Chronique

SHENANIGANZ - FOUR FINGER FIST FIGHT / Silverwolf Productions 2008

Shenaniganz est une formation germanique fondée par un groupe potes âgés de 17 à 21 ans. Après plusieurs tremplins et concerts, ils gagnent le droit d’enregistrer leur album… enregistré en une semaine ! C’est du rapide ! Aussi, leur premier effort F.F.F.F se voit très rock… ‘n roll.

Le premier titre se nomme « Punk that rocks » et ce qu’on peut dire c’est qu’ils font cracher la guitare. Le chant arrive et je me laisserai tenter de dire que nos compères sont inspirés par le bon vieux Offspring. S’en suit « Andy warhol » pulse pas mal entre riffs rock et chant punk / rock. Un break et une sacrée énergie de fournie à travers les instruments, rajoutant en plus quelques chœurs sur le refrain pour donner encore plus d’ampleur à leur désir de tout donner.

La basse se charge d’ouvrir, stylée façon The Who, pour « 25 years ago ». Bien vu c’et morceau rock old-school qui est mis en place et il balance bien. Dom se fait bien plaisir à la batterie avec un petit solo. On continue à bien vibrer sur « hangin’ with the boys » qui a un son guitare bien roots et motivant.
« Pissing in the wind » arrive avec un poil plus de mélodies mais toujours autant de hargne et de motivation. La tronçonneuse se lance mais cale immédiatement. Par contre ce n’est pas le cas pour « Jesus was a rock ‘n’ roller » qui se voit attribuer une guitare saturée sur un mid tempo lourd et bon à la fois.

« Why ? » se présente avec des riffs par ci par là et un bruit de fond avant de venir sur les devants avec les deux guitaristes au chant. Un joli duel / duo détonnant. Un morceau basique mais efficace.
Intro country / blues pour « hobo slide ». Et quel son! L’ambiance reste la même, ça change, et c’est bien. Les acquis ne sont jamais bons et ils nous le montrent. Rien à voir avec « Social misfit » qui lui par contre se voit dans une veine plus punk et révoltée. Même chose pour « Can’t wait the moon » qui reste dans la veine du titre précédent.

Là par contre l’esprit The Who revient sur « Ordinary dreams » et c’est bien bon. Maintenant un titre de chanson (et la chanson aussi) que ne renierai pas Tobbias Sammet (Edguy) : « the frankey commercial song ». L’intro est étrange avec un gars qui parle bizarrement. Le morceau quand à lui est fait pour passer à la radio et pour apparaître dans les teen movies. Un bon foutage de gueule, mais si ça marche pour eux tant mieux !
Pour finir l’album c’est le morceau qui a été choisi pour faire une vidéo qui s’en charge. Il se nomme « Carolina ». Un morceau de punk rock traditionnel, avec des chœurs façon Offspring / Sum 41.

Conclusion : un premier album sympathique plein de bonne volonté. Ces gars là on la pêche et ça se sent. Une musique qui crache bien et qui fait plaisir.
 
Critique : Lionel
Note : 7.5/10
Site du groupe : Site officiel de Shenaniganz
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