Chronique
WHITESNAKE - GOOD TO BE BAD / Spv 2008
Pour un retour c’est un sacré retour !! 10 ans que le serpent blanc n’avait pas sorti d’album et je dirais même mieux quasi 20 ans, car peut on considérer le bon ‘Retless heart’ comme un vrai album de Whitesnake ? (pour moi c’est plutôt un effort solo de David Coverdale).
Donc voici que pour fêter ses 30 ans d’existence le serpent ressort les crocs.
Entrée tout en puissance pour « Best years ». La patte Aldirch se marie à merveille à la musique de Coverdale. Un gros mid tempo gavé de testostérone sur lequel la magique voix de David reste des plus envoûtante et quel solo de Doug Aldrich vraiment l’un des plus fameux guitariste au monde. Un début des plus prometteurs, suivie sans plus attendre par la très rock « Can you hear the wind blow ». Un titre dans la lignée des ‘Slip of the tongue’ et autre ‘1987’ (la magie des 80’s en moins). Sans être formidable, un bien bon titre rythmé tout de même. Une chanson qui devrait faire effet sur scène, simple et accrocheuse.
« Call on me » reprend un peu là où le sieur Coverdale nous avait laissé avec ses 4 nouveaux titres du live. Un bon hard aux consonances bluesy où l’ombre du dirigeable plane. Doug se lâche complètement et semble ne jamais avoir été aussi en phase dans un groupe. Première ballade avec « All i want all i need ». Une sorte de ballade rock à la ‘Here i go again’ qui se laisse écouter sans grand plus. David crooner au possible est convainquant mais il manque un petit quelque chose pour être encore plus crédible. Un premier essai en demi teinte.
On reprend avec la title track, qui prouve que c’est bon d’être mauvais même à 57 ans ! Un pur hard qui arrache, un rythme de feu et un David des plus véloce qui montre encore de la vigueur. Du très bon Whitesnake que voilà. Un futur grand en live. « All for love » poursuit dans le même moule. Encore du très bon hard décapant qui fait un bien fou par là où il passe. Un petit air Thin Lizzy pas dégueux et on prend son pied sans rien avoir à rajouter. Ah si ! Quel refrain !!
Deuxième ballade avec « Summer rain » qui cette fois ci est mieux réussie. Un doux moment acoustique fort convainquant, moins crooner et plus sensible, voilà une ballade qui fait vraiment plaisir. Et vu qu’un plaisir n’arrive jamais seul « Lay down your love » continue sur la même voie. Début a cappella qui annonce la fureur et quelle fureur : guitares prêtes à l’attaque et c’est parti pour un immense moment de bon hard rock, dur comme le fer. David irrésistible distille son chant comme au plus beau jour de ses 30 ans, un petit refrain simple mais efficace et une gifle pas prête de s’évaporer.
Cette fois ci on replonge loin, « A fool in love » sent le blues chaud le gros à la ‘Crayin in the rain’ qui fait remuer ton cul et monter ton caleçon. Ah la la que c’est bon tout ça !! « Got what you need » débute sur un ‘allez hop !!’ scandé par David et poursuit sur un hard blues à la ‘Slide it in’ qui passe bien, même si elle paraît un peu en dessous au vu des tornades précédentes, mais rien d’alarmant et quel solo encore du Sieur Doug !!
Allez on fini ce retour par une sorte de ballade acoustique à la Led Zeppelin. « Till the end of time » rappelle inévitablement l’énorme l’album Page/Coverdale. Une très jolie fin qui nous berce au grè des intonations prenantes de cette voix, pardon cette émeraude.
Conclusion : David a ressuscité son Whitesnake et grand bien lui a pris. Un très bon album de bon hard rock comme on en fait plus, même si quelques défauts subsistent. Mais bon après tant d’attente et surtout le désespoir de revoir un jour Mr Coverdale aux commandes de son groupe font que nous ne lui en voudrons pas. Un très grand moment de musique interprété par de véritables virtuoses. Encore merci pour cet album Mr Coverdale !!
Donc voici que pour fêter ses 30 ans d’existence le serpent ressort les crocs.
Entrée tout en puissance pour « Best years ». La patte Aldirch se marie à merveille à la musique de Coverdale. Un gros mid tempo gavé de testostérone sur lequel la magique voix de David reste des plus envoûtante et quel solo de Doug Aldrich vraiment l’un des plus fameux guitariste au monde. Un début des plus prometteurs, suivie sans plus attendre par la très rock « Can you hear the wind blow ». Un titre dans la lignée des ‘Slip of the tongue’ et autre ‘1987’ (la magie des 80’s en moins). Sans être formidable, un bien bon titre rythmé tout de même. Une chanson qui devrait faire effet sur scène, simple et accrocheuse.
« Call on me » reprend un peu là où le sieur Coverdale nous avait laissé avec ses 4 nouveaux titres du live. Un bon hard aux consonances bluesy où l’ombre du dirigeable plane. Doug se lâche complètement et semble ne jamais avoir été aussi en phase dans un groupe. Première ballade avec « All i want all i need ». Une sorte de ballade rock à la ‘Here i go again’ qui se laisse écouter sans grand plus. David crooner au possible est convainquant mais il manque un petit quelque chose pour être encore plus crédible. Un premier essai en demi teinte.
On reprend avec la title track, qui prouve que c’est bon d’être mauvais même à 57 ans ! Un pur hard qui arrache, un rythme de feu et un David des plus véloce qui montre encore de la vigueur. Du très bon Whitesnake que voilà. Un futur grand en live. « All for love » poursuit dans le même moule. Encore du très bon hard décapant qui fait un bien fou par là où il passe. Un petit air Thin Lizzy pas dégueux et on prend son pied sans rien avoir à rajouter. Ah si ! Quel refrain !!
Deuxième ballade avec « Summer rain » qui cette fois ci est mieux réussie. Un doux moment acoustique fort convainquant, moins crooner et plus sensible, voilà une ballade qui fait vraiment plaisir. Et vu qu’un plaisir n’arrive jamais seul « Lay down your love » continue sur la même voie. Début a cappella qui annonce la fureur et quelle fureur : guitares prêtes à l’attaque et c’est parti pour un immense moment de bon hard rock, dur comme le fer. David irrésistible distille son chant comme au plus beau jour de ses 30 ans, un petit refrain simple mais efficace et une gifle pas prête de s’évaporer.
Cette fois ci on replonge loin, « A fool in love » sent le blues chaud le gros à la ‘Crayin in the rain’ qui fait remuer ton cul et monter ton caleçon. Ah la la que c’est bon tout ça !! « Got what you need » débute sur un ‘allez hop !!’ scandé par David et poursuit sur un hard blues à la ‘Slide it in’ qui passe bien, même si elle paraît un peu en dessous au vu des tornades précédentes, mais rien d’alarmant et quel solo encore du Sieur Doug !!
Allez on fini ce retour par une sorte de ballade acoustique à la Led Zeppelin. « Till the end of time » rappelle inévitablement l’énorme l’album Page/Coverdale. Une très jolie fin qui nous berce au grè des intonations prenantes de cette voix, pardon cette émeraude.
Conclusion : David a ressuscité son Whitesnake et grand bien lui a pris. Un très bon album de bon hard rock comme on en fait plus, même si quelques défauts subsistent. Mais bon après tant d’attente et surtout le désespoir de revoir un jour Mr Coverdale aux commandes de son groupe font que nous ne lui en voudrons pas. Un très grand moment de musique interprété par de véritables virtuoses. Encore merci pour cet album Mr Coverdale !!
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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