Chronique

JK NORTHRUP - WIRED IN MY SKIN / Alien records 2007

Après avoir découvert ce guitariste récemment grâce à la réédition de l’album fait avec Paul Shortino ‘Back on track’ (que j’ai découvert depuis peu aussi grâce au projet Moonstone), voilà qu’il nous revient avec un album solo bourré d’invités.

On commence avec « Black moon » qui nous propose une instrumentale entre métal et blues qui est fort plaisante. JK n’en fait pas des tonnes dans ses interventions et privilégie la mélodie au branlage de manche. « Wired in my skin » poursuit dans la même voie mais cette fois-ci chanté par Johnny Edwards. Un bon titre remuant très bien chanté, qui ne révolutionne rien mais passe bien.
Place au grand Kelly Keeling pour « Big blue sky » qui ressemble à ce qu’on peut trouver sur son album solo. Un bon titre de blues hard très bien interprété par un Kelly en voix. Première ballade chantée fort bien par Terry Ilous qui apporte avec sa voix éraillée beaucoup de bonnes choses. « The road » est un agréable moment bien senti qui fait effet. JK a vraiment assuré.
« Perfect imperfection » fait très rock à la Billy Idol et choque un peu au milieu de ce blues ambiant. Cette fois-ci c’est Ted Poley qui tient le micro et accentue le côté Billy Idol. Reste quand même un moment cool encore une fois bien fait. Nouvelle instrumentale avec « Mark my territory » très heavy et un poil sombre. Un titre très moderne sur lequel JK se lache un peu plus.
« Cemented eyes » débute sur des beat techno étonnants avant un bon riff hard et David Zaragoza qui débarque au chant et éblouit l’auditorium : quelle voix, quel coffre !! JK nous sort un très bon solo à la technique mise en avant. Terry Ilous revient pour un mid tempo mélodique : « So long » qui sonne très Américain dans l’âme. Pas mal et changeant.
« Metamorphosis » est la troisième et dernière instrumentale de l’album. Un moment assez rock, qui fleure bon les 80’s.
Encore un titre avec Terry Ilous qui décidément a du bien plaire. « Grind me down » est un bon titre hard conventionnel qui comme le reste passe bien sans apporter un grand plus.
On finit avec Ted Poley pour « If I Were James Taylor (I could finish this song) ». Une très jolie ballade acoustique très bien chantée qui clôture plus que fort bien un album sympa.

Conclusion : un album qui ne fera pas date mais se laisse très agréablement écouter. Un bon hard teinté de blues qui plaira aux amateurs du genre.
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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