Chronique
UDO - MASTERCUTOR / Afm records 2007
Voici enfin une chronique d’un album du ‘Nain hurleur’ : Mr Udo Dirkschneider, pour un retour au source du heavy Allemand à la sauce moderne. Mastercutor 11eme offrande de l’ex Hurleur d’Accept qui va sûrement ravir les fans.
On débute sur une musique de jeu télévisé qui nous surprend méchamment avant que le metal ne prenne place de la plus belle des manières. « Mastercutor » c’est du pur Udo comme il nous le délivre depuis 30 ans maintenant et ce refrain ah la, la ; ce refrain ça rappelle les grands moments d’Accept ! A noter que le son est très moderne et donne une sacrée pêche au titre ! Sonorité orientale sur fond de gros métal pour « The wrong side of midnight » et quel plaisir de pouvoir encore jouir de cette voix inimitable, qui n’a rien perdu de sa superbe malgré les 55 balais de se baroudeur infatigable (au passage je remercie ma cousine de m’avoir fait découvrir cette référence du heavy métal). Un super bon titre qui donne plein de nostalgie.
« The instigator » continue avec ses riffs plombés made in Germany (un gage de qualité qui doit d’ailleurs ses plus belles heures à ce monsieur) qui même s’il n’apporte pas de nouveauté laisse quand même un agréable goût en bouche. Moment plus posé avec « One lone voice » qui passe super bien. La voix posée d’Udo est superbe et le refrain gorgé de chœurs est splendide. Un très agréable moment qui ne laissera pas l’auditeur insensible (qui a dit que les métalleux n’avait pas de cœurs).
« We do for you » poursuit sa chevauché heavy mais semble moins inspiré que le reste. La voix d’Udo semble poussée pour un résultat bancal. Même le refrain ne donne pas de plaisir. Bref un petit ratage. « Walker of the dark » débute sur une intro plutôt malsaine et l’énorme riff pachydermique n’arrange pas l’ambiance. La voix glauque d’Udo vous glace le sang et le refrain enfonce encore un peu plus le clou. Le titre à écouter le soir de film d’horreur.
Passage ultra moderne quasi Trash indus avec « Master of disaster » qui malheureusement ne rend pas si bien que ça, loin de là. On pense au Jugulator de Judas Priest (Même si perso j’ai bien aimé l’album), ultra dévastateur et dénué de réelle accroche (à part le passage calme bien pensé). Un titre à oublier.
Le piano et les violons sont de sortie pour le grand moment calme de l’album « Tears of the clown ». Certain rigolerons de cette ballade à des millénaires des habituels hurlements du sieur Udo, mais force est de constater que même conventionnelle cette ballade est réussit et que Udo est convainquant (n’en déplaise à certains). « Vendetta » est un bon gros mid tempo comme Accept s’avait les faire et Udo pousse sa voix avec brio.
« Bordeline » est un des deux bonus track de l’album et on notera une petite apparentée Gamma Ray dans le riff (en sachant que c’est plutot Kai Hensen qui s’est inspiré de Udo et non l’inverse !). Un bien bon titre rythmé presque hard rock dans l’esprit, qui fait taper du pied et le prendre au passage. Riff très 80’ pour « The devil walks alone » et on pense au très grand Metal Heart (album le plus vendu par Accept) avec ses quelques relents Hard Us.
Deuxième bonus avec le dévastateur mais insipide « Screaming eagles » qui ressemble à des mauvaises chutes studio du Painkiller de Judas Priest. A oublier. « Dead man’s eyes » n’apporte pas plus et semble plutôt pataude. Bref là aussi pas grand chose à se mettre sous la dent. Petit délire rock n roll qui dépote avec « Crash bang crash » qui prête même à rire mais le plaisir est bien là. Un moment à part pour terminer sur une note sympathique.
Conclusion : un album qui m’a fait beaucoup de bien même s’il faut reconnaître qu’ici rien n’est révolutionnaire (mais il a été et ça il faut pas l’oublier). Udo poursuit sa quête avec une sacrée dose de couilles bien sévère qui montre à la jeune école que rien n’est fini pour les anciens et que leur tenue est plus que convaincante.
