Chronique
REBEL MEETS REBEL - REBEL MEETS REBEL / Locomotive Records 2007
Projet réunissant 3 ex-membres de Pantera, plus le chanteur David Allan Coe (plutôt célèbre dans le monde de la country). Ce groupe développe par conséquent un style propre et particulier que l’on pourrait qualifier de Metal-Country à tendance sudiste, qui fait aujourd’hui figure d’hommage posthume rendu à Dimebag Darrell.
On commence par « Nothin’ to lose », avec en introduction les cris (de plaisir ou de complainte ?) d’une femme. Puis ça démarre comme prévu dans un assemblage sonore bien métal, mais une voix atypique et forcée, qui sonne, comme on l’aurait deviné, country. « Rebel meets rebel » démarre toutes mélodies en avant, puis on reste dans le style présenté ci-dessus, avec du violon en prime. Introduction très piano-bar pour « Cowboys do more dope », puis retour au métal, décidément, ce style, peu commun, passe plutôt bien, pour peu que l’on accroche à l’opposition musique/voix spécifique de Coe. L'instrumental acoustique « Panfilo » tend parfois franchement vers le flamenco. Moment bien métal avec « Heart worn highway » avec sa guitare omniprésente se mélangeant admirablement bien avec la voix, adaptée semble-t-il, pour l’occasion. « One nite stands » revient au rock sudiste, mais en y injectant une bonne dose de groove du plus bel effet. On poursuit avec « Arizona Rivers » ballade sympa, mais sans plus. « Get outta my life » revient à des choses plus sérieuses, plus violentes, plus brutales, avec quelques relents de Pantera par moments… « Cherokee Cry », reste sur le même rythme, puis vaut également le coup pour ses paroles, vibrant hommage aux Indiens d’Amérique… « Time » et « No compromise » nous offre un petit retour aux sources pour feu Dimebag Darrell ; du bon heavy métallique de derrière les fagots. « N.Y.C Streets » clôture l’album, petite ballade sans prétention, peut-être un peu longue.
Conclusion : Un bon petit album, qui offre en plus l’avantage d’être original par ce mélange Country/Metal/Groove/Rock n’ Roll. Et l’originalité, comme chacun sait n’est pas la qualité première de tous les groupes. Je dirai donc un album qui mérite au moins d’être écouté.
On commence par « Nothin’ to lose », avec en introduction les cris (de plaisir ou de complainte ?) d’une femme. Puis ça démarre comme prévu dans un assemblage sonore bien métal, mais une voix atypique et forcée, qui sonne, comme on l’aurait deviné, country. « Rebel meets rebel » démarre toutes mélodies en avant, puis on reste dans le style présenté ci-dessus, avec du violon en prime. Introduction très piano-bar pour « Cowboys do more dope », puis retour au métal, décidément, ce style, peu commun, passe plutôt bien, pour peu que l’on accroche à l’opposition musique/voix spécifique de Coe. L'instrumental acoustique « Panfilo » tend parfois franchement vers le flamenco. Moment bien métal avec « Heart worn highway » avec sa guitare omniprésente se mélangeant admirablement bien avec la voix, adaptée semble-t-il, pour l’occasion. « One nite stands » revient au rock sudiste, mais en y injectant une bonne dose de groove du plus bel effet. On poursuit avec « Arizona Rivers » ballade sympa, mais sans plus. « Get outta my life » revient à des choses plus sérieuses, plus violentes, plus brutales, avec quelques relents de Pantera par moments… « Cherokee Cry », reste sur le même rythme, puis vaut également le coup pour ses paroles, vibrant hommage aux Indiens d’Amérique… « Time » et « No compromise » nous offre un petit retour aux sources pour feu Dimebag Darrell ; du bon heavy métallique de derrière les fagots. « N.Y.C Streets » clôture l’album, petite ballade sans prétention, peut-être un peu longue.
Conclusion : Un bon petit album, qui offre en plus l’avantage d’être original par ce mélange Country/Metal/Groove/Rock n’ Roll. Et l’originalité, comme chacun sait n’est pas la qualité première de tous les groupes. Je dirai donc un album qui mérite au moins d’être écouté.
Note : 7/10
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