Chronique

Cette nouvelle formation Germano/Scandinave, nous sort son troisième album. Accompagné de entre autres Rolf Munkes (Empire) et le très grand Mike Terrana (Axel Rudi Pell, Masterplan) on peut de suite imaginer de quoi cette galette va être faite.

Une petite intro « The faint distant bell ring » retentit avant de nous envoyer sur la title track. Bon musicalement nous avons droit donc à du heavy, plutôt mélodique avec un chanteur aux sonorités très Klaus Meine (Scorpions). « Deadringer » commence assez bien même si rien de bien original n’est présent. Reste un bon titre entraînant.
« The last man standing » accélère un peu plus le rythme, avec un côté 80’s qui se fait ressentir. La voix de Stefan Berggren est très en avant ce qui peut surprendre, par contre sa façon de chanter tout en étant très mélodique est assez hargneuse (tiens comme Klaus Meine, décidément). « Take me to the other side » sonne beaucoup plus hard rock que le reste, un mid tempo qui garde toujours une patte mélodique prononcée. Un titre qui semble sorti d’un album de Gotthard voir d’AC/DC.
Jolie intro pour « Hero » un gros mid tempo, qui sonne très Scorpions tant la voix se confond entre les deux chanteurs. On pense aussi à ce qu’on a pu entendre dans le dernier album d’Empire. Le refrain est très bon, mélodique à souhait mettant en évidence l’organe de Stefan.
Un très bon passage. Intro à la Maiden pour « Line of fire », un début calme qui monte en intensité pour nous donner un bon morceau de bon heavy même s'il leur manque de la personnalité.
Grosse entrée en matière pour « Burden » qui se rapproche des formations de power heavy (Symphorce) et qui sonne plutôt bien. Le refrain est encore un bon moment bien mit en évidence par Stefan. « Miracle baby » débute doucement, une vrai ballade cette fois ci se met en place, simple au refrain plutôt rythmé, qui me fait penser à MSG. Bien sans plus.
« Rock n roll life in hellsink » commence sur une bonne idée de riff, qui poursuit sur un lourd mid tempo, toujours aux accents 80’s (Scorpions n’est pas loin).
« Let me give my lovin’ » sonne assez creux pas de réelles idées accrocheuses et un titre en dessus du reste. Un peu trop pop à mon goût. On termine par un riff à la Van Halen, pour « Razor blues » qui lorgne méchamment vers AC/DC. Encore une fois un titre sans grande innovation qui se laisse écouter sans intensité.

Conclusion : un album sympa à écouter qui ne transcendera pas l’auditeur, mais garde de bon passage intéressant. Un manque de personnalité tant on pense à de nombreux groupes (et surtout à un !) qui nuit à l’ensemble : Dommage, car les musicos sont bons !