Chronique
WINTERLAND - THE SNOW BEGINS TO FALL / Autoproduction 2007
Jeune groupe de speed metal parisien, Winterland est composé de six musiciens, à savoir Adrien (chant), Cyrille & Fabrice (guitares), Guillaume (claviers), Benoist (basse) et Paulo (batterie). Après voir écumé quelques dates de concerts dans la capitale et étant actif dans la promotion de la scène metal française (certains membres font partie du site Angel Symphony), le groupe sort enfin son EP. Et même si ce « The Snow Begins To Fall » est leur première œuvre, les « Wintermen » ont voulu mettre les petits plats dans les grands (pochette originale, photos promos sylées, site et forum internet, très bon son pour un premier EP) . Avec plus ou moins de réussite. Etat des lieux
Chez les Seigneurs Du Metal, nous ne sommes pas du genre à descendre facilement des groupes qu’ils soient amateurs, français ou quand il s’agit d’amis. Au contraire même ! Et ici c’est le cas justement. Je qualifierai donc ma critique de « critique à objectivité relative »
On démarre donc cet EP avec « The snow begins to fall… » qui est une instru, dans la pure tradition des intros d’album de speed metal, à savoir une prédominance orchestrale (synthé) accompagnée de piano et de guitare. Le calme avant la tempête … de neige bien évidemment. Car en effet, le riff puissant et rapide de « Forever and ever » prend le relais. Un riff bien rythmé grâce Paulo et Benoist qui accentuent cette mélodie guitares/synthé très entraînante. La voix d’Adrien se rajoute et son timbre colle tout à fait au morceau et au style du groupe. Des chœurs sont également présents, mais un poil légers (sous mixés ?) et n’auraient pas été inutiles sur le refrain également. S’en suivent des soli de claviers et de guitares, toujours dans la pure tradition speed metal. Belle maîtrise des solistes en tout cas. Le morceau suivant, aussi surprenant que cela puisse paraître, est déjà l’hymne du groupe. Comment est-ce possible alors que l’EP n’est pas encore sorti ?
Tout simplement par le net (non pas par piratage, mais via le site du groupe et celui d’Angel Symphony), mais surtout par les concerts donnés par le groupe. Ce titre, « Kill for life », s’est donc imposé de lui-même, et en l’ayant vu sur scène, sa version studio confirme ce statut de titre-phare. Un titre entêtant, dans le bon sens du terme, à la fois par sa mélodie mais aussi par son refrain épique et taillé à 100% pour la scène. Les chœurs sont cette fois-ci beaucoup plus présents et le morceau gagne donc en profondeur et en puissance. Le seul reproche que je ferai concerne la longueur du morceau, qui, je pense, fait une bonne minute de trop. Mais bon, peut-on vraiment reprocher à un jeune groupe de vouloir en mettre plein la vue ? A noter également encore un très bon solo à la fois technique, mélodique et rapide de Guillaume aux claviers.
On enchaîne avec une chanson assez « surprenante ». En effet, « Memory » commence telle une ballade typique, c’est à dire un démarrage au piano accompagné de la voix posée d’Adrien, très fin et subtil. Puis, le morceau se transforme en doux midtempo avec l’ajout des grattes, basse et batterie. Et c’est après cela que la « surprise » apparaît, le solo de Cyrille et suivi par un solo de synthé au son strident ainsi qu’une rythmique à la double pas bien rendu. La fin de ce passage s’améliore et Adrien refait son apparition pour une seconde partie qui reprend la première mais en boostée, pour finir tel que le morceau avait commencé : piano et voix douce d’Adrien, suivi d’un midtempo enlevé.
L’idée en elle-même n’était certainement pas mauvaise, mais la transition entre les deux parties va déstabiliser plus d’un auditeur. Peut-être que le groupe n’a pas voulu se risquer avec une ballade classique, mais au final ce risque aurait peut-être été moins « casse gueule » que le morceau final. On revient en terrain connu avec « I wish ». C’est finalement le seul titre de l’EP qui m’aura fait penser à Sonata Arctica (cf. interview), par le début claviers/guitares (« Respect the wilderness ») et également le solo en milieu de chanson, toujours aux synthés. Un bon track tout de même, propre, mélodique, voire même planant avec une très bonne fin de morceau (chant). On clôture ce « The Snow Begins To Fall » avec « … And this will never end » qui est, vous l’aurez compris, l’outro direct de la première piste de cet EP. Toute en douceur, elle met fin à ce voyage en contrées enneigées de belle manière.
