Chronique
HEAVEN & HELL - LIVE FROM RADIO CITY MUSIC HALL / Spv 2007
Voilà ce qui est pour moi, plus qu’un honneur, de pouvoir chroniquer un album de cet immense groupe, voir même le projet le plus existant des années 80. Comment ne pas jubiler à l’évocation d’une réunion de Black Sabbath avec l’immense Ronnie James Dio ! Déjà il y a 28 ans c’était l’érection assurée aujourd’hui c’est plus qu’incroyable.
Tout ça pour dire que ce live n’est pas à prendre avec des pincettes tant l’initiative est risquée (et oui 15 ans sans jouer ensemble ça laisse des questions en suspend !) mais l’inespérance de revoir un tel projet nous fait tout oublier.
En route pour ce live nostalgique et bienfaiteur.
L’intro « E5150 / After all (the dead) » résonne et le public est survolté, puis le lourd riff caractéristique du maître Tony Iommy débarque, et là la magie opère sans retenue. La voix de Ronnie James Dio est extraordinaire de puissance malgré les années, la basse de Geezer Butler vombris comme au plus beau jour et la batterie de Vinny Appice est martyrisée avec le brio des plus grands. A la suite la title track du deuxième album « The mob rules » est entamée avec toujours autant de ferveur et de magie, avec un cri jamais entendu de la part de RJD. Jamais une réunion ne fut aussi intense.
La magnifique « Children of the sea » permet de prouver qu’à 60 ans bien dépassés Ronnie James Dio reste toujours aussi incisif, et que ce titre me donne toujours des frissons 27 ans après. Le son de ce live est bien bon, laissant à chacun des intervenants assez d’espace pour s’exprimer.
Un petit « Lady evil » entraînant histoire de laisser de côté la lourdeur des riffs made in Black Sabbath, pour un titre presque FM qui fait plaisir. Cette fois ci un grand bonheur arrive avec « I » titre du trop mésestimé Dehumanizer qui sur scène passe l’épreuve du feu avec conviction !! Autre grand moment mélodique l’immense « Sign of the southern cross » qui elle aussi ne laisse pas indifférent. L’association Iommy/Dio est tellement excellente, que diable pourquoi n’a t’elle pas tenue ? Pourquoi avoir mis autant de temps avant d’y penser !?
Bon bref, profitons de ce moment là.
Un petit « Voodoo » poursuit cette messe du grand heavy métal, avant un tout nouveau titre (présent sur la compile The Dio Years) : « The devil cried ». Un lourd mid tempo purement Sabbathien, qui montre que finalement l’entente entre les différents protagonistes est au summum (sans être méchant on attend toujours un titre de Black Sabbath avec Ozzy Osbourne !). Ronnie James Dio (désolé d’insister là dessus) est extraordinaire : quelle voix ! Quelle présence ! Véritablement l’un des plus grand chanteur du monde ! Pour finir un solo de batterie de Vinny Appice qui prouve qu’il est loin d’être à sous estimer.
La deuxième partie débute par un « Computer god » qui rend tout chose, quel titre ! Encore une fois la magie est là, la lourdeur mystique du duo Iommy/Butler, surplombée par l’envoûtant organe de RJD est tout bonnement extraordinaire (pourquoi ce Dehumanizer a t’il été boudé, sûrement l’un des meilleurs du Sabbath noir !!). Un peu de calme avec la superbe intro de « Falling off the edge of the world ». Un grand moment épique qui en live exulte !!
Deuxième nouveau titre avec « Shadow of the wind » d’une lourdeur à faire peur. Tony a eu la main lourde ce jour là ! Encore une fois tout est nickel, et la partie plus calme vers la fin est intense. Un grand titre. La très connue « Die young » entame le bouquet final et on frémit d’avance à tout ce qu’on va entendre. « Heaven & Hell » rallongé jusqu'à 15 minutes devient le haut moment de ce concert entre cours de chant solo à rallonge bref comme à la grande époque.
Le prenant « Lonely is the world » vient rajouter une couche de plus dans les émotions de ce live, ce sublime titre au solo mélancolique est et restera une pièce maitresse de leur carrière.
Pour terminer rien de tel qu’un « Neon knights » décapant qui remue l’ensemble des fans.
Un pur grand moment de heavy, sur lequel les souvenirs sont plus que vivaces. Voilà une belle manière de clôturer cette réunion réussie !
