Chronique
EYEFEAR - A WORLD FULL OF GREY / Dockyard 1 2007
- Vous aimez le progressif monsieur ?
- Bien évidemment !
- Alors je vous propose un troisième plat de Eye fear, assez costaud et corsé comme il faut .
J'espère que vous n'avez pas d'allergie pour les concept album...
- Du tout
- Et bien c'ets parti pour un world full of grey , un !
Fort bien présenté, avec un accompagnement musical digne de ce nom , le troisième album des australiens m'est quand même resté sur l'estomac ... Pourquoi ? le progressif devient un style à la mode, populaire chez la plupart des musiciens métalleux, parce que l'on prouve son habileté technique à chaque mesure : on y est , c'est bon , on peut monter un manuel du petit progressif , des caricatures il y en a partout pour prendre exemple . Alors Eyefear n'abuse pas des clichés, mais en reste tout de même pas loin .
Les mecs ont de l'or dans les doigts, les compositions sont ciselées mais l'émotion est rare ( on a droit à de belles parties piano tout de même ) et le disque manque d'énergie : le chant est soit plaintif, soit un poil énervé;une voix qui aurait plus sa place dans un album de heavy metal que dans un album de progressif...
Je suis fan de progressive et j'en ai plein les bottes de cet empâtement chez tous les jeunes groupes qui n'arrivent pas à se détacher des sonorité et des schémas d'un "image and words" ou d'un "awake" : ici le clavier fait penser à celui Kevin Moore à l'époque Dream Theater ( même le zicos en question à pas mal évolué depuis ).
Alors oui les compositions ne sont pas du tout du plagiat et restent intéressantes, mais c'est le cas pour des dizaines de groupes : on attends toujours la petite étincelle qui fera briller le tout .
Amateur de musique bien carrée et torturée cet album est pour toi, celui qui s'intéresse un peu au prog risque de faire dodo malgré les gros riffs et une batterie qui tape comme il faut ....puis pour les autres c'est pas la peine .
- Bien évidemment !
- Alors je vous propose un troisième plat de Eye fear, assez costaud et corsé comme il faut .
J'espère que vous n'avez pas d'allergie pour les concept album...
- Du tout
- Et bien c'ets parti pour un world full of grey , un !
Fort bien présenté, avec un accompagnement musical digne de ce nom , le troisième album des australiens m'est quand même resté sur l'estomac ... Pourquoi ? le progressif devient un style à la mode, populaire chez la plupart des musiciens métalleux, parce que l'on prouve son habileté technique à chaque mesure : on y est , c'est bon , on peut monter un manuel du petit progressif , des caricatures il y en a partout pour prendre exemple . Alors Eyefear n'abuse pas des clichés, mais en reste tout de même pas loin .
Les mecs ont de l'or dans les doigts, les compositions sont ciselées mais l'émotion est rare ( on a droit à de belles parties piano tout de même ) et le disque manque d'énergie : le chant est soit plaintif, soit un poil énervé;une voix qui aurait plus sa place dans un album de heavy metal que dans un album de progressif...
Je suis fan de progressive et j'en ai plein les bottes de cet empâtement chez tous les jeunes groupes qui n'arrivent pas à se détacher des sonorité et des schémas d'un "image and words" ou d'un "awake" : ici le clavier fait penser à celui Kevin Moore à l'époque Dream Theater ( même le zicos en question à pas mal évolué depuis ).
Alors oui les compositions ne sont pas du tout du plagiat et restent intéressantes, mais c'est le cas pour des dizaines de groupes : on attends toujours la petite étincelle qui fera briller le tout .
Amateur de musique bien carrée et torturée cet album est pour toi, celui qui s'intéresse un peu au prog risque de faire dodo malgré les gros riffs et une batterie qui tape comme il faut ....puis pour les autres c'est pas la peine .
Note : 7/10
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