Chronique
AMARAN’S PLIGHT - VOICE IN THE LIGHT / Prog Rock 2007
Nouveau projet réunissant des pointures du prog : Gary Wehrkamp (Shadow Gallery) à la guitare, Nick D'Virgilio (Spock’s Beard) à la batterie, Kevin Gilbert (Tears for fears, Genesis) aux sythnés et Kurt Barabas (Under the sun) à la basse, le tout porté par l’angélique voix de DC Cooper (Ex Royal Hunt / Silent Force). Avec de tels arguments je ne vois pas pourquoi s’en priver.
Pour commencer « Room 316 » est une intro, plutôt typée métal qui met dans le bain d’emblée. Gary montre qu’il est l'homme de la situation avec un jeu de guitare flamboyant. Puis « Friends forever » amené par un piano docile voit l’arrivée d’un DC déjà impérial. Une douce voix qui colle merveilleusement au style. Une petite ballade qui se laisse rythmer au gré des changements d’atmosphères toujours douces. Un début déjà bien prenant.
« Coming of age » se charge malgré des accords de guitares acoustiques de remettre le métal en action. Il est vrai qu’à l’écoute d’un tel projet on pense à Shadow Gellery, mais là perso j’adhère plus que tout. Certes l’immense talent de DC (que je considère comme certains doivent le savoir comme l’un des plus grands) y fait pour beaucoup, tant son chant est parfait pour cette musique. Musicalement les musicos jouent grave et surtout distillent leur technique avec brio sans en faire trop : un vrai régal !! Intro plutôt ambiante pour « Incident at haldemans lake » qui débute un majestueux titre de 11 minutes de grande musique. Un début calme histoire d’entrer de manière cool puis le refrain plutôt ‘pop’ sonne très 70’s mais fait un effet bœuf. Une longue partie instru se fait entendre, le tout merveilleusement bien orchestré. Un excellent titre à se mettre dans les cages à miel.
Très jolie guitare acoustique pour « Reflections part 1 » une ballade juste guitare voix pour un résultat magique. Ce DC a vraiment un quelque chose en plus pour transcender chaque intervention, d’une justesse et une intensité inouïes. « I promise you » se fait soft, presque pop rock. Un titre qui coule tranquillement. L’intervention d’une voix féminine étonne (qu’est ce qu’elle fout là) pourquoi avoir besoin d’une personne en plus quand on a déjà ce qui se fait de mieux ?
« Consummation opus » remet un peu de rythme sans forcément devenir Trash non plus. Une instrumentale calme qui passe bien jusqu'à « Truth and tragedy » qui rappelle les grandes gloires du prog des 70’s. Un mid tempo court qui laisse l’auditeur dans une sorte de béatitude céleste. Certes le rythme en pâtit mais la qualité est là et occulte le reste.
Deuxième moment épique avec « Shattered dreams » et ses 13 minutes intenses, variées qui donnent le tournis. Quelle maestria !! Un très, très grand moment de musique transporté par des musiciens hors pair. A noter des parties solo de Gary tout bonnement époustouflantes. « Viper » se veut plus métal avec une belle partie tapping. Un titre surprenant au début car assez décalé du reste mais qui fait du bien. Le refrain super efficace fera plaisir aux auditeurs.
Ça réveille. « Betrayed by love » continue dans une veine plus progressive. Toujours aussi atmosphérique la musique d’ Amaran’s Plight est d’une beauté aux niveaux des arrangements impressionnants.
Petite interlude « Reflections part 2 » plutôt quelconque, reste sympa sauf que la non intervention de DC Cooper se fait sentir. Heureusement notre majestueux chanteur revient pour « Turning point ». Un titre plus décapant grâce auquel l’album se réveille d’un rythme bienfaiteur. Dc est extraordinaire dans ses parties chants, l’extase !!
On termine avec pas moins de 13 nouvelles minutes de prog intense. « Revelation » donne droit à un summum de musique que n’importe quel combo de prog peut envier. Que rajouter de plus tant on peut imaginer à quel point Amaran’s Plight a tenu à finaliser son concept. Encore un somptueux titre à mettre à leur actif.
