Chronique
TED POLEY - SMILE / Frontiers Records 2007
Pour ceux et celles qui sont fans de rock mélodique, le nom de Ted Poley doit peut-être vous dire quelque chose. En effet, outre ses escapades en solo, le chanteur a performé dans les années 80 au sein du groupe Danger Danger. Il a participé à trois albums (« Danger Danger », « Screw It ! » et « Cockroach ») et à ces occasions, a tourné avec des groupes tels que Extreme, Kiss ou encore Alice Cooper.
Pour ce nouvel album solo, il s’est entouré de JK Northrup (King Cobra, Shortino) à la guitare, Dan Zoid à la batterie, Eric Ragno (Ramos, Takara) aux claviers et Vic Rivera (Adriangale) à la guitare et aux chœurs sur deux morceaux (« Smile » et « Will ya »).
Ce « Smile » reste donc dans le style préféré du principal intéressé, à savoir du rock mélodique (trop ?) « classique ».
On démarre cet album avec le titre « Waiting line ». Très bon opener, ce morceau semble vouloir nous rappeller le titre de la galette. En effet, les choeurs et la mélodie donnent inévitablement le sourire. A titre de comparaison, ce premier titre, dans l’esprit et l’ambiance, fait penser à du Def Leppard. Les choeurs sont omniprésents sans être lassants, bref sympathique et léger (un peu à l’image de tout l’album d’ailleurs). On enchaîne avec « Going blind » où le rythme est plus ralenti. Le morceau est ultra léché et doux, sans être lanscinant non plus. Ca joue bien, ça sonne bien, mais ça manque quand même cruellement d’originalité. Le titre éponyme de l’album prend le relais. Un bon morceau que ce « Smile » où les claviers (piano) se font entendre sur les couplets, tandis que le refrain est entraînant et très mélodique grâce, entre autres, aux choeurs bien placés. Le premier tiers de ce cd se termine par « What if she knew ». Rien de bien nouveau, on reste dans un mid-tempo enlevé, c’est un bon titre mais qui risque de s’essouffler rapidement. Vite écouté vite oublié ? C’est malheureusement un peu le cas ici.
On repart calmement avec « More than goodbye ». Avec son titre assez cliché, on peut s’attendre à une ballade mièvre, un peu à l’image des mauvais moments Bon Jovien par exemple. Désolé de vous décevoir, mais ce ne sera pas le cas cette fois-ci. Car il s’agit ni plus ni moins que d’un des meilleurs morceaux de cette galette. La première partie (couplet et refrain) est toute en douceur où seule une guitare acoustique accompagne Ted, puis les autres musicos se mèlent au titre et celui-ci prend une toute autre ampleur. On reste dans la lignée du début du morceau mais l’ajout de la gratte électrique, de la batterie, du piano et du chant un peu plus hargneux de mister Poley transforme ce titre en un morceau digne de la meilleure période Bon Jovienne :P. Justement, en parlant de chanson cliché, on pourra par contre citer « Luv on me ». En effet, je n’ai jamais réussi à rentré dans ce titre, malgré un très bon solo de gratte et des choeurs à la Rolling Stone (« Sympathy for the devil »). On passe donc vite au track suivant, à savoir « If I can’t change your heart ». Un excellent solo de guitare accompagné d’un refrain à la fois ultra puissant et mélodique, mais paradoxalement, ultra mélancolique aussi. Ted Poley surprend un peu (enfin !) avec ce titre et ce n’est pas plus mal. Bon point ! Cependant, on revient très vite en terrain connu avec le très énergique et dansant « Why can’t we pretend that it’s over ? ». Un titre à rallonge pour un titre ultra léger et qui s’écoute à fond en passant l’aspirateur dans sa maison par exemple :P !
« Life keeps spinning me round » démarre le dernier tiers de l’album. Un mid-tempo bien interprété, mais malheureusement un peu mou du genou. Hormis le piano appréciable, le tout manque quand même de “folie”. Le rythme reste calme pour ce « Where it ends ». Mais à l’inverse de son prédécesseur, l’ensemble est beaucoup plus cohérent. La voix, ici, grave de Ted colle très bien au morceau et ses passages plus énergiques et hargneux sur le refrain sont parfaits. A souligner d’ailleurs la qualité de tous les refrains de l’album ! Et, bien évidemment, c’est encore le cas sur « Will ya ». Ted semble se lacher sur ce morceau car il n’hésite pas à monter dans les aigüs, même si cela n’est pas son fort, le bougre maîtrise parfaitement cette facette également. On clôt ce « Smile » avec « Reprise (If I can’t change your heart) », qui, comme vous l’aurez compris, reprend le septième track de l’album. La différence entre les deux morceaux réside dans le fait que tout au long de cette reprise, seuls les choeurs et le piano acccompagnent Ted. Une belle reprise acoustique donc, qui permet de terminer cette galette sur une note à la fois douce, mélodique et mélancolique.
