Chronique

TWILIGHTNING - SWINELORDS / Spinefarm records 2007

Troisième album pour les Finlandais volants qui m’avaient très agréablement surpris avec leurs deux premiers albums. Mais voilà un 3eme est un cap particulier, et allons voir s’ils s’en sont bien sorti.

On commence par une bonne intro acoustique rythmée, pour « Isolation shell » puis un bien bon riff nous donne droit à un titre plus heavy, que purement speed. Twilightning a évolué, se qui leur va plutôt bien même si on peut être étonné au début. Le refrain accéléré passe super bien et Heikki Pöyhiä nous propose un chant plus posé. Après cette petite surprise la title track déboule. « Swinlords » continue dans ce même esprit moins power speed décoiffant, même si elle est plutôt pas mal rythmée. Le groupe garde toujours son énergie débordante et son chanteur ahurissant qui sait tout faire. La refrain très festif est un pur régal.
Par contre les guitares de Ville Wallenius et Tommi Sartanen, sont décapantes, quel jeu !!
Jolie intro pour « Perfection of the cuckoo » puis s’en va vers un speed comme le groupe avait pu nous en faire sur ses premiers albums. On se calme pour le couplet, et on r’accélère. Un titre tout en changement de rythme qui permet à l’auditeur de ne pas se lasser. « Vice jesus » me fait plus penser à un du hard un tantinet Us qui surprend mais ne déplait pas. Encore une fois le groupe montre qu’il a un talent très développé, en sachant varier sa musique et sa technique.
« Pimps witches thieves and bitches » ne change rien à cette formidable formule, et apporte même un peu de fraîcheur au métal par ses idées un brins fofolles, qui font un bien fou (pour preuve le refrain). « The gun » continue avec cette touche Hard qui m'a fait pensé à du Skid Row, en plus Européen. D’ailleurs il est toujours vrai que Heikki Pöyhiä ressemble à Sebastian Bach (en plus déluré, oui c’est possible).
Petit changement avec « Not a word » un titre acoustique tout bonnement excellent. Un passage à dix milles de se que le groupe a présenté jusque là, mais quelle réussite !! Heikki se présente comme un formidable chanteur, qui a vraiment des qualités hors du commun.
Le métal reprend ses droits avec « Consume gap » qui poursuit la voie toute tracée par les albums précédants. Le solo est encore une fois une belle œuvre, technique, fluide, inventive et racée, de sacrés gratteux que voilà !
« With the flow » commence presque à la manière d’un Pantera en moins puissant. Le couplet calme et très groovy, et un petit esprit Guns N roses lorgne de ci de là. Un mélange étonnant mais qui ne choque pas un brin. Un groupe a la personnalité trempée, qui assure des compos modernes. On termine avec « Wounded and withdrawn » à la longue intro qui met en place petit à petit ce titre mid tempo, avec sa trame acoustique qui rend plus soft, ce final assez ambiant.

Conclusion : encore un très bon album pour ces Finlandais, qui ont apporté un peu de changement sans trop dénaturer leur personnalité. Un groupe au très fort potentiel appelé à devenir très grand dans un futur proche. A découvrir, et à suivre de très près.
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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