Conclusion : un petit bijou de prog transcendé par un Dc Cooper résolument énorme. 14 titres pour un album magnifique (même si certains passages sont un peu en trop), certes un peu trop long d’un seul trait, mais tellement intense. A découvrir.
Pour commencer « Room 316 » est une intro, plutôt typée métal qui met dans le bain d’emblée. Gary montre qu’il est l'homme de la situation avec un jeu de guitare flamboyant. Puis « Friends forever » amené par un piano docile voit l’arrivée d’un DC déjà impérial. Une douce voix qui colle merveilleusement au style. Une petite ballade qui se laisse rythmer au gré des changements d’atmosphères toujours douces. Un début déjà bien prenant.
« Coming of age » se charge malgré des accords de guitares acoustiques de remettre le métal en action. Il est vrai qu’à l’écoute d’un tel projet on pense à Shadow Gellery, mais là perso j’adhère plus que tout. Certes l’immense talent de DC (que je considère comme certains doivent le savoir comme l’un des plus grands) y fait pour beaucoup, tant son chant est parfait pour cette musique. Musicalement les musicos jouent grave et surtout distillent leur technique avec brio sans en faire trop : un vrai régal !! Intro plutôt ambiante pour « Incident at haldemans lake » qui débute un majestueux titre de 11 minutes de grande musique. Un début calme histoire d’entrer de manière cool puis le refrain plutôt ‘pop’ sonne très 70’s mais fait un effet bœuf. Une longue partie instru se fait entendre, le tout merveilleusement bien orchestré. Un excellent titre à se mettre dans les cages à miel.
Très jolie guitare acoustique pour « Reflections part 1 » une ballade juste guitare voix pour un résultat magique. Ce DC a vraiment un quelque chose en plus pour transcender chaque intervention, d’une justesse et une intensité inouïes. « I promise you » se fait soft, presque pop rock. Un titre qui coule tranquillement. L’intervention d’une voix féminine étonne (qu’est ce qu’elle fout là) pourquoi avoir besoin d’une personne en plus quand on a déjà ce qui se fait de mieux ?
« Consummation opus » remet un peu de rythme sans forcément devenir Trash non plus. Une instrumentale calme qui passe bien jusqu'à « Truth and tragedy » qui rappelle les grandes gloires du prog des 70’s. Un mid tempo court qui laisse l’auditeur dans une sorte de béatitude céleste. Certes le rythme en pâtit mais la qualité est là et occulte le reste.
Deuxième moment épique avec « Shattered dreams » et ses 13 minutes intenses, variées qui donnent le tournis. Quelle maestria !! Un très, très grand moment de musique transporté par des musiciens hors pair. A noter des parties solo de Gary tout bonnement époustouflantes. « Viper » se veut plus métal avec une belle partie tapping. Un titre surprenant au début car assez décalé du reste mais qui fait du bien. Le refrain super efficace fera plaisir aux auditeurs.
Ça réveille. « Betrayed by love » continue dans une veine plus progressive. Toujours aussi atmosphérique la musique d’ Amaran’s Plight est d’une beauté aux niveaux des arrangements impressionnants.
Petite interlude « Reflections part 2 » plutôt quelconque, reste sympa sauf que la non intervention de DC Cooper se fait sentir. Heureusement notre majestueux chanteur revient pour « Turning point ». Un titre plus décapant grâce auquel l’album se réveille d’un rythme bienfaiteur. Dc est extraordinaire dans ses parties chants, l’extase !!
On termine avec pas moins de 13 nouvelles minutes de prog intense. « Revelation » donne droit à un summum de musique que n’importe quel combo de prog peut envier. Que rajouter de plus tant on peut imaginer à quel point Amaran’s Plight a tenu à finaliser son concept. Encore un somptueux titre à mettre à leur actif.
Conclusion : un petit bijou de prog transcendé par un Dc Cooper résolument énorme. 14 titres pour un album magnifique (même si certains passages sont un peu en trop), certes un peu trop long d’un seul trait, mais tellement intense. A découvrir.
Critique : Guillaume
Note : 8.5/10
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