Chronique

Pour un retour c’est un sacré retour ! Après 17 ans sans album, le Lion Blanc revient ! Certes comme pour le double live sortie en 2005 seul Mike Tramp est rescapé du combos original mais faut il pour autant bouder cet opus ?? La réponse bientôt.

L’album s’ouvre par une longue pièce de près de 9 minutes « Sangre de cristo ». Chœurs majestueux puis guitare sèche et voix (magnifique), une douce ambiance feutrée avant un bon riff de Jamie Law qui annonce l’arrivée d’un super titre de très bon hard rock (on pense à la magique Lady of the valley). Par contre la prod n’est pas terrible, le choix d’accentuer les aiguës est à mon avis pas le meilleur. Un break reprennant l’ambiance du début vient se greffer avant de remettre un dernier coup ! Un premier titre qui, à lui seul, mérite l’achat de l’album !
En deuxième position on retrouve « Dream ». Une chanson plus mélodique parfaitement taillée pour Mike, qui nous enivre de son timbre éraillé féerique. Ce mid tempo devrait faire de l’effet à quiconque l’écoutera. Pour preuve, un refrain ultra léché d’une beauté exquise.
Deux titres deux bombes !!
C’est l’esprit léger qu’on écoute « Live your life », un bon riff entraînant accentué par la basse de Claus Langeskov et on part dans un bon titre rock’n’roll qui déchire. J’entend déjà certain dire : ‘c’était mieux avant et de toute manière White Lion sans Vito Bratta, c’est pas White Lion’, même si d’un côté c’est un peu vrai, on ne peut pas bouder de la si bonne musique et vu que l’album est là autant en profiter (en tout cas moi j’en profite grave !).
« Set me free » débute par de jolis arpèges de guitare sèche, Mike vient poser sa voix et la magie opère comme par enchantement. Bercé dans cet agréable moment on oublie tout jusqu’au riff qui vient transfigurer ce titre, qui devient un tube !! Le refrain rentre dans la tête pour ne plus jamais la quitter : quel panard !
Un piano vient ouvrir « I will » qui par la suite devient du très bon hard FM aux effets dévastateurs ! Encore un grand coup porté par ce new White Lion qui même s’il est moins technique reste foncièrement prenant et excitant et c’est bien ça le plus important ! Deuxième longue pièce avec « Battle at little big horn ». Une montée en puissance dans un esprit mystique puis un bon riff de Jamie vient nous prendre à la gorge. La basse lourde de Claus prend le relais, pour accompagner Mike. Un petit air de ‘Fight to survive’ lorgne ici et comme sa devancière en devient un excellent titre de hard épique. Rien à reprocher !!
« Never let you go » a la dure tache de succéder au grand moment de l’album, mais le groupe a eu l’intelligence d’y placer la ballade ! Une douce ballade fort bien réalisée qui rappelle les 80’s avec plaisir. Mike est toujours irrésistible lors de ces moments calmes. Allé ! On se remet en lice pour accueillir « Gonna do it my way » qui groove pas mal. Un titre bien rythmé qui peut faire penser au grand Thin Lizzy. Le groupe montre qu’il a bien l’intention de ne pas faire de la figuration, en nous proposant un vrai florilège de tubes en tout genre.
« Finally see the light » est un bon mid tempo chaud comme la braise. Un pur bijou taillé pour le live qui ferra taper du pied, remuer du cul, sauter un public conquis. Encore de l’excellent avec « Let me be me » qui pulse grave ! Un rythme effréné qui donne qu’une envie, prendre son pied et aller les voir sur scène pour en profiter encore et encore ! Une conclusion en forme de victoire pour un groupe reparti avec de sacrés arguments !! Quel régal !
Un petit bonus en guise de cerise sur le gâteau « Take me home » est une bien douce ballade acoustique qui rappelle les efforts solos de Mike. Le sourire aux lèvres et la larme à l’œil on se laisser bercer une dernière fois avec en tête qu’une idée r’appuyer sur play.

Conclusion : première chose : ne comparez pas cet album avec les anciens, vous perdrez votre temps et la désillusion vous prendra. Non cet album est un nouveau départ avec un Mike Tramp qui même s’il a un peu perdu en puissance reste un grand chanteur. Un très, très bon album de hard mélodique qui fait bien plaisir. Dommage que la prod manque de profondeur cela aurait été parfait.