Chronique
MNEMIC - PASSENGER / Nuclear Blast 2007
Les danois sont de retour pour leur 3ème album mais surtout le premier avec son nouveau chanteur le Français Guillaume Bideau (Ex Scarve) qui vient donc donner sa voix et ses tripes à cette révélation Métal.
On débute par « Humanaut » un titre ultra violent directement inspiré des oeuvres de Strapping Young Lad. Un début court mais diaboliquement intense ! « In the nothingness black » se fait plus proche du style Trash hardcore death mélodique et Guillaume s’en tire avec les honneurs même si je trouve son chant un peu trop hurlé et simpliste. Le refrain plus mélodique est très agréable à écouter. Les quelques sonorités indus rappelle Fear Factory (ainsi que la musique).
Petit bijou dans le style avec « Meaningless » qui se veut plus ‘mélodique’. Ecrit en collaboration avec Roy Z (Rob Halford, Bruce Dickinson, Rob Rock…) ce titre montre un visage moins sauvage. Guillaume avec son chant clair est très bon et le refrain est un vrai régal. Pour moi le titre de l’album. « Psykorgasm » reprend le style plus brute du groupe où l’ombre de Fear Factory est que plus présente. Encore une fois même si le groupe n’invente pas grand chose force est de constater que leur musique est fort agréable.
« Pigfuck » rentre dans le lard avec toujours cette ombre d’un Strapping Young Lad présente comme si Mr Devin Townsend était venu les conseiller. Très lourde et sombre elle nous transporte dans des contrées malsaines et lugubres fort plaisantes. « In control » est en réalité le premier titre composé entièrement par Guillaume himself. Une belle preuve de la volonté du groupe de prendre un membre à part entière et pas seulement un intervenant de ‘luxe’. Un titre un peu différent, plus chanté que hurlé, et plus ‘rock n roll’. Un bon petit titre à se mettre sous la dent.
« Electric i’d hypocrisy » reprend le style que le groupe joue habituellement. De bonnes mélodies de lead guitare viennent embellir ce titre. Une nouvelle preuve du talent reconnu de ce combos Danois. « Stuck here » part sur de grandes envolées de double grosse caisse, qui martèle vos oreilles. Toujours empreint de quelques relents connus, Mnemic n’oublie pas des passages plus personnels. Par contre elle a tendance à devenir un peu lourde sur la fin.
« What’s left » continue toujours dans la même veine et alterne avec brio des passages chants hurlés / chants clairs. Un bien bon titre.
Si vous en voulez encore « Shape of the formless » poursuit sans grand changement. Toujours aussi entêtant et bourrin Mnemic nous essaime de véritables coups de marteau à chaque intervention. Guillaume s’égosille réellement ici même (aie les cordes vocales).
On termine par « The eye on your back » plus ‘soft’ elle permet de souffler presque un peu. Un titre plus lourd qui clôture cette tornade organisée et de qualité. A noter une très jolie fin au piano soft et reposante.
Conclusion : les Danois nous ont pondu un bien bon album même si à force le chant peut irriter. En bref de bonne qualité, à développer et un bon choix de chanteur. L’avenir leur appartient désormais.
On débute par « Humanaut » un titre ultra violent directement inspiré des oeuvres de Strapping Young Lad. Un début court mais diaboliquement intense ! « In the nothingness black » se fait plus proche du style Trash hardcore death mélodique et Guillaume s’en tire avec les honneurs même si je trouve son chant un peu trop hurlé et simpliste. Le refrain plus mélodique est très agréable à écouter. Les quelques sonorités indus rappelle Fear Factory (ainsi que la musique).
Petit bijou dans le style avec « Meaningless » qui se veut plus ‘mélodique’. Ecrit en collaboration avec Roy Z (Rob Halford, Bruce Dickinson, Rob Rock…) ce titre montre un visage moins sauvage. Guillaume avec son chant clair est très bon et le refrain est un vrai régal. Pour moi le titre de l’album. « Psykorgasm » reprend le style plus brute du groupe où l’ombre de Fear Factory est que plus présente. Encore une fois même si le groupe n’invente pas grand chose force est de constater que leur musique est fort agréable.
« Pigfuck » rentre dans le lard avec toujours cette ombre d’un Strapping Young Lad présente comme si Mr Devin Townsend était venu les conseiller. Très lourde et sombre elle nous transporte dans des contrées malsaines et lugubres fort plaisantes. « In control » est en réalité le premier titre composé entièrement par Guillaume himself. Une belle preuve de la volonté du groupe de prendre un membre à part entière et pas seulement un intervenant de ‘luxe’. Un titre un peu différent, plus chanté que hurlé, et plus ‘rock n roll’. Un bon petit titre à se mettre sous la dent.
« Electric i’d hypocrisy » reprend le style que le groupe joue habituellement. De bonnes mélodies de lead guitare viennent embellir ce titre. Une nouvelle preuve du talent reconnu de ce combos Danois. « Stuck here » part sur de grandes envolées de double grosse caisse, qui martèle vos oreilles. Toujours empreint de quelques relents connus, Mnemic n’oublie pas des passages plus personnels. Par contre elle a tendance à devenir un peu lourde sur la fin.
« What’s left » continue toujours dans la même veine et alterne avec brio des passages chants hurlés / chants clairs. Un bien bon titre.
Si vous en voulez encore « Shape of the formless » poursuit sans grand changement. Toujours aussi entêtant et bourrin Mnemic nous essaime de véritables coups de marteau à chaque intervention. Guillaume s’égosille réellement ici même (aie les cordes vocales).
On termine par « The eye on your back » plus ‘soft’ elle permet de souffler presque un peu. Un titre plus lourd qui clôture cette tornade organisée et de qualité. A noter une très jolie fin au piano soft et reposante.
Conclusion : les Danois nous ont pondu un bien bon album même si à force le chant peut irriter. En bref de bonne qualité, à développer et un bon choix de chanteur. L’avenir leur appartient désormais.
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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