Chronique
KARELIA - RESTLESS / Season of mist 2008
Troisième album pour nos Frenchies, qui succède à un très bon deuxième à la personnalité prononcée. Un cap jamais évident à passer. Voyons voir comment ils vont s’en tirer.
On commence par « Restless » un gros mid tempo à la Rammstein, qui accentue l’évolution apportée à Raise. Un très bon titre accentué de lourdes guitares et d’un refrain percutant très facile à retenir. Mathieu, d’emblée montre son importance au sein du groupe apportant beaucoup de variations à son chant au gré des atmosphères différentes. En deuxième place « Trial » se veut plus indus voir trop à l’écoute du refrain. Un titre plus pop électro que métal sur lequel je n’adhère pas du tout. Une bonne douche écossaise.
J’espère que « Mirror, Mirror » va se reprendre, au premier abord oui. Le métal réapparaît même si des touches indus subsistent, mais tout est mieux mélangé. Le refrain quant à lui est très bon, très mélodique avec des beats en fond sympa. Par contre le côté répétitif devient lassant.
Alors là surprise, une reprise, mais quelle reprise… « Lift me up » de Moby. Alors il est vrai qu’en version ‘métal’ ça passe mais déjà que ce titre me bande à la base, c’est pas là qu’il passera mieux. Des chœurs d’enfants ouvrent « Please come on in », puis les deux guitares entrent en jeu. Un titre aux consonances Manson intéressantes. Un très bon titre, sombre et inquiétant.
Avec « Lovin’ wife » on reste dans un bain indus électro proche d’un Depeche Mode. Le refrain est vraiment sublime, porté par un Matt (il préfère qu’on l’appelle comme ça) très prenant. J’avoue que le risque est conséquent mais réussi, car même si cela n’est pas ma tasse de thé, force est de constater que leur travail est méritant.
« Crash » poursuit sur la même voie. Un titre qui se rapproche plus de son prédécesseur. Par contre petit bémol, l’album tourne autour de nombreux mid tempo bâtis assez similairement qui nuisent au rythme de l’album. Tient quand on parlait de rythme, il en vient un peu avec « Give it away ». Encore une fois le groupe nous propose un visage loin du premier album, même la personnalité semble être toute nouvelle tant le chant de Matt est différent.
Pour « From my window » on ne change rien. J’avoue être déçu de la tournure qu’a pris le groupe, même si je les félicite pour la poursuite de leur objectif et envie.
On fini par la deuxième reprise « Losing my religion » de REM. Une version très (trop) métal, qui même si elle est perso, surprend un peu trop. Un nouveau risque pris.
Conclusion : Karelia poursuit son évolution, vers des chemins indus, voire électro qui ne me plaisent pas. Un risque prit, pour je suppose adhérer à leur envie, qui surprendra les fans de la première heure, mais devrait leur en apporter d’autres.
Je souhaite une bonne continuation au groupe mais qui se fera sans moi (je garderais toujours un œil sur vous les gars).
On commence par « Restless » un gros mid tempo à la Rammstein, qui accentue l’évolution apportée à Raise. Un très bon titre accentué de lourdes guitares et d’un refrain percutant très facile à retenir. Mathieu, d’emblée montre son importance au sein du groupe apportant beaucoup de variations à son chant au gré des atmosphères différentes. En deuxième place « Trial » se veut plus indus voir trop à l’écoute du refrain. Un titre plus pop électro que métal sur lequel je n’adhère pas du tout. Une bonne douche écossaise.
J’espère que « Mirror, Mirror » va se reprendre, au premier abord oui. Le métal réapparaît même si des touches indus subsistent, mais tout est mieux mélangé. Le refrain quant à lui est très bon, très mélodique avec des beats en fond sympa. Par contre le côté répétitif devient lassant.
Alors là surprise, une reprise, mais quelle reprise… « Lift me up » de Moby. Alors il est vrai qu’en version ‘métal’ ça passe mais déjà que ce titre me bande à la base, c’est pas là qu’il passera mieux. Des chœurs d’enfants ouvrent « Please come on in », puis les deux guitares entrent en jeu. Un titre aux consonances Manson intéressantes. Un très bon titre, sombre et inquiétant.
Avec « Lovin’ wife » on reste dans un bain indus électro proche d’un Depeche Mode. Le refrain est vraiment sublime, porté par un Matt (il préfère qu’on l’appelle comme ça) très prenant. J’avoue que le risque est conséquent mais réussi, car même si cela n’est pas ma tasse de thé, force est de constater que leur travail est méritant.
« Crash » poursuit sur la même voie. Un titre qui se rapproche plus de son prédécesseur. Par contre petit bémol, l’album tourne autour de nombreux mid tempo bâtis assez similairement qui nuisent au rythme de l’album. Tient quand on parlait de rythme, il en vient un peu avec « Give it away ». Encore une fois le groupe nous propose un visage loin du premier album, même la personnalité semble être toute nouvelle tant le chant de Matt est différent.
Pour « From my window » on ne change rien. J’avoue être déçu de la tournure qu’a pris le groupe, même si je les félicite pour la poursuite de leur objectif et envie.
On fini par la deuxième reprise « Losing my religion » de REM. Une version très (trop) métal, qui même si elle est perso, surprend un peu trop. Un nouveau risque pris.
Conclusion : Karelia poursuit son évolution, vers des chemins indus, voire électro qui ne me plaisent pas. Un risque prit, pour je suppose adhérer à leur envie, qui surprendra les fans de la première heure, mais devrait leur en apporter d’autres.
Je souhaite une bonne continuation au groupe mais qui se fera sans moi (je garderais toujours un œil sur vous les gars).
Critique : Guillaume
Note : 5/10
Site du groupe : Site officiel de Karelia
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