Chronique
LION'S SHARE - EMOTIONAL CREATURE / Afm records 2007
Ce groupe Suédois quasi inconnu en France revient après 6 années d’absence pour nous présenter son 5eme album qui voit débarquer le très grand Nils Patrick Johanson (Astral Doors / Wuthuring Height) derrière le micro. Voilà déjà un gage de qualité.
Intro calme qui met bien dans l’ambiance pour « Cult of denial » puis un bon riff tranchant débarque ainsi que la voix puissante de Nils qui délivre déjà sa magie. Première constatation le groupe à gagner en puissance et un côté sombre qui rend bien. Lars Chriss le guitariste Leader fait un super bon boulot en rythmique comme en solo. Titre plus percutant avec « The arsonist » qui donne du punch. Décidément là où Nils Patrick passe la musique s’en trouve transcendé : Encore du super boulot pour ce formidable Chanteur.
Gros mid tempo qui rappelle le travail de Black Sabbath (période Dio/Tony Martin) avec « Emotional coma » ; certes la voix y fait beaucoup, mais l’ambiance lourde n’y est pas étrangère. Un très bon moment assez sombre. Les quelques passages plus calmes embellissent bien le morceau. A noter la participation de Glen Drover (Megadeth) pour le solo. « Clone of fate » attaque à 100 à l’heure et te fait headbanger comme un fou. Un titre qui décape tout en gardant ce coter Black Sabbath avec ses lourds riffs tranchants dans le vif.
Passage plus ‘hard rock’ pour « The edge of the razor », puis on se calme laissant un couplet envoûtant porté par l’immense talent de Nils pour ces moments là. La suite plus lourde et encore transportée par cette voix modulable et irrésistible. Un très bon titre qui vous pénètre bien profond dans le cerveau. En plus nous avons droit à un super solo de Bruce Kulick (Ex Kiss). Nouvelle bombe de heavy à l’ancienne avec le remuant « Toxication rave ». Quelle patate monstre, on se laisse rapidement prendre au jeu tellement ça fait du bien.
« Trafficking » poursuit avec toujours cette même recette ultra efficace. Le refrain gorgé de chœurs (Avec un certain Mat Levèn) est tout simplement magnifique, et donne un côté mystique à l’ensemble loin d’être désagréable. Un super titre. On reprend le bon gros mid tempo quasi malsain avec « Bloodstained soul » qui vous donne froid dans le dos. Un super titre qui rappelle les oeuvres du maître Tony Iommy !
« Soultaker » lorgne vers un autre grand maitre du heavy : Judas Priest et donne de quoi taper du pied comme un petit fou. On a l’impression de retomber il y a 20/25 ans en arrière avec un son moderne mais la même excitation : terriblement prenant. « Hatred’s my fuel » reprend l’esprit mystique et une nouvelle fois matraque du heavy de très grand qualité qui putain il faut le dire, fait un sacré bien fou !! Le refrain plein de chœurs et enchanteur, et le solo de Lars extra. Pour terminer une petite reprise d’Angel Witch « Sorcerers » qui glace le sang. Une intro à la basse calme puis un gros riff lourd morbide et cette voix qui se module pour mieux aspirer aux différentes atmosphères : agrhh !! Une manière de rappeler au bon souvenir des grands groupes oubliés.
Puisque je sens que cela vous a plut, le groupe est très gentil et nous offre un bonus track dans sa version limité « Ring of stupidity » au riff plombé digne du Grand Iommy (d’ailleurs on pense au titre Black Sabbath). Le refrain plus aérien sonne très 70’. Sympa, sans grand plus, un bonus quoi.
Conclusion : voilà un album qui révolutionne rien (son style très proche de Black Sabbath) mais qui fait un bien fou car en décalage total avec les formations actuelles. En plus les compos sont très bonnes et le travail des musiciens exemplaires : mention spéciale à Nils et Lars pour leur contribution époustouflante !!
Un groupe à découvrir et à suivre !
Intro calme qui met bien dans l’ambiance pour « Cult of denial » puis un bon riff tranchant débarque ainsi que la voix puissante de Nils qui délivre déjà sa magie. Première constatation le groupe à gagner en puissance et un côté sombre qui rend bien. Lars Chriss le guitariste Leader fait un super bon boulot en rythmique comme en solo. Titre plus percutant avec « The arsonist » qui donne du punch. Décidément là où Nils Patrick passe la musique s’en trouve transcendé : Encore du super boulot pour ce formidable Chanteur.
Gros mid tempo qui rappelle le travail de Black Sabbath (période Dio/Tony Martin) avec « Emotional coma » ; certes la voix y fait beaucoup, mais l’ambiance lourde n’y est pas étrangère. Un très bon moment assez sombre. Les quelques passages plus calmes embellissent bien le morceau. A noter la participation de Glen Drover (Megadeth) pour le solo. « Clone of fate » attaque à 100 à l’heure et te fait headbanger comme un fou. Un titre qui décape tout en gardant ce coter Black Sabbath avec ses lourds riffs tranchants dans le vif.
Passage plus ‘hard rock’ pour « The edge of the razor », puis on se calme laissant un couplet envoûtant porté par l’immense talent de Nils pour ces moments là. La suite plus lourde et encore transportée par cette voix modulable et irrésistible. Un très bon titre qui vous pénètre bien profond dans le cerveau. En plus nous avons droit à un super solo de Bruce Kulick (Ex Kiss). Nouvelle bombe de heavy à l’ancienne avec le remuant « Toxication rave ». Quelle patate monstre, on se laisse rapidement prendre au jeu tellement ça fait du bien.
« Trafficking » poursuit avec toujours cette même recette ultra efficace. Le refrain gorgé de chœurs (Avec un certain Mat Levèn) est tout simplement magnifique, et donne un côté mystique à l’ensemble loin d’être désagréable. Un super titre. On reprend le bon gros mid tempo quasi malsain avec « Bloodstained soul » qui vous donne froid dans le dos. Un super titre qui rappelle les oeuvres du maître Tony Iommy !
« Soultaker » lorgne vers un autre grand maitre du heavy : Judas Priest et donne de quoi taper du pied comme un petit fou. On a l’impression de retomber il y a 20/25 ans en arrière avec un son moderne mais la même excitation : terriblement prenant. « Hatred’s my fuel » reprend l’esprit mystique et une nouvelle fois matraque du heavy de très grand qualité qui putain il faut le dire, fait un sacré bien fou !! Le refrain plein de chœurs et enchanteur, et le solo de Lars extra. Pour terminer une petite reprise d’Angel Witch « Sorcerers » qui glace le sang. Une intro à la basse calme puis un gros riff lourd morbide et cette voix qui se module pour mieux aspirer aux différentes atmosphères : agrhh !! Une manière de rappeler au bon souvenir des grands groupes oubliés.
Puisque je sens que cela vous a plut, le groupe est très gentil et nous offre un bonus track dans sa version limité « Ring of stupidity » au riff plombé digne du Grand Iommy (d’ailleurs on pense au titre Black Sabbath). Le refrain plus aérien sonne très 70’. Sympa, sans grand plus, un bonus quoi.
Conclusion : voilà un album qui révolutionne rien (son style très proche de Black Sabbath) mais qui fait un bien fou car en décalage total avec les formations actuelles. En plus les compos sont très bonnes et le travail des musiciens exemplaires : mention spéciale à Nils et Lars pour leur contribution époustouflante !!
Un groupe à découvrir et à suivre !
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel de Lion's Share
Vues : 5751 fois