Chronique
OZ NOY - FUZZY / Magnatude Records 2007
Voici donc le dernier album du guitariste Oz Noy qui est certes un peu déroutant.
Totalement néophyte dans le jazz rock technique, j’ai bien été surprise ! Les premières écoutes ont été très difficiles, mais j’ai persévéré ! Et en fait le résultat est vraiment très attrayant. D’abord très dissolu cet album se révèle au fur et à mesure comme un petit bijou de technique.
On passe du jazz rock à des moments plus fusion très intense. Les lignes de basse, qui brillamment exécutées tour à tour par Will Lee, James Genus ou Jimmy Johnson, sont d’un réel intérêt.
On a certes des fois l’impression que les morceaux partent dans tous les sens (et c’est vite fait avec des morceaux qui durent entre 5 et 8 minutes). Avec des temps morts, etc. Mais en y prêtant plus attentivement l’oreille, ils structurent l’ensemble et permettent de magnifiques solos de batterie (celui de Keith Carlock dans le titre éponyme est monstrueux).Three Wishes est peut-être le morceau qui m’a le plus embêté. Petite ballade, aux sonorités de quasi berceuse, avec de temps en temps de petits blues, est pour moi très dérangeante. Agréable à écouter, on a beau l’avoir entendu maintes et maintes fois, que l’on n’arrive jamais à s’en souvenir.
La reprise de Sometimes it snows in April de Prince est quant à elle d’une douceur incomparable. On s’y laisse prendre et littéralement envoûter. Figure sur cet album également deux autres reprises, une de feu le talentueux pianiste de jazz Thelonious Monk et une du compositeur américain David Feldman.
En conclusion, pour apprécier cet album, il faut s’ouvrir aux sons, à la musicalité, se laisser submerger et ne pas le prendre en ayant des idées préconçues ou des oreilles fermées à la musique.
Mélissa
Totalement néophyte dans le jazz rock technique, j’ai bien été surprise ! Les premières écoutes ont été très difficiles, mais j’ai persévéré ! Et en fait le résultat est vraiment très attrayant. D’abord très dissolu cet album se révèle au fur et à mesure comme un petit bijou de technique.
On passe du jazz rock à des moments plus fusion très intense. Les lignes de basse, qui brillamment exécutées tour à tour par Will Lee, James Genus ou Jimmy Johnson, sont d’un réel intérêt.
On a certes des fois l’impression que les morceaux partent dans tous les sens (et c’est vite fait avec des morceaux qui durent entre 5 et 8 minutes). Avec des temps morts, etc. Mais en y prêtant plus attentivement l’oreille, ils structurent l’ensemble et permettent de magnifiques solos de batterie (celui de Keith Carlock dans le titre éponyme est monstrueux).Three Wishes est peut-être le morceau qui m’a le plus embêté. Petite ballade, aux sonorités de quasi berceuse, avec de temps en temps de petits blues, est pour moi très dérangeante. Agréable à écouter, on a beau l’avoir entendu maintes et maintes fois, que l’on n’arrive jamais à s’en souvenir.
La reprise de Sometimes it snows in April de Prince est quant à elle d’une douceur incomparable. On s’y laisse prendre et littéralement envoûter. Figure sur cet album également deux autres reprises, une de feu le talentueux pianiste de jazz Thelonious Monk et une du compositeur américain David Feldman.
En conclusion, pour apprécier cet album, il faut s’ouvrir aux sons, à la musicalité, se laisser submerger et ne pas le prendre en ayant des idées préconçues ou des oreilles fermées à la musique.
Mélissa
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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