Chronique
GENIUS (ROCK OPERA) - EPISODE 3: THE FINAL SURPRISE / Frontiers Records 2007
Daniele Liverani nous offre ici le dernier volet de ce rock opéra assez atypique. En effet, pour ceux qui ne le savent pas ce rock opéra évolue dans un univers progressif, c'est-à-dire un poil complexe et pas mal travaillé. Pour ce dernier épisode, seul Daniel Gieldenlow (Pain of salvation) a été sauvé. Le reste : que des nouveaux, la plupart venant du label de production Frontiers (économies ou promotion, voire les deux, qui sait ?!). Les chanteurs sont donc : Jorn Lande (ex Masterplan), Toby Hitchcock (Pride of lions), la douce Andrea Datwyler (Lunatica), mais aussi DC Cooper (Silent Force) et Eric Martin (Mr Big). Pour les musiciens, c’est pas mal du tout aussi : Philip Bynoe (Steve Vai) pour la narration, Dario Ciccioni (Khymera) à la batterie, Oliver Hartmann (ex At Vance) pour les chœurs, et Daniele Liverani à la guitare / basse et synthé. Les présentations sont finies, que la surprise finale débute !
On attaque avec des bruits électroniques, une nappe de clavier et une narration pour ce premier titre qu’est « Toy Warehouse ». Morceau qui fait pas moins de 7min30 quand même. Un break, puis on rentre dans le vif du sujet avec des chœurs et une Dario à la batterie totalement déjanté, suivi de près par le reste de la troupe. Le refrain est porteur et nous fait glisser de notes en notes sur cette ambiance musicale assez complexe, remplie de contretemps.
On poursuit avec « No more chances » qui me fait penser à du At Vance période ‘Heart of steel’. Quel bonheur ! Le plus c’est que Jorn s’occupe des vocaux et met la pleine puissance et met la barre très haute niveau chant. Ca change de ses projets solos tous mous.
Pour ma part, voilà LE morceau de l’album. Vous me direz oui mais ce n’est pas le plus puissant, le plus ci, le plus ça… Moi je vous dis que sur cette ballade de 11minutes « Save me from my destiny », le chant d’Andrea est formidable et la musique est somptueuse. Je vous explique. L’intro est faite au piano, avec des chœurs légers en fond, puis vient se greffer cette douce voix mélodieuse et apaisante. D’autres chants d’homme viennent se greffer pour embellir cette musique. Un bon solo de guitare, où la mélodie prend le pas sur la technicité, un passage chanté, puis arrive le moment de bonheur. Environ trois minutes où la magie de la musique festive symphonique des plus grands orchestres prend le dessus, et nous ramène dans le passé avec un peu d’imagination. Certes, la narration gène un poil avant le lancement de ce passage mais quelle magie quand ça commence ! Brillant tout simplement.
Changement de registre et retour au prog power metal avec « Alive and safe » qui n’innove quand même pas de masses et ne nous offre rien de nouveau même si la performance vocale est appréciable. Par contre avec « Jump from this train » où le duo DC Cooper / Daniel Gildenlow le registre est plus poussé, plus osé. On est passé dans un domaine plus extrême où la puissance est de rigueur. Un vrai plaisir surtout quand le chant est de forte qualité.
« Let me live » est un morceau dans le style de déjà vu. Vous savez cette sensation de voir quelque chose que vous connaissez et que vous voyez ou entendez ce répéter. Et bien c’est le cas. Attention, je n’ai pas dit que le morceau était mauvais, loin de là, mais il n’n’innove pas des plus.
Synthés en avant et guitare agressive pour « Inside these memories » qui est un titre plus posé est un peu plus sombre de part ses chœurs et une basse un peu plus mise en avant. Vous rêvez de moments calmes, vous avez une âme sensible ? Alors ce « I die » est pour vous. Vous avez devinez, une nouvelle ballade nous est proposée, piano en avant appuyé par une batterie et une guitare légères. Il y a des personnes qui savent écrire de belles ballades, d’autres pas. Ici, Daniele Liverani connaît bien la recette à lover.
Pour « Back to life again » on revient dans un tempo plus pêchu et plus dynamique ce qui fait un bien fou et me redonne la patate. Mais la suite n’est pas de moindre car dans « Dream in liberty »Toby Hitchcock nous offre sur un morceau très prog une plus que correcte performance vocale histoire de montrer que lui aussi à du talent.