On débute sur une musique de jeu télévisé qui nous surprend méchamment avant que le metal ne prenne place de la plus belle des manières. « Mastercutor » c’est du pur Udo comme il nous le délivre depuis 30 ans maintenant et ce refrain ah la, la ; ce refrain ça rappelle les grands moments d’Accept ! A noter que le son est très moderne et donne une sacrée pêche au titre ! Sonorité orientale sur fond de gros métal pour « The wrong side of midnight » et quel plaisir de pouvoir encore jouir de cette voix inimitable, qui n’a rien perdu de sa superbe malgré les 55 balais de se baroudeur infatigable (au passage je remercie ma cousine de m’avoir fait découvrir cette référence du heavy métal). Un super bon titre qui donne plein de nostalgie.
« The instigator » continue avec ses riffs plombés made in Germany (un gage de qualité qui doit d’ailleurs ses plus belles heures à ce monsieur) qui même s’il n’apporte pas de nouveauté laisse quand même un agréable goût en bouche. Moment plus posé avec « One lone voice » qui passe super bien. La voix posée d’Udo est superbe et le refrain gorgé de chœurs est splendide. Un très agréable moment qui ne laissera pas l’auditeur insensible (qui a dit que les métalleux n’avait pas de cœurs).
« We do for you » poursuit sa chevauché heavy mais semble moins inspiré que le reste. La voix d’Udo semble poussée pour un résultat bancal. Même le refrain ne donne pas de plaisir. Bref un petit ratage. « Walker of the dark » débute sur une intro plutôt malsaine et l’énorme riff pachydermique n’arrange pas l’ambiance. La voix glauque d’Udo vous glace le sang et le refrain enfonce encore un peu plus le clou. Le titre à écouter le soir de film d’horreur.
Passage ultra moderne quasi Trash indus avec « Master of disaster » qui malheureusement ne rend pas si bien que ça, loin de là. On pense au Jugulator de Judas Priest (Même si perso j’ai bien aimé l’album), ultra dévastateur et dénué de réelle accroche (à part le passage calme bien pensé). Un titre à oublier.
Le piano et les violons sont de sortie pour le grand moment calme de l’album « Tears of the clown ». Certain rigolerons de cette ballade à des millénaires des habituels hurlements du sieur Udo, mais force est de constater que même conventionnelle cette ballade est réussit et que Udo est convainquant (n’en déplaise à certains). « Vendetta » est un bon gros mid tempo comme Accept s’avait les faire et Udo pousse sa voix avec brio.
« Bordeline » est un des deux bonus track de l’album et on notera une petite apparentée Gamma Ray dans le riff (en sachant que c’est plutot Kai Hensen qui s’est inspiré de Udo et non l’inverse !). Un bien bon titre rythmé presque hard rock dans l’esprit, qui fait taper du pied et le prendre au passage. Riff très 80’ pour « The devil walks alone » et on pense au très grand Metal Heart (album le plus vendu par Accept) avec ses quelques relents Hard Us.
Deuxième bonus avec le dévastateur mais insipide « Screaming eagles » qui ressemble à des mauvaises chutes studio du Painkiller de Judas Priest. A oublier. « Dead man’s eyes » n’apporte pas plus et semble plutôt pataude. Bref là aussi pas grand chose à se mettre sous la dent. Petit délire rock n roll qui dépote avec « Crash bang crash » qui prête même à rire mais le plaisir est bien là. Un moment à part pour terminer sur une note sympathique.
Conclusion : un album qui m’a fait beaucoup de bien même s’il faut reconnaître qu’ici rien n’est révolutionnaire (mais il a été et ça il faut pas l’oublier). Udo poursuit sa quête avec une sacrée dose de couilles bien sévère qui montre à la jeune école que rien n’est fini pour les anciens et que leur tenue est plus que convaincante.
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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