Chronique

KHYMERA - THE GREATEST WONDER / Frontiers records 2008

Khymera revient pour ce 3eme album, le deuxième avec Dennis Ward au chant, après un bien bon ‘A new promise’ . C’est à nouveau partit pour un moment de hard mélodique.

Tout commence par une intro bien sympatoche « Ablaze », une plongée dans le monde merveilleux du hard mélodique. Première constatation le son est superbe, bien puissant et clair un vrai régal. D’entrée Tommy Ermolli nous démontre un touché de guitare très sympathique. Puis « Beautiful life » commence sur quelques notes de piano de l’ami Daniele Liverani (Genius / Empty Tremor). S’en suis un mid tempo dans la droite lignée du style prescrit. La voix de Dennis Ward (Pink Cream 69) est superbe, légèrement éraillée et très mélodique, un pur bonheur ici même. Rien de bien révolutionnaire mais un agréable moment d’écoute.
« Bordeline » commence un peu de la même manière en plus rythmé. Un titre qui pulse bien et peu rappeler Harem Scarem.
« Burn out » poursuit avec un titre très cliché, mais fort jolie. Un mid tempo très mélodique qui régalera les fans du genre. Dennis réalise un bien bon travail aussi bien au chant qu’à la basse. On ne change pas d’univers avec « Since you went away » toujours aussi mélodique et savamment rythmé, on nage ici dans une douceur musicale sympathique mais un peu trop malheureusement, ça manque de pêche (pour rester poli) !!
Avec « Love has been and gone » on est lancé dans une ballade gorgée de sensibilités très 80’. On a parfois l’impression d’être entre Foreigner et Journey tant des ressemblances existes sans crier au plagia loin de là. Un moment un peu lourd à force tout de même : dommage.
Là on sent le bon hard qui prend place un bon riff de guitare et « No sacrifice » investit vos oreilles. Même s’il on reste dans du FM là on est bien plus tenté de taper du pied ça donne de bonnes sensations car ça manquait depuis le début.
Après un bon passage remuant la title track s’engage. « The greatest wonder » est douce, de gentil synthé entre en jeu ainsi que la voix posé, puis on démarre un nouveau mid tempo ultra mélodique certes sympa mais un peu trop gentilé. Va t’on reprendre un peu de hard décapant avec « Fight for yesterday » ? La réponse est oui, même si ce n’est pas le feu, on se laisse prendre au jeu d’un titre plus percutant mais encore bien trop lisse. Le refrain lui est bien sympa.
« If i can’t be » reprend le style ballade pas terrible, et surtout ralentit encore le rythme de l’album. On ne peut pas dire que les titres sont mauvais mais malheureusement plus l’album avance plus l’accroche est difficile. Plein de synthé accueil « Love will find you ». Sympa mais il manque toujours ce petit plus qui ferra la différence.
La l’envie n’y est plus malgré un « Stay forever » qui envoie pas mal, un refrain percutant sur lequel Dennis est extra. Pour enfin finir « The other side » plein de rythme redonne de l’envie à cet album qui commençait à s’enliser. Un bien bon hard FM pour finir comme il faut.

Conclusion : rien de bien transcendant ici, mais malgré tout on passe un bon moment à l’écoute de cet album simple. Juste agréable et très bien fait, mais le groupe peu faire bien mieux quand même. A suivre…
 
Critique : Guillaume
Note : 6/10
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