Et voilà le ending de la trilogie avec le titre éponyme « The final surprise ». Autant dire que Daniele ne nous laisse pas sur notre fin car ce morceau est vraiment superbe : ouverture avec le synthé, la batterie et surtout la performance de Dario est impressionnante, les chœurs de Oliver… le tout donne un effet de hors norme et de très appréciable. Un final regroupant tous les participants (quasiment). La fin : un récit nous permettant de comprendre le final de l’histoire.
Conclusion : un album qui vaut son pesant de cacahuètes et qui mérite le détour. N’étant pas fan de progressif en général j’ai été bluffé par cet album qui est varié, et est bourré d’artistes de talent.
On attaque avec des bruits électroniques, une nappe de clavier et une narration pour ce premier titre qu’est « Toy Warehouse ». Morceau qui fait pas moins de 7min30 quand même. Un break, puis on rentre dans le vif du sujet avec des chœurs et une Dario à la batterie totalement déjanté, suivi de près par le reste de la troupe. Le refrain est porteur et nous fait glisser de notes en notes sur cette ambiance musicale assez complexe, remplie de contretemps.
On poursuit avec « No more chances » qui me fait penser à du At Vance période ‘Heart of steel’. Quel bonheur ! Le plus c’est que Jorn s’occupe des vocaux et met la pleine puissance et met la barre très haute niveau chant. Ca change de ses projets solos tous mous.
Pour ma part, voilà LE morceau de l’album. Vous me direz oui mais ce n’est pas le plus puissant, le plus ci, le plus ça… Moi je vous dis que sur cette ballade de 11minutes « Save me from my destiny », le chant d’Andrea est formidable et la musique est somptueuse. Je vous explique. L’intro est faite au piano, avec des chœurs légers en fond, puis vient se greffer cette douce voix mélodieuse et apaisante. D’autres chants d’homme viennent se greffer pour embellir cette musique. Un bon solo de guitare, où la mélodie prend le pas sur la technicité, un passage chanté, puis arrive le moment de bonheur. Environ trois minutes où la magie de la musique festive symphonique des plus grands orchestres prend le dessus, et nous ramène dans le passé avec un peu d’imagination. Certes, la narration gène un poil avant le lancement de ce passage mais quelle magie quand ça commence ! Brillant tout simplement.
Changement de registre et retour au prog power metal avec « Alive and safe » qui n’innove quand même pas de masses et ne nous offre rien de nouveau même si la performance vocale est appréciable. Par contre avec « Jump from this train » où le duo DC Cooper / Daniel Gildenlow le registre est plus poussé, plus osé. On est passé dans un domaine plus extrême où la puissance est de rigueur. Un vrai plaisir surtout quand le chant est de forte qualité.
« Let me live » est un morceau dans le style de déjà vu. Vous savez cette sensation de voir quelque chose que vous connaissez et que vous voyez ou entendez ce répéter. Et bien c’est le cas. Attention, je n’ai pas dit que le morceau était mauvais, loin de là, mais il n’n’innove pas des plus.
Synthés en avant et guitare agressive pour « Inside these memories » qui est un titre plus posé est un peu plus sombre de part ses chœurs et une basse un peu plus mise en avant. Vous rêvez de moments calmes, vous avez une âme sensible ? Alors ce « I die » est pour vous. Vous avez devinez, une nouvelle ballade nous est proposée, piano en avant appuyé par une batterie et une guitare légères. Il y a des personnes qui savent écrire de belles ballades, d’autres pas. Ici, Daniele Liverani connaît bien la recette à lover.
Pour « Back to life again » on revient dans un tempo plus pêchu et plus dynamique ce qui fait un bien fou et me redonne la patate. Mais la suite n’est pas de moindre car dans « Dream in liberty »Toby Hitchcock nous offre sur un morceau très prog une plus que correcte performance vocale histoire de montrer que lui aussi à du talent.
Et voilà le ending de la trilogie avec le titre éponyme « The final surprise ». Autant dire que Daniele ne nous laisse pas sur notre fin car ce morceau est vraiment superbe : ouverture avec le synthé, la batterie et surtout la performance de Dario est impressionnante, les chœurs de Oliver… le tout donne un effet de hors norme et de très appréciable. Un final regroupant tous les participants (quasiment). La fin : un récit nous permettant de comprendre le final de l’histoire.
Conclusion : un album qui vaut son pesant de cacahuètes et qui mérite le détour. N’étant pas fan de progressif en général j’ai été bluffé par cet album qui est varié, et est bourré d’artistes de talent.
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site officiel de GENIUS
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