Chronique
INCRAVE - DEAD END / Metal heaven 2008
Formé en 2001 les Suédois d’Incrave nous pondent leur premier album. Comparé à des groupes tels que Tad Morose, Morgana Lefay, Noctural Rites et Dream Evil, (que des groupes que j’adore), Incrave devrait avoir une place de choix dans ma discographie.
Dès l’entame de « Shattered » la ressemblance avec Morgana Lefay et Tad Morose est flagrante, tant Johan Folk ressemble à Urban Breed (ex Tad Morose). Musicalement l’appartenance à la scène sus dite est belle et bien réelle. Un début mitigé, de la bonne musique mais aucune personnalité. « The forgotten » poursuit dans une veine plus mid tempo, mais toujours entaché de cette (trop) forte ressemblance. Dommage les idées sont bonnes, mais c’est énervant d’écouter un groupe en pensant systématiquement à un autre.
« A shadow in the dark » ne changera pas la donne. Encore un bien bon titre de power métal, que leurs compatriotes n’auraient pas renié. Comme je l’ai dit précédemment rien de mauvais bien au contraire mais absolument rien de perso. La suite de l’écoute va être dure tant musicalement les idées sont intéressantes mais putain cette ressemblance gâche tout !!
On envoie du lourd avec l’apocalyptique « The touch of death ». Un titre marteau pilon qui devrait faire bander les fans de Morgana Lefay. Un pur moment de bon métal couillu.
« Unveil the truth » n’apporte pas plus, Johan réalise un travail solide au chant mais dommage que sa performance soit en constante comparaison à celle de l’immense Urban, intouchable. Les quelques passages plus calmes sont bien vus et apportent un peu de calme mélancolique aux riffs plombés de la paire Jon Balefalk / David Ohlsson.
Une intro douce au piano, « Shades of me » se veut entre la power ballade et le mid tempo très mélodique limite gothique. Un moment changeant et surtout peut être même le plus perso. On reprend le métal Tad Morosien avec « An empty soul ». Ca me rappelle à quel point ce groupe peut être bon, dommage qu’Urban soit partie, oh la, désolé je me suis échappé, oui Incrave euh… pas mal… et donc « Scream in silence » et son intro power symphonique de toute beauté poursuit vaillamment l’hommage aux grands noms trop oubliés du métal Suédois. Un très bon mid tempo que voici. Sûrement l’un des meilleurs titre de l’album.
Début à la basse pour « Nevermore », ça aussi c’est putain de bon, et merde deux fois que je m’échappe, donc bon rythme, refrain un peu à la Bloodbound, mélodique à souhait avec quelques chœurs. Encore un bon moment.
On fini par « Dead end » (oui pas loin) un dernier marteau pilon made in Tad Morose mais là aussi super bien fait. Le refrain très bien réalisé et une vraie merveille.
Conclusion ; comment noter un tel album. De la très bonne musique qui fait plaisir mais une identité quasi nulle. Incrave a intérêt de très vite se démarquer de ses idoles sous peine de jamais sortir de l’anonymat et de l’ombre de ses pairs.
Dès l’entame de « Shattered » la ressemblance avec Morgana Lefay et Tad Morose est flagrante, tant Johan Folk ressemble à Urban Breed (ex Tad Morose). Musicalement l’appartenance à la scène sus dite est belle et bien réelle. Un début mitigé, de la bonne musique mais aucune personnalité. « The forgotten » poursuit dans une veine plus mid tempo, mais toujours entaché de cette (trop) forte ressemblance. Dommage les idées sont bonnes, mais c’est énervant d’écouter un groupe en pensant systématiquement à un autre.
« A shadow in the dark » ne changera pas la donne. Encore un bien bon titre de power métal, que leurs compatriotes n’auraient pas renié. Comme je l’ai dit précédemment rien de mauvais bien au contraire mais absolument rien de perso. La suite de l’écoute va être dure tant musicalement les idées sont intéressantes mais putain cette ressemblance gâche tout !!
On envoie du lourd avec l’apocalyptique « The touch of death ». Un titre marteau pilon qui devrait faire bander les fans de Morgana Lefay. Un pur moment de bon métal couillu.
« Unveil the truth » n’apporte pas plus, Johan réalise un travail solide au chant mais dommage que sa performance soit en constante comparaison à celle de l’immense Urban, intouchable. Les quelques passages plus calmes sont bien vus et apportent un peu de calme mélancolique aux riffs plombés de la paire Jon Balefalk / David Ohlsson.
Une intro douce au piano, « Shades of me » se veut entre la power ballade et le mid tempo très mélodique limite gothique. Un moment changeant et surtout peut être même le plus perso. On reprend le métal Tad Morosien avec « An empty soul ». Ca me rappelle à quel point ce groupe peut être bon, dommage qu’Urban soit partie, oh la, désolé je me suis échappé, oui Incrave euh… pas mal… et donc « Scream in silence » et son intro power symphonique de toute beauté poursuit vaillamment l’hommage aux grands noms trop oubliés du métal Suédois. Un très bon mid tempo que voici. Sûrement l’un des meilleurs titre de l’album.
Début à la basse pour « Nevermore », ça aussi c’est putain de bon, et merde deux fois que je m’échappe, donc bon rythme, refrain un peu à la Bloodbound, mélodique à souhait avec quelques chœurs. Encore un bon moment.
On fini par « Dead end » (oui pas loin) un dernier marteau pilon made in Tad Morose mais là aussi super bien fait. Le refrain très bien réalisé et une vraie merveille.
Conclusion ; comment noter un tel album. De la très bonne musique qui fait plaisir mais une identité quasi nulle. Incrave a intérêt de très vite se démarquer de ses idoles sous peine de jamais sortir de l’anonymat et de l’ombre de ses pairs.
Critique : Guillaume
Note : 6/10
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