Chronique

MEDEA - ROOM XVII / Snakebit Records 2005

Medea, encore un rock opera parmi tant d'autres! Ce qui n'est pas pour nous déplaire bien au contraire, mais toujours est il qu'un concept album
reste un exercice délicat. Entrons donc dans cette chambre XVII.

« ...Welcome and hear »: un début très doux à la harpe, la mélodie est soignée et c'est partit pour une description de l'univers sur un ton mélancolique avec des petits soli guitares bien beaux. Chouette entrée en matière.Seul hic, les sons de violons et autres sons d'orchestre sont vraiment cheap, pour un album réalisé en 2005 ça ne le fait pas. On entend que c'est du général midi d'il y a 15 ans voir plus et le problème de ce genre de sample c'est que ça manque cruellement de profondeur.

Donc on poursuit avec « farrewel ? » titre mélancolique avec une intro au violoncelle qui passe pas trop mal. Quand est ce qu'on bouge un peu ? Ha « Endless knot » est un peu plus énergique avec de sympathiques parties guitares et Maiden / Journey fait introduit plus d'intervenant, le paysage musical est tout de suite plus coloré.
Les divers chanteurs sont vraiment bon. M'enfin on ne sent aucune réelle énergie. Quatre morceaux viennent de passer et on a l'impression de ne pas avoir bougé d'un pouce : pourtant les compositions sont loin d'être nulles, c'est vraiment bien fichu. Mais voilà il n’y a pas de dynamique.... c'est plat .
Et là on rage un peu car le morceau suivant « My Dual Mind », est une superbe pièce qui alterne passage énervé et mélange de voix homme/femme. Puis « Dance of the Deals » enfin nous réveille !!! Guitare acoustique couleur orientale , des back vocals féminins agréables en contraste avec la voix de Commodore.

Des morceaux comme ça pourraient exploser avec un son mieux maîtrisé. « Graveyard island » le morceau le plus rentre dedans de l'album ! le passage avec le chœur particulièrement réussi, un peu gâché par les sons de clavier un poil ridicules, une fin avec des voix très rock'n'roll et un clavier bontempi ( j'ai pas d'autre terme ) fini le morceau. *snif*
« State of suspens » commence avec des chœurs très réussis, un joli mid tempo, et les chanteurs sont énormes. Car la palme revient aux chanteurs
tout à fait remarquables au long de cet album, ainsi qu'aux petits soli guitares fort bien casés et plutôt inspirés.
On fini avec « Chaos solution », le plus long morceau de l'album ( 10 mns 46 ), très bien mené, avec un solo guitare de fin très réussi. On a même droit à un peu de double pédale sur ce final ! Reste une fin honorable.

Conclusion : il est difficile de s'écouter le CD en entier, pour un concept album c'est un point de raté, non pas à cause des compositions mais simplement par manque de dynamique : bien évidemment rien ne nous oblige à tout écouter d'un trait, ainsi il est possible de mieux apprécier le travail de composition de Henri Meeuws qui mériterait une production et un mixage plus soigné que ça ( selon le livret il a mixé l'album lui même avec un certains Peer Rave ).
Car si le traitement des voix et de la guitare sont plutôt réussis, le reste réussi à couler en partie le projet : en tant qu'auditeur je suis à moitié emballé.
Alors j'ai mis deux notes : 8/10 pour la composition et 4/10 pour le mixage et les sons de clavier, don une note global de 6/10 .
Ceci dit les notes ne justifie rien et je vous invite vivement à écouter cet album qui réserve malgré tout d'agréable moment .
 
Critique :
Note : 6/10
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