Chronique
AVANTASIA - THE SCARECROW / Nuclear Blast 2008
Et enfin nous voici en possession du dernier album d’Avantasia succédant à la mise en bouche ‘Lost in space’ qui aura divisé les fans. Avant de débuter cette chronique je pense qu’il n’est point besoin d’en rajouter plus, vu que tout le monde en sait déjà ‘trop’ : alors commençons !
Avec « Twisted mind » on entre plus que dans le vif du sujet : un super riff, quelques touches modernes, une ambiance aux parfums d’orient, bref un début en fanfare. Un petit piano entre en jeu tout comme le premier invité Roy Khan (Kamelot) qui impose sa voix. Pour une entrée c’est du très, très gros, le refrain fédérateur est un pur régal comme l’ami Tobias sait nous les concocter. Bref avec un tel titre en ouverture on est que plus rassuré (si besoin était) sur les qualités de ce 3ème album. « The scarecrow » s’étend elle, sur plus de 11 minutes nous dévoilant des sonorités médiévales très bien pensées (quelle belle intro). Tobias débute, rejoint un peu plus tard par l’immense Jorn Lande. Le refrain très épique est encore un vrai régal. Pour en revenir à Jorn, son interprétation est exquise comme d’hab, voir plus qu’extraordinaire et impose son charisme comme pas un (quelle brute !!). Le break en plein milieu est d’un calme et d’une recherche fort plaisante et le solo exécuté par Henjo Richter (Gamma Ray) et Sascha Peath est bien ciselé.
Place maintenant au speed et « Shalter from the rain » est un pur produit de qualité. Certes on pense de suite à Edguy puis le grand Michael Kiske (Ex Helloween) vient poser sa voix (les puristes seront ravis car ça rappelle les premiers Avantasia) et bien sûr assure grave (toujours l’un des meilleurs chanteur de speed mélodique !). Le break voit débarquer Bob Catley (Magnum) qui enivre ce titre de part sa sublime voix (quel frisson !). Pour le solo c’est la fine paire Kai Hansen / Henjo Richter qui nous propose une leçon de 6 cordes encore mieux que dans Gamma Ray ! Place au deuxième single avec la très mélodique « Carry me over » et ses faux air de Bon Jovi. Cette fois ci Tobias est seul au chant. Certes plus rock, voir pop, que le reste de l’album « Carry me over » n’en reste pas moins un très bon titre calme qui varie les plaisirs.
Première ballade avec « What kind of love » qui met en évidence la seule fille du plateau : Amanda Somerville. Doux accords, arrangements orchestraux, jolies voix bref une vraie ballade pour romantiques. Un moment rare à partager. « Another angel down » change de registre et reprend le bon gros speed mélodique décapant. Bien aidé par un Jorn Lande transcender, tout comme un Tobias qui s’occupe avec une ferveur ahurissante du refrain. Un duo étonnant et détonnant. Henjo Richter nous sort encore du grand art.
Alors là mes aïeux, l’ambiance devient sombre, le riff heavy, l’orient nous réouvre ses portes et derrière celles-ci la légende vivante Alice Cooper pose sa voix et que dire si ce n’est grandiose !! Seul petit défaut les chœurs en arrière un brin en trop à mon avis. Par contre quel charisme pour Mr Cooper qui encense à lui seul cette très bonne chanson (quel refrain une fois de plus). « The toy master » est une pièce majestueuse ! « Devil in the balfry » est à mon avis un peu trop commun. Un titre rythmé un peu sauvé par un Jorn Lande très présent. Bref pas le meilleur titre de l’album, un brin trop simpliste.
« Cry just a little » est la deuxième ballade de l’album avec Bob Catley qui vient apporter tout son art. Le résultat est probant, ce duo fonctionne vraiment à merveille dans ce genre d’exercice. Maintenant « I don’t belive in love » annonce le retour du hard rock décapant. Oliver Hartmann (Ex At Vance / Hartmann) déboule avec sa maestria toute particulière. Ça fait plaisir de l’entendre en lead vocal et pas qu’en chœurs. Un très bon titre plus ensoleillé qui donne la pêche. A noter un exploit, c’est Mr Rudolf Schenker (Scorpions) qui ‘s’occupe du solo de guitare !!
Pour finir le single « Lost in space » qui vient apporter un peu de douceur avec ses relents pop. Un bien bon titre qui clôture admirablement bien ce très bon album.
Place au DVD qui comporte un interview titre par titre sympa mais pas sous titré, les clips et making of de « Lost in space » et « Carry me over », plus deux versions audios alternatives de « I don’t belive in love » et « The toy master ».
Conclusion : pour commencer il ne faut pas comparer ce 3ème album avec les chapitres 1 et 2, non ici on a plus affaire à un album solo de Tobias avec quelques invités. N’empêche que Mr Sammet prouve une fois de plus des qualités hors du commun de songwriting, qui lui permettent de nous pondre un très bon opus à écouter sans modération. Un grand bravo à vous Mr Tobias.
