Chronique
MERCENARY - ARCHITECT OF LIES / Century media 2008
Voici le retour attendu des Danois qui m’avait bluffé avec leur 4ème album. Malheureusement depuis Henrik « Kral » Andersen a définitivement quitté le navire (il n’était déjà plus présent lors de l’enregistrement de ‘The hour that remains’ mais c’était lui qui avait composé l’album). Donc voyons voir comment le groupe va s’en tirer sans son principal compositeur.
« New desire » va nous permettre de savoir d’emblée. Niveau musique on se rapprocherait plus de Soilwork (dernier album). La voix extrême prend plus de place laissant Mikkel Sandager faire étal de sa magnifique voix sur le refrain. Un début rentre dedans qui surprend. Un peu déçu allons voir la suite. « Bloodsong » continue dans le même esprit et me fait dire que l’immense espoir que je portais au groupe disparaît. Fini les envolées lyriques de Mikkel puisque encore une fois la voix de René Perdersen (actuel bassiste / chanteur) prend beaucoup (trop) de place, les passages plus progressifs disparaissent au profit d’une musique plus formatée et moderne. Bref le nouveau Mercenary ressemble plus à une sorte de sous Soilwork pour l’instant qu’à eux même.
« Embrase the nothing » semble plus heavy que death mélodique. Le nouveau single est accrocheur mais un peu simple à mon avis. Un titre sympa mais sans grand plus. Avec « This black and endless never » on retrouve enfin du Mercenary comme je l’ai découvert. Un bien bon titre qui rassure, cette fois ci la musique est bien plus recherchée et Mikkel nous extasie de son talent. Enfin !!
« Isolation (the loneliness in december) » reprend l’esprit plus gothique du groupe pour là encore du très bon, mélodique et mélancolique qui me fait dire peut être que l’album commence ici. Mikkel retrouve toute sa verve qui donne tant d’intérêt à ce groupe. Un peu plus rassuré je continue l’écoute et « The endless fall » remet René en avant. L’apparentée à la scène death mélodique scandinave est probante mais reste tout de même dans l’esprit du groupe. Un gros morceau rentre dedans qui déboîte.
Montée en intensité pour « Black and hollow » repris par un riff percutant à qui il manque un petit je ne sais quoi pour en faire un titre meilleur (peut être un esprit de déjà entendu). Plaisant il passe bien en attendant la suite qui se nomme « Execution style » qui elle remet le gros métal dévastateur sur les rails. Bien mais pas transcendant, l’album s’enlise dans du sans plus qui malheureusement déçoit tant le groupe a pu être beaucoup plus inventif. Le départ de ‘Karl’ semble peser lourd sur les épaules du groupe. « I am lies » n’apportera pas de réconfort et continue dans son métal moderne puissant et efficace. On termine par un « Public failure number one » un peu mieux mais toujours pas ça. Voilà un album qui montre un Mercenary qui n’est plus que l’ombre de lui même.
Conclusion : malgré de bons moments je reste déçu par ce nouvel album qui perd beaucoup de créativité. Voulant sûrement privilégier la simplicité efficace à la recherche musicale, Mercenary semble se saborder auprès de ses fans, courant à la rencontre d’un public plus large. L’avenir nous dira s’ils ont eu raison.
« New desire » va nous permettre de savoir d’emblée. Niveau musique on se rapprocherait plus de Soilwork (dernier album). La voix extrême prend plus de place laissant Mikkel Sandager faire étal de sa magnifique voix sur le refrain. Un début rentre dedans qui surprend. Un peu déçu allons voir la suite. « Bloodsong » continue dans le même esprit et me fait dire que l’immense espoir que je portais au groupe disparaît. Fini les envolées lyriques de Mikkel puisque encore une fois la voix de René Perdersen (actuel bassiste / chanteur) prend beaucoup (trop) de place, les passages plus progressifs disparaissent au profit d’une musique plus formatée et moderne. Bref le nouveau Mercenary ressemble plus à une sorte de sous Soilwork pour l’instant qu’à eux même.
« Embrase the nothing » semble plus heavy que death mélodique. Le nouveau single est accrocheur mais un peu simple à mon avis. Un titre sympa mais sans grand plus. Avec « This black and endless never » on retrouve enfin du Mercenary comme je l’ai découvert. Un bien bon titre qui rassure, cette fois ci la musique est bien plus recherchée et Mikkel nous extasie de son talent. Enfin !!
« Isolation (the loneliness in december) » reprend l’esprit plus gothique du groupe pour là encore du très bon, mélodique et mélancolique qui me fait dire peut être que l’album commence ici. Mikkel retrouve toute sa verve qui donne tant d’intérêt à ce groupe. Un peu plus rassuré je continue l’écoute et « The endless fall » remet René en avant. L’apparentée à la scène death mélodique scandinave est probante mais reste tout de même dans l’esprit du groupe. Un gros morceau rentre dedans qui déboîte.
Montée en intensité pour « Black and hollow » repris par un riff percutant à qui il manque un petit je ne sais quoi pour en faire un titre meilleur (peut être un esprit de déjà entendu). Plaisant il passe bien en attendant la suite qui se nomme « Execution style » qui elle remet le gros métal dévastateur sur les rails. Bien mais pas transcendant, l’album s’enlise dans du sans plus qui malheureusement déçoit tant le groupe a pu être beaucoup plus inventif. Le départ de ‘Karl’ semble peser lourd sur les épaules du groupe. « I am lies » n’apportera pas de réconfort et continue dans son métal moderne puissant et efficace. On termine par un « Public failure number one » un peu mieux mais toujours pas ça. Voilà un album qui montre un Mercenary qui n’est plus que l’ombre de lui même.
Conclusion : malgré de bons moments je reste déçu par ce nouvel album qui perd beaucoup de créativité. Voulant sûrement privilégier la simplicité efficace à la recherche musicale, Mercenary semble se saborder auprès de ses fans, courant à la rencontre d’un public plus large. L’avenir nous dira s’ils ont eu raison.
Critique : Guillaume
Note : 7/10
Site du groupe : site officiel de Mercenary
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