Chronique

Les groupes de rock fleurissent à tout bout de champs, nous rappelant d'où vient le metal et pourquoi c'est si bon de revenir aux racines: alors certes il n'y a pas de nouveauté , et quand bien même il y a de petits mélanges avec d'autres styles , le Hard rock se reconnaît dès les premières mesures .

Fuoriuso ne déroge pas à la règle et envoie donc du bon vieux hard rock ! L'intro est une petite musique rétro qui fait son effet, juste avant de rentrer dans le vif du sujet. Les paroles ne sont pas du lus bon goût , non pas par leur vulgarité , mais parce qu'elles sont hyper simplistes et plus dans l'air du temps ( Sexy teens «naked babies without experience , I'm gonna teach you how to scream» , fuck the world , love desire , my sweet witch ) : on se demande à quel degrés on doit le prendre et on espère vivement que c'est du second voir du troisième degré parce que on pourrait se demander si les gars sont toujours au collège de l'époque des dinosaures ! Un machisme ringard qui ferait passer vos soirées entre potes pour des débats philosophiques.

Donc puisque la musique déménage bien, avec des pointes d'innovations (?) comme le morceau «war» et son mélange de musique electro , on prends donc les paroles à la rigolades ( meilleurs pour le mental ! ) : les zicos sont bons , le chanteur a une voix sympa et bien rock'n'roll . On a droit à deux version de «sexy teens» une pour ouvrir l’album, bien énergique, et l'autre complètement planante pour clore l’album.
Bref un album à passer pour se défouler ou quand on reçoit ses potos, du hard rock gras comme de la pizza, miam à table !