Chronique
AMASEFFER - SLAVE FOR LIFE / Inside Out 2008
Nouveau groupe Israelien crée par Erez Yohanan, batteur et percussionniste, Ameseffer sort un premier album d'une qualité étonnant : basé sur le récit biblique de Moise menant le peuple hébreu hors d'Egypte vers la terre promise. Ce premier album d'une trilogie a demandé 4 ans de travail à Erez Yohanan et ses acolytes. Un projet de grande ampleur, vous conviendrez, car il n'est pas donné à tout le monde de sortir un album de 90 minutes.
On commence donc par le morceau d'introduction, «Sorrow», au son d'une plume qui gratte sur un papier et un homme qui semble parler en hébreux : arrive ensuite une guitare acoustique qui accompagne un instrument à vent. La musique est fluide et le son très agréable, et on entre assez facilement dans l'univers à l’allure de BO de film. Très largement basé sur les musiques du moyen orient et les rythmes progressif metal, l'album propose ensuite une série de longues pièces (difficile de parler de morceau à proprement parlé, sans être péjoratif) : Chaque pièces se suivent de façon à former un tout tel la tradition du concept album et évolue autour d'un thème qui se développe plus ou moins harmoniquement parlant, la rythmique étant l'élément le plus évolutif . Il n'y pas vraiment de couplet/refrain qui rentrent facilement en tête, il s'agit vraiment d'une série d'évènements qui renforcent ce côté film/histoire. De ce côté là c'est une réussite et on n’a pas l'impression que les bruitages et la narration sont là pour faire joli. Il serait intéressant d'écouter la musique avec le livret à côté, du moins ça donne envie.
Entre les grandes pièces on a le droit à deux morceaux de moyenne durée dont un avec duo de chant très réussi avec en guest Maya Avraham. On a également droit à des insertions de la voix dark d’Angela Gossow sur certains morceaux : Mats Leven qui est le chanteur attitré, suite au désistement de Andy Kuntz (Vanden Plas) faute de temps, assure tout au long de l'album et sa voix puissante et éraillée contribue également à la réussite cet album et colle parfaitement à l'ambiance sombre de cet album : les autres musiciens sont au top et les solos guitares très inspirés, la composition et les arrangements sont très soignés. On peut trouver l'album un peu long par moment car l'ambiance se veut plutôt mélancolique et il n'y a pas de changement radical entre les musiques mais le développement est très bien fait et rend le tout magnifique.
Un album pas évident, un peu long à digérer sur la longueur, mais une fois «apprivoisé» c'est un régal : Pour une fois on a le droit à un véritable film score concept sans tricherie et pseudo ambiance. Bref un challenge qui mérite vraiment l'attention et risque de faire parler de lui dans les mois qui viennent. Et ce n'est que le début !
On commence donc par le morceau d'introduction, «Sorrow», au son d'une plume qui gratte sur un papier et un homme qui semble parler en hébreux : arrive ensuite une guitare acoustique qui accompagne un instrument à vent. La musique est fluide et le son très agréable, et on entre assez facilement dans l'univers à l’allure de BO de film. Très largement basé sur les musiques du moyen orient et les rythmes progressif metal, l'album propose ensuite une série de longues pièces (difficile de parler de morceau à proprement parlé, sans être péjoratif) : Chaque pièces se suivent de façon à former un tout tel la tradition du concept album et évolue autour d'un thème qui se développe plus ou moins harmoniquement parlant, la rythmique étant l'élément le plus évolutif . Il n'y pas vraiment de couplet/refrain qui rentrent facilement en tête, il s'agit vraiment d'une série d'évènements qui renforcent ce côté film/histoire. De ce côté là c'est une réussite et on n’a pas l'impression que les bruitages et la narration sont là pour faire joli. Il serait intéressant d'écouter la musique avec le livret à côté, du moins ça donne envie.
Entre les grandes pièces on a le droit à deux morceaux de moyenne durée dont un avec duo de chant très réussi avec en guest Maya Avraham. On a également droit à des insertions de la voix dark d’Angela Gossow sur certains morceaux : Mats Leven qui est le chanteur attitré, suite au désistement de Andy Kuntz (Vanden Plas) faute de temps, assure tout au long de l'album et sa voix puissante et éraillée contribue également à la réussite cet album et colle parfaitement à l'ambiance sombre de cet album : les autres musiciens sont au top et les solos guitares très inspirés, la composition et les arrangements sont très soignés. On peut trouver l'album un peu long par moment car l'ambiance se veut plutôt mélancolique et il n'y a pas de changement radical entre les musiques mais le développement est très bien fait et rend le tout magnifique.
Un album pas évident, un peu long à digérer sur la longueur, mais une fois «apprivoisé» c'est un régal : Pour une fois on a le droit à un véritable film score concept sans tricherie et pseudo ambiance. Bref un challenge qui mérite vraiment l'attention et risque de faire parler de lui dans les mois qui viennent. Et ce n'est que le début !
Note : 10/10
Site du groupe : Site officiel d'Amaseffer
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