Chronique

FIREWIND - THE PREMONITION / Century media 2008

Le génie Grec est de retour avec la nouvelle référence en terme de heavy :Firewind.
Succédant au déjà très bon ‘The allegiance’, ce prémonition a fort à faire pour continuer sur l’excellente pente ascendante que le groupe a actuellement. Mais au vu des qualités indéniables de ce combo l’espoir est plus que présent.

Une douce et innocente guitare acoustique nous ouvre « Into the fire », puis l’intensité monte en puissance jusqu’au riff made in Gus G qui te prend à la gorge et ne te lâche plus. La prod en béton armé rend justice aux compos du nouveau maître. D’entrée Apollo se montre à l’aise dans un chant hargneux et maîtrisé. Le refrain facile à retenir est un vrai régal. Un début en trombe dans la droite lignée de son prédécesseur, qui fait bien plaisir. « Head up high » ne lâche rien, un poil plus simple dans sa structure elle n’en reste pas moins efficace. Rien d’exceptionnel ici, juste un très bon moment de heavy de grande classe. .
Maintenant place au single « Mercenary man » un titre aux sonorités Irlandaises qui n’est pas sans rappeler Thin Lizzy et Gary Moore, un clin d’œil souhaité et réussit. Même si on se rapproche presque du dernier Danko Jones sur certains passages la musique de Firewind se veut toujours métal. Une embardée sur d’autres contrées sympas mais attention de ne pas se perdre non plus. On accélère le rythme avec « Angels forgive me ». Un bon heavy remuant qui rappelle les premiers albums. Un petit break histoire d’introniser le solo de feu de Gus toujours aussi extra, et on repart dans une dernière salve bienfaisante.
Un gros riff comme notre ami les affectionne nous attrape pour « Remembered ». Encore que du bon, du heavy du speed du décapant, bref du bandant quoi. Apollo réalise un super travail dans un registre moins habituel : vraiment un très grand chanteur. Mark Cross se défoule bien à la batterie tout en gardant des passages plus recherchés. Place à un titre plus soft avec la très réussie « My loneliness », une sorte de power ballade puissante au refrain plus musclé mais mélodique fort prenante. Bien sûr Apollo exulte dans un moment plein d’émotions. Un très grand moment de cet album.
« Circle of life » remet là du bon vieux heavy au goût du jour. Un domaine où décidément Gus est intransigeant. Que du bon et oui encore une fois que du bon à nous proposer !! Efficace, plaisant, recherché ce qu’il faut, un refrain accrocheur et des musiciens de fou, une recette imparable gage de la réussite méritée de Firewind !! Avec « The silent code » on reste dans le marteau pilon, comme pour mieux nous achever en pleine grâce. Un riff et une batterie lourde de conséquences opposées à un refrain subtil et mortel qui fait du dégât dans votre cerveau. Un sans faute.
Alors là place à la cover et pas n’importe laquelle « Maniac » de la BO de Flashdance. Une reprise de feu qui en version métal devient excellente (un peu comme le Fame d’Adagio). Un pur régal !! Pour terminer « Life foreclosed » est une dernière pierre de bon heavy. Comme la première une petite intro douce nous accueille. On pense à une nouvelle ballade, mais au vu du refrain plutôt sauvage on change d’idée. Une très beau titre de heavy mélodique musclé qui fini merveilleusement bien cet album certes sans surprises mais diablement efficace.

Conclusion : voilà un album comme on l’attendait dans la droite lignée de ‘The allegiance’ sans apport supplémentaire. Un très bon album en espérant que Gus et sa bande reparte de l’avant pour le prochain sous peine de tourner rapidement en rond.
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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