Avec « Twisted mind » on entre plus que dans le vif du sujet : un super riff, quelques touches modernes, une ambiance aux parfums d’orient, bref un début en fanfare. Un petit piano entre en jeu tout comme le premier invité Roy Khan (Kamelot) qui impose sa voix. Pour une entrée c’est du très, très gros, le refrain fédérateur est un pur régal comme l’ami Tobias sait nous les concocter. Bref avec un tel titre en ouverture on est que plus rassuré (si besoin était) sur les qualités de ce 3ème album. « The scarecrow » s’étend elle, sur plus de 11 minutes nous dévoilant des sonorités médiévales très bien pensées (quelle belle intro). Tobias débute, rejoint un peu plus tard par l’immense Jorn Lande. Le refrain très épique est encore un vrai régal. Pour en revenir à Jorn, son interprétation est exquise comme d’hab, voir plus qu’extraordinaire et impose son charisme comme pas un (quelle brute !!). Le break en plein milieu est d’un calme et d’une recherche fort plaisante et le solo exécuté par Henjo Richter (Gamma Ray) et Sascha Peath est bien ciselé.
Place maintenant au speed et « Shalter from the rain » est un pur produit de qualité. Certes on pense de suite à Edguy puis le grand Michael Kiske (Ex Helloween) vient poser sa voix (les puristes seront ravis car ça rappelle les premiers Avantasia) et bien sûr assure grave (toujours l’un des meilleurs chanteur de speed mélodique !). Le break voit débarquer Bob Catley (Magnum) qui enivre ce titre de part sa sublime voix (quel frisson !). Pour le solo c’est la fine paire Kai Hansen / Henjo Richter qui nous propose une leçon de 6 cordes encore mieux que dans Gamma Ray ! Place au deuxième single avec la très mélodique « Carry me over » et ses faux air de Bon Jovi. Cette fois ci Tobias est seul au chant. Certes plus rock, voir pop, que le reste de l’album « Carry me over » n’en reste pas moins un très bon titre calme qui varie les plaisirs.
Première ballade avec « What kind of love » qui met en évidence la seule fille du plateau : Amanda Somerville. Doux accords, arrangements orchestraux, jolies voix bref une vraie ballade pour romantiques. Un moment rare à partager. « Another angel down » change de registre et reprend le bon gros speed mélodique décapant. Bien aidé par un Jorn Lande transcender, tout comme un Tobias qui s’occupe avec une ferveur ahurissante du refrain. Un duo étonnant et détonnant. Henjo Richter nous sort encore du grand art.
Alors là mes aïeux, l’ambiance devient sombre, le riff heavy, l’orient nous réouvre ses portes et derrière celles-ci la légende vivante Alice Cooper pose sa voix et que dire si ce n’est grandiose !! Seul petit défaut les chœurs en arrière un brin en trop à mon avis. Par contre quel charisme pour Mr Cooper qui encense à lui seul cette très bonne chanson (quel refrain une fois de plus). « The toy master » est une pièce majestueuse ! « Devil in the balfry » est à mon avis un peu trop commun. Un titre rythmé un peu sauvé par un Jorn Lande très présent. Bref pas le meilleur titre de l’album, un brin trop simpliste.
« Cry just a little » est la deuxième ballade de l’album avec Bob Catley qui vient apporter tout son art. Le résultat est probant, ce duo fonctionne vraiment à merveille dans ce genre d’exercice. Maintenant « I don’t belive in love » annonce le retour du hard rock décapant. Oliver Hartmann (Ex At Vance / Hartmann) déboule avec sa maestria toute particulière. Ça fait plaisir de l’entendre en lead vocal et pas qu’en chœurs. Un très bon titre plus ensoleillé qui donne la pêche. A noter un exploit, c’est Mr Rudolf Schenker (Scorpions) qui ‘s’occupe du solo de guitare !!
Pour finir le single « Lost in space » qui vient apporter un peu de douceur avec ses relents pop. Un bien bon titre qui clôture admirablement bien ce très bon album.
Place au DVD qui comporte un interview titre par titre sympa mais pas sous titré, les clips et making of de « Lost in space » et « Carry me over », plus deux versions audios alternatives de « I don’t belive in love » et « The toy master ».
Conclusion : pour commencer il ne faut pas comparer ce 3ème album avec les chapitres 1 et 2, non ici on a plus affaire à un album solo de Tobias avec quelques invités. N’empêche que Mr Sammet prouve une fois de plus des qualités hors du commun de songwriting, qui lui permettent de nous pondre un très bon opus à écouter sans modération. Un grand bravo à vous Mr Tobias.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : Site Officiel d'Avantasia
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