Chronique
SONATA ARCTICA - UNIA / Marquee Avalon 2007
Décidément ce printemps 2007 est chargé en sorties. Mais ce cd est quand même l’un des plus attendu, car vu le dernier et très bon album « Reckoning night » qui avait donné lieu à un superbe dvd live « For the sake of revenge », les fans attendent de voir sur quelle voie va s’engager Sonata Arctica. Au passage, le groupe à profiter du nouvel album Unia (qui signifie rêve en finlandais) pour retoucher son logo et son emblème : plus moderne et plus agressif. Quand à la pochette, elle aussi est simplifiée. Du rouge, un tribal et le logo, point barre. Mais qu’en est-il de l’album ?
Le premier morceau se nomme « In black and white » et attaque avec un gros riff guitare appuyé par le clavier d’Henrik. Tony vient ajouter une voix agressive dessus avant un break, et un départ dans un morceau puissant et mélodique. Le solo guitare / clavier se dans une veine un peu néo ce qui pour Sonata est complètement nouveau.
Le second morceau est le single « Paid in full ». Un morceau avec une intro clavier et une tendance générale au mid tempo mélodique à but commercial. Certes il passe très bien, et tout le monde peut l’apprécier sans crier ‘au bruit !’.
Ce troisième morceau fait référence au titre de leur dvd sortit il y a peu (et porte le même nom) : « For the sake of revenge ». Cette fois ci c’est Tommy derrière ses fûts qui lance le titre qui est toujours aussi calme mais plus sombre au niveau des paroles : la vengeance d’une femme peut être dure ! Par moment il y a un effet de saturation qui est assez agaçant.
Pour « It won’t fade » c’est une intro mélodieuse suivi d’une bonne ligne de clavier rentre-dedans histoire de changer un peu. Mais ce n’est pas tout, le chant de Tony aussi se retrouve plus agressif ce qui me fait bien plaisir. Sans oublier l’ensemble du morceau qui est quand même bien plus puissant, et le refrain qui est super. Retour au calme avec « Under your tree » qui est une belle ballade dans son ensemble.
Voix narrative de femme avec une magnifique intro d’Henrik au clavier avec une grosse montée histoire de faire un titre efficace dans une veine power metal finlandais. Ce « Caleb » risque de faire du dégât sur scène surtout au moment du refrain car ce dernier est de plus efficace : ça va chanter ! Cette fois ci c’est Jani qui se régale sur l’ouverture de « The vice ». Un morceau plus heavy mélodique avec de gros riffs et des paroles un peu spéciales.
Voilà pour moi LE titre de cet album. Ce n’est pas des moindre pour plusieurs raisons. La première son nom fantaisiste « My dream’s but a drop of fuel for a nightmare ». La seconde chose: elle fait six minutes, et la structure est monstrueuse. C’est du « White pearl, black oceans » (album Reckoning night) en dix fois mieux. Une alternance de clavier mélodique, de parties heavy et retour sur des lignes de clavier orientées plus vers une musique classique. Sans oublier le chant qui par moment poussé vers un opéra qui donne une autre envergure à cette bombe !
« The harvest » arrive dans un style speed metal comme Sonata Arctica sait si bien le faire avec un duel guitare / synthé fort agréable, un Marco à la basse bien taquin aussi. On dirait presque que ce morceau est là pour nous narguer vu la tonalité de la voix. Voilà encore un titre à rallonge pour son nom : « The worlds forgotten, the words forbidden ». Par sa durée est de trois minutes. Les cymbales et les toms se font chatouillés sur une ambiance sombre et lointaine tout comme les paroles d’ailleurs qui sont un appel à l’aide.
« Fly with the black swan » est un morceau agressif autant au niveau des riffs guitare / basse comme de la mélodie & du chant. Le refrain est particulier au niveau de la structure et musicalement cela se rapproche par moment du néo metal.
Dernier morceau de l’album, « Good enough is good enough » prend une intro qui aurait bien pu paraitre dans le jeu Zelda dans la forêt d’Hyrule. Une seconde ballade ayant pour thème une rupture amoureuse… et les souvenirs défilants dans les rêves. Belle conclusion !
Conclusion : un nouvel album totalement différents des autre opus et qui méritera plusieurs écoutes pour être apprécier à sa juste valeur car honnêtement à la première approche je n’ai pas accroché en général mais qui dans l’ensemble est quand même bien moins rapide que ses prédécesseurs. Par contre pour les purs fans, je vous conseil vivement la version japonaise de l’album (label Avalon / Marquee) car elle vaut le détour. En effet, on est gratifié de trois bonus dont un vraiment exclusif : « They follow » qui est un mid tempo mélangeant puissance et mélodies avec une ambiance un peu ‘vintage’. Il y a aussi la reprise de Gary Moore & Phil Lynott « Out in the fields » qui est une vraie tuerie. Ca pulse bien. Et le dernier bonus track est une vraie tuerie. C’est le morceau « My dream’s but a drop of fuel for a nightmare » en version instrumentale; je suis fan de cette version, c’est un vrai régal. Sans oublier le fourreau qui va avec le cd et l'autocllant à l'intérieur du livret !
