Chronique
DREAMSCAPE - REVOICED / Silverwolf Productions 2008
"Mais quelle claque !" sont les premiers mots sortis de ma bouche lors de la fin de l'écoute de cet album de progressif métal des teutons de Dreamscape. Fondé en 1986 à Munich, et mené de main de maître depuis le début par le guitariste à 8 doigts du nom de Wolfgang Kerinnis, le groupe écuma d'abord les festivals du Prog-Power aux USA, en Europe, puis en Angleterre, entre 2004 et 2005, ce qui forgea leur réputation de groupe à prendre au sérieux sur la scène progressive. Durant toutes ces années, le line up originel fut chamboulé de toutes parties, mais qu'importe la team, la musique de Dreamscape reste extrêmement riche et très bien composée.
La galette que je tiens dans la main est un condensé de deux, voir trois albums ; "Very" (1999) et "Trance Like State" (1998) et un bonus track du prochain album sortant courant 2008. Attention suivez bien : Dreamscape, du haut de ces 5 albums studio, nous présente alors la re-sortie avec les réenregistrements de leurs 2 premiers albums plus une nouveauté… ; beau marketing bien préparé me direz-vous !!!
Bon d'accord, Dreamscape n'invente rien, il apporte "juste" une énorme pierre à l'édifice, qu'on déjà bien avancé des Dream Theater, Symphony X ou autre Marillion. Car oui, l'on pourra y retrouver, pour notre plus grand bonheur, toutes ces influences. Le jeu du guitariste Wolfgang Kerinnis (rappelez vous bien de ce nom…), n'est pas sans rappeler les tremolos a 2000 d'un certain Petrucci et la voix du chanteur, d'un certain James Labrie. Quant aux riffs très graves et très saccadés en 6/8, on retrouvera les meilleurs passages de Symphony X. Oui, c'est que du bonheur !!!
Les premiers accords du premier titre "Thorn In My Mind", me font me rappeler les accords de "Pull me under", mais attention je dis bien que ce sont juste des influences. En aucun cas nous avons droits ici à du plagia, au contraire, quelle maîtrise !!
La suite de l'album, présente des morceaux, tous alliant techniques pures, shred guitaristique, mesures composées, mais toujours avec bon goût, réflexion et retenue. Sans être trop démonstratif, chaque musicien y trouve parfaitement sa place, sans en faire trop. Je suis sur que même pour un novice de ce genre de musique complexe, il y trouvera peut-être une petite étincelle…
C'est à partir du sixième titre, "Fearing the Daylight", avec son riff d'intro terrible (que je ne suis toujours pas arrivé à décomposer…), que le coup de foudre se réalisa pour moi. Ces musiciens arrivent à lier émotions, violences et moments très intenses. Toujours avec une réelle ligne de conduite parfaite dans le processus de composition. C'est exactement ce que j'appelle du métal "progressif".
Puis vient le chef d'œuvre "Unvoiced", titre instrumental de pas moins 8 minutes, d'une rare beauté, passant par toutes les ambiances que les cinq instrumentistes peuvent rendre. Ce morceau d'une grande richesse, nous montre que le métal peut faire encore ressentir énormément de belles émotions.
Ce n'est pas par fainéantise, que je ne vous décrirai pas la suite de l'album, titre par titre, mais parce que je trouve cela réducteur. Parce qu'après même plus d'une dizaine d'écoute de l'album en entier, je découvre encore de très beaux moments et de très belles ambiances qui ne valent le coup que d'être écouter et délecter…
Dans un autre registre complètement différent, le titre suivant nous replonge dans les riffs acérés de nos américains de Symphony X, toujours mélangent intensité et sensibilité.
Quant au morceau "Face yours Fears", je le placerais au même rang qu'un "Voices" d'un Dream Theater à l'époque très inspirée.