Conclusion : A part quelques petites faiblesses (chœurs sous exploités, son de batterie peu mis en avant), l’essai est transformé pour Winterland qui réussit à faire un album cohérent (hormis peut-être le passage « bizarre » dans « Memory ») et qui arrive surtout à retranscrire une atmosphère (ici hivernale), chose peu évidente pour une première fois. A découvrir sur scène (en concert le 28/01/07 au Fallenfest, Paris).
Secret SFred
Chez les Seigneurs Du Metal, nous ne sommes pas du genre à descendre facilement des groupes qu’ils soient amateurs, français ou quand il s’agit d’amis. Au contraire même ! Et ici c’est le cas justement. Je qualifierai donc ma critique de « critique à objectivité relative »
On démarre donc cet EP avec « The snow begins to fall… » qui est une instru, dans la pure tradition des intros d’album de speed metal, à savoir une prédominance orchestrale (synthé) accompagnée de piano et de guitare. Le calme avant la tempête … de neige bien évidemment. Car en effet, le riff puissant et rapide de « Forever and ever » prend le relais. Un riff bien rythmé grâce Paulo et Benoist qui accentuent cette mélodie guitares/synthé très entraînante. La voix d’Adrien se rajoute et son timbre colle tout à fait au morceau et au style du groupe. Des chœurs sont également présents, mais un poil légers (sous mixés ?) et n’auraient pas été inutiles sur le refrain également. S’en suivent des soli de claviers et de guitares, toujours dans la pure tradition speed metal. Belle maîtrise des solistes en tout cas. Le morceau suivant, aussi surprenant que cela puisse paraître, est déjà l’hymne du groupe. Comment est-ce possible alors que l’EP n’est pas encore sorti ?
Tout simplement par le net (non pas par piratage, mais via le site du groupe et celui d’Angel Symphony), mais surtout par les concerts donnés par le groupe. Ce titre, « Kill for life », s’est donc imposé de lui-même, et en l’ayant vu sur scène, sa version studio confirme ce statut de titre-phare. Un titre entêtant, dans le bon sens du terme, à la fois par sa mélodie mais aussi par son refrain épique et taillé à 100% pour la scène. Les chœurs sont cette fois-ci beaucoup plus présents et le morceau gagne donc en profondeur et en puissance. Le seul reproche que je ferai concerne la longueur du morceau, qui, je pense, fait une bonne minute de trop. Mais bon, peut-on vraiment reprocher à un jeune groupe de vouloir en mettre plein la vue ? A noter également encore un très bon solo à la fois technique, mélodique et rapide de Guillaume aux claviers.
On enchaîne avec une chanson assez « surprenante ». En effet, « Memory » commence telle une ballade typique, c’est à dire un démarrage au piano accompagné de la voix posée d’Adrien, très fin et subtil. Puis, le morceau se transforme en doux midtempo avec l’ajout des grattes, basse et batterie. Et c’est après cela que la « surprise » apparaît, le solo de Cyrille et suivi par un solo de synthé au son strident ainsi qu’une rythmique à la double pas bien rendu. La fin de ce passage s’améliore et Adrien refait son apparition pour une seconde partie qui reprend la première mais en boostée, pour finir tel que le morceau avait commencé : piano et voix douce d’Adrien, suivi d’un midtempo enlevé.
L’idée en elle-même n’était certainement pas mauvaise, mais la transition entre les deux parties va déstabiliser plus d’un auditeur. Peut-être que le groupe n’a pas voulu se risquer avec une ballade classique, mais au final ce risque aurait peut-être été moins « casse gueule » que le morceau final. On revient en terrain connu avec « I wish ». C’est finalement le seul titre de l’EP qui m’aura fait penser à Sonata Arctica (cf. interview), par le début claviers/guitares (« Respect the wilderness ») et également le solo en milieu de chanson, toujours aux synthés. Un bon track tout de même, propre, mélodique, voire même planant avec une très bonne fin de morceau (chant). On clôture ce « The Snow Begins To Fall » avec « … And this will never end » qui est, vous l’aurez compris, l’outro direct de la première piste de cet EP. Toute en douceur, elle met fin à ce voyage en contrées enneigées de belle manière.
Conclusion : A part quelques petites faiblesses (chœurs sous exploités, son de batterie peu mis en avant), l’essai est transformé pour Winterland qui réussit à faire un album cohérent (hormis peut-être le passage « bizarre » dans « Memory ») et qui arrive surtout à retranscrire une atmosphère (ici hivernale), chose peu évidente pour une première fois. A découvrir sur scène (en concert le 28/01/07 au Fallenfest, Paris).
Secret SFred
Critique : Lionel
Note : 7/10
Site du groupe : Site officiel de Winterland
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