Chronique

JLT, ne s’arrête donc jamais, onzième album solo, des projets aussi divers que nombreux, et toujours cette même envie de bien faire. Voilà ce qu’on peut dire sur cet artiste essentiel de la scène hard.

« Love is life » arrive et on est de suite bercé dans un hard mélodique habituel, mais bien fait. JTL n’a rien perdu de sa verve et sa voix est toujours aussi bonne malgré le temps passé et les projets cumulés. Le refrain très mélodique fait effet, pour notre plus grand plaisir. « Got me where you want me » commence calmement, nous plongeant dans une ambiance des plus douce et agréable. On poursuit sur un mid tempo très mélodique, qui passe bien, sans prise de tête.
« Second hand life » reprend le hard mélodique teinté de FM, qui comme depuis le début est très loin d’être déplaisant. Le seul hic c’est que tout semble déjà vu. Re début calme avec « In your eyes », une ballade douce avec un JLT toujours très fort dans ces moments là. Malheureusement toujours cette impression que l’on a déjà entendu cela quelque part m’interpelle.
Intro de killer avec un Karl Cochran qui nous délivre un solo de fou, et nous envoie sur un « Blood red skies » qui arrache, avec son côté oriental inspiré des oeuvres de Rainbow.
Un très bon titre qui semble avoir été écrit par Mr Blackmore himself, mais non l’homme en noir a co-écrit avec son ex compagnon Roger Glover et Jim Peterik, le titre suivant « Stroke at midnight ». Un mid tempo, qui sent bon les 70’s. Certes on peut ressentir la patte Deep Purple, mais il reste quand même personnel. Un bien bon moment de hard, de grande classe.
Un bon riff pour « Over the top » qui pulse grave cette compos taillée pour la scène. Encore une fois la classe légendaire de JLT explose ici même, quel artiste !
Nouveau mid tempo ultra mélodique avec « Cruel » qui comme le reste, ne casse pas des briques mais se délecte avec un réel plaisir. « Sweet obsession » entame, un hard mélodique dont il a le secret, tout comme ses refrains aux relents 80’s appréciables.
L'album se termine sur une ballade « Love is on our side » qui comme d’habitude, laisse une agréable sensation de bonheur.
Vu que vous êtes gentils, JLT nous gratifie d’un petit bonus : « Two light », un titre rock au refrain calibré made in JTL !

Conclusion : même si cet album n’apporte rien de bien nouveau, il reste agréable à écouter. Une preuve de plus que le temps n’a pas d’effet, sur ces grands messieurs, de la hard music.