Conclusion : rassuré, oui je suis rassuré, voici un grand retour, un grand live, qui prouve que malgré leurs âges et tous les problèmes passés, Black Sabbath pardon Heaven & Hell est toujours aussi grand et magique. Maintenant il n'y a plus qu’à attendre un futur album mais ça c’est moins évident.
Tout ça pour dire que ce live n’est pas à prendre avec des pincettes tant l’initiative est risquée (et oui 15 ans sans jouer ensemble ça laisse des questions en suspend !) mais l’inespérance de revoir un tel projet nous fait tout oublier.
En route pour ce live nostalgique et bienfaiteur.
L’intro « E5150 / After all (the dead) » résonne et le public est survolté, puis le lourd riff caractéristique du maître Tony Iommy débarque, et là la magie opère sans retenue. La voix de Ronnie James Dio est extraordinaire de puissance malgré les années, la basse de Geezer Butler vombris comme au plus beau jour et la batterie de Vinny Appice est martyrisée avec le brio des plus grands. A la suite la title track du deuxième album « The mob rules » est entamée avec toujours autant de ferveur et de magie, avec un cri jamais entendu de la part de RJD. Jamais une réunion ne fut aussi intense.
La magnifique « Children of the sea » permet de prouver qu’à 60 ans bien dépassés Ronnie James Dio reste toujours aussi incisif, et que ce titre me donne toujours des frissons 27 ans après. Le son de ce live est bien bon, laissant à chacun des intervenants assez d’espace pour s’exprimer.
Un petit « Lady evil » entraînant histoire de laisser de côté la lourdeur des riffs made in Black Sabbath, pour un titre presque FM qui fait plaisir. Cette fois ci un grand bonheur arrive avec « I » titre du trop mésestimé Dehumanizer qui sur scène passe l’épreuve du feu avec conviction !! Autre grand moment mélodique l’immense « Sign of the southern cross » qui elle aussi ne laisse pas indifférent. L’association Iommy/Dio est tellement excellente, que diable pourquoi n’a t’elle pas tenue ? Pourquoi avoir mis autant de temps avant d’y penser !?
Bon bref, profitons de ce moment là.
Un petit « Voodoo » poursuit cette messe du grand heavy métal, avant un tout nouveau titre (présent sur la compile The Dio Years) : « The devil cried ». Un lourd mid tempo purement Sabbathien, qui montre que finalement l’entente entre les différents protagonistes est au summum (sans être méchant on attend toujours un titre de Black Sabbath avec Ozzy Osbourne !). Ronnie James Dio (désolé d’insister là dessus) est extraordinaire : quelle voix ! Quelle présence ! Véritablement l’un des plus grand chanteur du monde ! Pour finir un solo de batterie de Vinny Appice qui prouve qu’il est loin d’être à sous estimer.
La deuxième partie débute par un « Computer god » qui rend tout chose, quel titre ! Encore une fois la magie est là, la lourdeur mystique du duo Iommy/Butler, surplombée par l’envoûtant organe de RJD est tout bonnement extraordinaire (pourquoi ce Dehumanizer a t’il été boudé, sûrement l’un des meilleurs du Sabbath noir !!). Un peu de calme avec la superbe intro de « Falling off the edge of the world ». Un grand moment épique qui en live exulte !!
Deuxième nouveau titre avec « Shadow of the wind » d’une lourdeur à faire peur. Tony a eu la main lourde ce jour là ! Encore une fois tout est nickel, et la partie plus calme vers la fin est intense. Un grand titre. La très connue « Die young » entame le bouquet final et on frémit d’avance à tout ce qu’on va entendre. « Heaven & Hell » rallongé jusqu'à 15 minutes devient le haut moment de ce concert entre cours de chant solo à rallonge bref comme à la grande époque.
Le prenant « Lonely is the world » vient rajouter une couche de plus dans les émotions de ce live, ce sublime titre au solo mélancolique est et restera une pièce maitresse de leur carrière.
Pour terminer rien de tel qu’un « Neon knights » décapant qui remue l’ensemble des fans.
Un pur grand moment de heavy, sur lequel les souvenirs sont plus que vivaces. Voilà une belle manière de clôturer cette réunion réussie !
Conclusion : rassuré, oui je suis rassuré, voici un grand retour, un grand live, qui prouve que malgré leurs âges et tous les problèmes passés, Black Sabbath pardon Heaven & Hell est toujours aussi grand et magique. Maintenant il n'y a plus qu’à attendre un futur album mais ça c’est moins évident.
Critique : Guillaume
Note : 9/10
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