Conclusion : Un album léger, qui ne casse pas des briques, mais qui nous fait passer un très bon moment. La qualité des compos, du chant lead et des chœurs sont les grands artisans de cette réussite. Toute relative certes, mais réussite tout de même.
Pour ce nouvel album solo, il s’est entouré de JK Northrup (King Cobra, Shortino) à la guitare, Dan Zoid à la batterie, Eric Ragno (Ramos, Takara) aux claviers et Vic Rivera (Adriangale) à la guitare et aux chœurs sur deux morceaux (« Smile » et « Will ya »).
Ce « Smile » reste donc dans le style préféré du principal intéressé, à savoir du rock mélodique (trop ?) « classique ».
On démarre cet album avec le titre « Waiting line ». Très bon opener, ce morceau semble vouloir nous rappeller le titre de la galette. En effet, les choeurs et la mélodie donnent inévitablement le sourire. A titre de comparaison, ce premier titre, dans l’esprit et l’ambiance, fait penser à du Def Leppard. Les choeurs sont omniprésents sans être lassants, bref sympathique et léger (un peu à l’image de tout l’album d’ailleurs). On enchaîne avec « Going blind » où le rythme est plus ralenti. Le morceau est ultra léché et doux, sans être lanscinant non plus. Ca joue bien, ça sonne bien, mais ça manque quand même cruellement d’originalité. Le titre éponyme de l’album prend le relais. Un bon morceau que ce « Smile » où les claviers (piano) se font entendre sur les couplets, tandis que le refrain est entraînant et très mélodique grâce, entre autres, aux choeurs bien placés. Le premier tiers de ce cd se termine par « What if she knew ». Rien de bien nouveau, on reste dans un mid-tempo enlevé, c’est un bon titre mais qui risque de s’essouffler rapidement. Vite écouté vite oublié ? C’est malheureusement un peu le cas ici.
On repart calmement avec « More than goodbye ». Avec son titre assez cliché, on peut s’attendre à une ballade mièvre, un peu à l’image des mauvais moments Bon Jovien par exemple. Désolé de vous décevoir, mais ce ne sera pas le cas cette fois-ci. Car il s’agit ni plus ni moins que d’un des meilleurs morceaux de cette galette. La première partie (couplet et refrain) est toute en douceur où seule une guitare acoustique accompagne Ted, puis les autres musicos se mèlent au titre et celui-ci prend une toute autre ampleur. On reste dans la lignée du début du morceau mais l’ajout de la gratte électrique, de la batterie, du piano et du chant un peu plus hargneux de mister Poley transforme ce titre en un morceau digne de la meilleure période Bon Jovienne :P. Justement, en parlant de chanson cliché, on pourra par contre citer « Luv on me ». En effet, je n’ai jamais réussi à rentré dans ce titre, malgré un très bon solo de gratte et des choeurs à la Rolling Stone (« Sympathy for the devil »). On passe donc vite au track suivant, à savoir « If I can’t change your heart ». Un excellent solo de guitare accompagné d’un refrain à la fois ultra puissant et mélodique, mais paradoxalement, ultra mélancolique aussi. Ted Poley surprend un peu (enfin !) avec ce titre et ce n’est pas plus mal. Bon point ! Cependant, on revient très vite en terrain connu avec le très énergique et dansant « Why can’t we pretend that it’s over ? ». Un titre à rallonge pour un titre ultra léger et qui s’écoute à fond en passant l’aspirateur dans sa maison par exemple :P !
« Life keeps spinning me round » démarre le dernier tiers de l’album. Un mid-tempo bien interprété, mais malheureusement un peu mou du genou. Hormis le piano appréciable, le tout manque quand même de “folie”. Le rythme reste calme pour ce « Where it ends ». Mais à l’inverse de son prédécesseur, l’ensemble est beaucoup plus cohérent. La voix, ici, grave de Ted colle très bien au morceau et ses passages plus énergiques et hargneux sur le refrain sont parfaits. A souligner d’ailleurs la qualité de tous les refrains de l’album ! Et, bien évidemment, c’est encore le cas sur « Will ya ». Ted semble se lacher sur ce morceau car il n’hésite pas à monter dans les aigüs, même si cela n’est pas son fort, le bougre maîtrise parfaitement cette facette également. On clôt ce « Smile » avec « Reprise (If I can’t change your heart) », qui, comme vous l’aurez compris, reprend le septième track de l’album. La différence entre les deux morceaux réside dans le fait que tout au long de cette reprise, seuls les choeurs et le piano acccompagnent Ted. Une belle reprise acoustique donc, qui permet de terminer cette galette sur une note à la fois douce, mélodique et mélancolique.
Conclusion : Un album léger, qui ne casse pas des briques, mais qui nous fait passer un très bon moment. La qualité des compos, du chant lead et des chœurs sont les grands artisans de cette réussite. Toute relative certes, mais réussite tout de même.
Critique : Secret Sfred
Note : 7.5/10
Site du groupe : Site officiel de Ted Poley
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