Chronique

Nouveaux venus sur la scène Heavy métal les Suédois de Dawn Of Silence nous sortent leur premier album directement influencé par les géants d’Iron Maiden.
 
Dès les premières notes de « Hands of fate » la ressemblance avec la vierge de fer est inévitable,  tant on croirait entendre la bande à Steve Harris. Niveau voix, Patrick Johansson ne réédite pas les exploits de Bruce Dickinson, non sa voix plus aiguë évite ça, par contre elle semble assez approximative. Le refrain me rappelle Jacobs Dream un combos Américain lui aussi déjà fortement influencé par Iron Maiden.  Un début, qui même s’il est entraînant, laisse perplexe. « Out of time » poursuit sans apporter plus de bonne chose, ah si ! Une inspiration Hammerfall, il faut dire aussi pour leur défense que le groupe est très jeune (moyenne d’âge : 22 ans). On se laisse prendre par un bon refrain péchu mais tout ça semble déjà mille fois entendu.
« Point of no return » reprend là où les choses ne se sont pas vraiment arrêtées. Je trouve que là ça fait beaucoup abusé. Ça me rappelle le tout premier album d’Edguy (Kingdom of desire) que je trouve sympa par contre là… on passe volontiers. Gros riff rentre dedans à la Primal Fear pour « Long time dead » niveau originalité toujours rien de neuf, ce qui peut passer quand derrière il y a quelque chose… bref on oublie même si on se prend au jeu quelques secondes.     
« Moment of weakness » reprend ce côté Edguy mollasson. Hum ! Que c’est lassant à force.
« Fire & ice » n’est pas une reprise d’Yngwie Malmsteen, ni même d’Iron Maiden tant on pourrait croire quelle sort de Powerslave. En gros un nouveau coup pour rien.
« Misguided life » et son riff à la Primal Fear, bien bon par contre il n’y a que ça. « Midnight » va-t-il sauver les meubles… non pas plus que les autres avec son intro à la Maiden, Hey Mr Harris il y a plagia là ! Faites quelque chose ! 
Si vous aimez les clichés bien métal « Seeker of truth » est faite pour vous. Il ne manque plus qu’un chant moins ‘faux’ et on se croirait dans un tribute band des stars du Heavy.
Et il y en a encore ! Aller un petit « Dark secrets » tiens ! On ne la pas entendue plus tôt celle là, ah non on dirait, bon passons. « Seven gates » ah s’ils veulent en prendre un pour sauter pas de soucis (oh la je suis méchant, mais j’en peux plus d’eux). Bon alors déjà entendu déjà vu, aller on passe.
On fini par « Fear of life » une sorte de Fear of the dark en plus… rien du tout, pas une once de plaisir et pourtant je suis fan de heavy métal mais là même pas une demi molle, ça bande grave mou !! A oublier très vite !
 
Conclusion : pour un premier album on est loin du chef d’œuvre. Des influences trop irritantes, des approximations au niveau du jeu et de la prod : bref un condensé d’influences de valeur sur du heavy actuel mais sans saveur.