étend sur 4 plages, comme pour « with your kiss ». La recette est la suivante : on mélange un peu tout, et le challenge est de faire en sorte que tout s’assemble avec goût ; et je trouve qu’ils font ça plutôt bien, les bougres !
« Rearranged », dernier titre, nous induit en erreur durant deux minutes en se faisant passer pour une ballade, puis on passe aux choses sérieuses ; un rock progressif calibré qui est là pour filer la pêche, avec une bonne dose d’émotions, essentiellement dues au chant, vraiment excellent, les claviers appuyant le tout par ses interventions idéalement placées.
Conclusion : Un bon album, pour ceux qui ne pensent pas que le progressif n’appartient qu’au métal. Voici un groupe à découvrir, car encore confidentiel en France, malgré déjà de nombreux albums à son actif.
Note : 7/10
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