Chronique
SOILWORK - SWORN TO A GREAT DIVIDE / Nuclear Blast 2007
Voici le retour d’un des maîtres du Death mélodique Scandinave, deux ans après un très bon Stabbing the drama plus mélodique qui amorcait une évolution chez Soilwork. Après divers projets de Bjorn ‘Speed’ Strid (DISARMONIA MUNDI / COLDSEED etc) et le départ du pilier Peter Wichers allons voir ce que ce nouvel album a à nous offrir.
D’entrée un riff made in Soilwork arrive pour un « Sworn to a great divide » qui reste dans la veine actuelle du groupe. Le refrain est extra au chant clair. Premier essai, et on est rassuré même s’il en dégage un côté plutôt conventionnel. « Exile » risque de donner de l’urticaire aux fans. Une chanson très, très mélodique où le chant clair de Bjorn est presque prédominant, même s’il n’oublie pas ses hurlements caractéristiques. Un titre qui va faire couler beaucoup d’encre !
Continuons la découverte de la ‘nouvelle’ mue du groupe avec « Breeding thorns » qui reprend le style plus métal. On pense vraiment à la suite de Stabbing the drama tant les titres s’inscrivent dans la même mouvance. Un très bon titre avec un break des plus intéressant. « Your beloved scapegoat » redonne ce côté plus ‘pop’ et elle aussi devrait surprendre les fans. Il en reste tout de même un bon passage musical sur lequel Bjorn est encore extraordinaire (Merci Mr Devin Townsend !).
Cette fois ci avec « Pittsburg syndrome » on retrouve le bon vieux Soilwork qui flirte avec le vrai death mélodique ! Un titre qui devrait convenir à tout le monde. Dirk Verbeuren se régale comme un fou avec sa batterie. On pourrait dire dommage que cela ne dure pas car « I vermin » reprend le métal moderne que le groupe exécute ces derniers temps. Mais cela prouve au moins qu’ils savent varier leur jeu. Un passage encore bien bourrin avec des couplets bien Trash !
« Light discovering » est une pure bombe un bon gros titre puissant mais toujours très mélodique avec un Bjorn impérial qui nous offre des parties chants époustouflantes !! On continue dans le bon gros bourrinage pour « As the sleeper awakes » au refrain des plus mélodique. Un bon contraste avec ses couplets Trash/Death. Une fois de plus Dirk fait preuve d’un gros travail aux fûts.
« Silent bullet » ne lâche rien est prouve que finalement même si son compositeur principal est parti, les membres restants ont bien pris le relais. Attention deuxième bombe pour « Sick heart river » qui voit Bjorn être encore plus grandiose en nous délivrant des parties tout bonnement magistrales !! Variée et d’une intensité encore jamais atteinte. Voilà le titre de l’album assurément ! Quelle maîtrise !
Pour finir et se remettre de l’énorme claque prise voici « 20 more miles » qui ne fait pas dans la dentelle. Un titre certes mélodique mais terriblement prenant à l’ambiance sombre et exquise. Décidément malgré tout Soilwork reste un très grand groupe.
Conclusion : voilà pour moi un très bon album de Soilwork new version. Certes le groupe à ‘ramollit’ ses compos mais il reste de bonnes chansons mélodiques tout en restant énervées qui devraient convenir à un grand nombre. Soilwork est mort! Vive Soilwork !
D’entrée un riff made in Soilwork arrive pour un « Sworn to a great divide » qui reste dans la veine actuelle du groupe. Le refrain est extra au chant clair. Premier essai, et on est rassuré même s’il en dégage un côté plutôt conventionnel. « Exile » risque de donner de l’urticaire aux fans. Une chanson très, très mélodique où le chant clair de Bjorn est presque prédominant, même s’il n’oublie pas ses hurlements caractéristiques. Un titre qui va faire couler beaucoup d’encre !
Continuons la découverte de la ‘nouvelle’ mue du groupe avec « Breeding thorns » qui reprend le style plus métal. On pense vraiment à la suite de Stabbing the drama tant les titres s’inscrivent dans la même mouvance. Un très bon titre avec un break des plus intéressant. « Your beloved scapegoat » redonne ce côté plus ‘pop’ et elle aussi devrait surprendre les fans. Il en reste tout de même un bon passage musical sur lequel Bjorn est encore extraordinaire (Merci Mr Devin Townsend !).
Cette fois ci avec « Pittsburg syndrome » on retrouve le bon vieux Soilwork qui flirte avec le vrai death mélodique ! Un titre qui devrait convenir à tout le monde. Dirk Verbeuren se régale comme un fou avec sa batterie. On pourrait dire dommage que cela ne dure pas car « I vermin » reprend le métal moderne que le groupe exécute ces derniers temps. Mais cela prouve au moins qu’ils savent varier leur jeu. Un passage encore bien bourrin avec des couplets bien Trash !
« Light discovering » est une pure bombe un bon gros titre puissant mais toujours très mélodique avec un Bjorn impérial qui nous offre des parties chants époustouflantes !! On continue dans le bon gros bourrinage pour « As the sleeper awakes » au refrain des plus mélodique. Un bon contraste avec ses couplets Trash/Death. Une fois de plus Dirk fait preuve d’un gros travail aux fûts.
« Silent bullet » ne lâche rien est prouve que finalement même si son compositeur principal est parti, les membres restants ont bien pris le relais. Attention deuxième bombe pour « Sick heart river » qui voit Bjorn être encore plus grandiose en nous délivrant des parties tout bonnement magistrales !! Variée et d’une intensité encore jamais atteinte. Voilà le titre de l’album assurément ! Quelle maîtrise !
Pour finir et se remettre de l’énorme claque prise voici « 20 more miles » qui ne fait pas dans la dentelle. Un titre certes mélodique mais terriblement prenant à l’ambiance sombre et exquise. Décidément malgré tout Soilwork reste un très grand groupe.
Conclusion : voilà pour moi un très bon album de Soilwork new version. Certes le groupe à ‘ramollit’ ses compos mais il reste de bonnes chansons mélodiques tout en restant énervées qui devraient convenir à un grand nombre. Soilwork est mort! Vive Soilwork !
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel de Soilwork
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