Comme je l'ai dis plus haut, j'arrêterais ici ces pales et maigres descriptions de bas niveau comparé à la puissance des titres de Dreamscape.
Fan de Prog et de musique tout simplement, vous pouvez vous ruer sans vergogne vers le nouvel opus (et les anciens) qui ne devraient pas tarder à se pointer dans les bacs de vos disquaires chéris. En tout cas pour moi, le cd est en boucle dans mon lecteur …
La galette que je tiens dans la main est un condensé de deux, voir trois albums ; "Very" (1999) et "Trance Like State" (1998) et un bonus track du prochain album sortant courant 2008. Attention suivez bien : Dreamscape, du haut de ces 5 albums studio, nous présente alors la re-sortie avec les réenregistrements de leurs 2 premiers albums plus une nouveauté… ; beau marketing bien préparé me direz-vous !!!
Bon d'accord, Dreamscape n'invente rien, il apporte "juste" une énorme pierre à l'édifice, qu'on déjà bien avancé des Dream Theater, Symphony X ou autre Marillion. Car oui, l'on pourra y retrouver, pour notre plus grand bonheur, toutes ces influences. Le jeu du guitariste Wolfgang Kerinnis (rappelez vous bien de ce nom…), n'est pas sans rappeler les tremolos a 2000 d'un certain Petrucci et la voix du chanteur, d'un certain James Labrie. Quant aux riffs très graves et très saccadés en 6/8, on retrouvera les meilleurs passages de Symphony X. Oui, c'est que du bonheur !!!
Les premiers accords du premier titre "Thorn In My Mind", me font me rappeler les accords de "Pull me under", mais attention je dis bien que ce sont juste des influences. En aucun cas nous avons droits ici à du plagia, au contraire, quelle maîtrise !!
La suite de l'album, présente des morceaux, tous alliant techniques pures, shred guitaristique, mesures composées, mais toujours avec bon goût, réflexion et retenue. Sans être trop démonstratif, chaque musicien y trouve parfaitement sa place, sans en faire trop. Je suis sur que même pour un novice de ce genre de musique complexe, il y trouvera peut-être une petite étincelle…
C'est à partir du sixième titre, "Fearing the Daylight", avec son riff d'intro terrible (que je ne suis toujours pas arrivé à décomposer…), que le coup de foudre se réalisa pour moi. Ces musiciens arrivent à lier émotions, violences et moments très intenses. Toujours avec une réelle ligne de conduite parfaite dans le processus de composition. C'est exactement ce que j'appelle du métal "progressif".
Puis vient le chef d'œuvre "Unvoiced", titre instrumental de pas moins 8 minutes, d'une rare beauté, passant par toutes les ambiances que les cinq instrumentistes peuvent rendre. Ce morceau d'une grande richesse, nous montre que le métal peut faire encore ressentir énormément de belles émotions.
Ce n'est pas par fainéantise, que je ne vous décrirai pas la suite de l'album, titre par titre, mais parce que je trouve cela réducteur. Parce qu'après même plus d'une dizaine d'écoute de l'album en entier, je découvre encore de très beaux moments et de très belles ambiances qui ne valent le coup que d'être écouter et délecter…
Dans un autre registre complètement différent, le titre suivant nous replonge dans les riffs acérés de nos américains de Symphony X, toujours mélangent intensité et sensibilité.
Quant au morceau "Face yours Fears", je le placerais au même rang qu'un "Voices" d'un Dream Theater à l'époque très inspirée.
Comme je l'ai dis plus haut, j'arrêterais ici ces pales et maigres descriptions de bas niveau comparé à la puissance des titres de Dreamscape.
Fan de Prog et de musique tout simplement, vous pouvez vous ruer sans vergogne vers le nouvel opus (et les anciens) qui ne devraient pas tarder à se pointer dans les bacs de vos disquaires chéris. En tout cas pour moi, le cd est en boucle dans mon lecteur …
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site officiel de Dreamscape
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