Le premier morceau se nomme « In black and white » et attaque avec un gros riff guitare appuyé par le clavier d’Henrik. Tony vient ajouter une voix agressive dessus avant un break, et un départ dans un morceau puissant et mélodique. Le solo guitare / clavier se dans une veine un peu néo ce qui pour Sonata est complètement nouveau.
Le second morceau est le single « Paid in full ». Un morceau avec une intro clavier et une tendance générale au mid tempo mélodique à but commercial. Certes il passe très bien, et tout le monde peut l’apprécier sans crier ‘au bruit !’.
Ce troisième morceau fait référence au titre de leur dvd sortit il y a peu (et porte le même nom) : « For the sake of revenge ». Cette fois ci c’est Tommy derrière ses fûts qui lance le titre qui est toujours aussi calme mais plus sombre au niveau des paroles : la vengeance d’une femme peut être dure ! Par moment il y a un effet de saturation qui est assez agaçant.
Pour « It won’t fade » c’est une intro mélodieuse suivi d’une bonne ligne de clavier rentre-dedans histoire de changer un peu. Mais ce n’est pas tout, le chant de Tony aussi se retrouve plus agressif ce qui me fait bien plaisir. Sans oublier l’ensemble du morceau qui est quand même bien plus puissant, et le refrain qui est super. Retour au calme avec « Under your tree » qui est une belle ballade dans son ensemble.
Voix narrative de femme avec une magnifique intro d’Henrik au clavier avec une grosse montée histoire de faire un titre efficace dans une veine power metal finlandais. Ce « Caleb » risque de faire du dégât sur scène surtout au moment du refrain car ce dernier est de plus efficace : ça va chanter ! Cette fois ci c’est Jani qui se régale sur l’ouverture de « The vice ». Un morceau plus heavy mélodique avec de gros riffs et des paroles un peu spéciales.
Voilà pour moi LE titre de cet album. Ce n’est pas des moindre pour plusieurs raisons. La première son nom fantaisiste « My dream’s but a drop of fuel for a nightmare ». La seconde chose: elle fait six minutes, et la structure est monstrueuse. C’est du « White pearl, black oceans » (album Reckoning night) en dix fois mieux. Une alternance de clavier mélodique, de parties heavy et retour sur des lignes de clavier orientées plus vers une musique classique. Sans oublier le chant qui par moment poussé vers un opéra qui donne une autre envergure à cette bombe !
« The harvest » arrive dans un style speed metal comme Sonata Arctica sait si bien le faire avec un duel guitare / synthé fort agréable, un Marco à la basse bien taquin aussi. On dirait presque que ce morceau est là pour nous narguer vu la tonalité de la voix. Voilà encore un titre à rallonge pour son nom : « The worlds forgotten, the words forbidden ». Par sa durée est de trois minutes. Les cymbales et les toms se font chatouillés sur une ambiance sombre et lointaine tout comme les paroles d’ailleurs qui sont un appel à l’aide.
« Fly with the black swan » est un morceau agressif autant au niveau des riffs guitare / basse comme de la mélodie & du chant. Le refrain est particulier au niveau de la structure et musicalement cela se rapproche par moment du néo metal.
Dernier morceau de l’album, « Good enough is good enough » prend une intro qui aurait bien pu paraitre dans le jeu Zelda dans la forêt d’Hyrule. Une seconde ballade ayant pour thème une rupture amoureuse… et les souvenirs défilants dans les rêves. Belle conclusion !
Conclusion : un nouvel album totalement différents des autre opus et qui méritera plusieurs écoutes pour être apprécier à sa juste valeur car honnêtement à la première approche je n’ai pas accroché en général mais qui dans l’ensemble est quand même bien moins rapide que ses prédécesseurs. Par contre pour les purs fans, je vous conseil vivement la version japonaise de l’album (label Avalon / Marquee) car elle vaut le détour. En effet, on est gratifié de trois bonus dont un vraiment exclusif : « They follow » qui est un mid tempo mélangeant puissance et mélodies avec une ambiance un peu ‘vintage’. Il y a aussi la reprise de Gary Moore & Phil Lynott « Out in the fields » qui est une vraie tuerie. Ca pulse bien. Et le dernier bonus track est une vraie tuerie. C’est le morceau « My dream’s but a drop of fuel for a nightmare » en version instrumentale; je suis fan de cette version, c’est un vrai régal. Sans oublier le fourreau qui va avec le cd et l'autocllant à l'intérieur du livret !
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site officiel de Sonata Arctica
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