Chronique

Trois ans après son premier album, voici que Tony Harnell et sa nouvelle bande débarquent pour nous proposer leur deuxième effort, la confirmation des dires de Tony: Starbreaker n’est pas un projet mais un groupe ! Voyons voir ce que ce groupe a à nous proposer.

Une ambiance au synthé typique du travail de Magnus Karlsson, nous accueille. « End of alone » permet de constater le travail en commun entre Magnus et Tony, pour un résultat extra. Un super titre de heavy mélodique superbement chanté par un Mr Harnell des plus convainquant. « Evaporate » poursuit ce déjà très bon album avec un titre plus rythmé. Une constation non des moindres, la réelle impression d’écouter un groupe et pas un énième projet futile de Frontiers.
Quelques douces notes de piano ouvrent « Love’s dying wish ». Une superbe chanson de heavy mélodique avec encore une fois cette voix parfaite. Un grand moment que voici. Avec « Unknow superstar » on lorgne vers le hit single à passer en radio. Un titre qui se rapproche de TNT. Pas des plus transcendant mais le refrain lui est déterminant tant il t’obsède, une fois écouté. Pour l’instant ce
Love’s Dyind wish surpasse son prédécesseur.
Alors attention là encore du très gros avec « Hide ». Une sorte de pseudo-ballade somptueuse, très mélodique bien sûr, toute en subtilité portée par un refrain magistral au chant enivrant. Ouf quel passage. Encore une fois le piano nous accueille avant l’arrivée d’une guitare conquérante. Certes on ne change pas de style et de façon d’écrire mais ce Magnus a un tel talent que « Building a wall » est encore un très bon titre à se mettre entre les oreilles. Perso je ne dirais qu’un truc, super bon !
« Beautiful disaster » poursuit dans la même veine, celle d’un métal mélodique savamment composé et interprété. Un mix entre ce guitariste de génie qui a travaillé avec les plus grands (Russel Allen, Jorn Lande, Mark Boals, Bob Catley…) et ce grand chanteur sous estimé. On reprend un peu de rythme avec un autre single « Live your life ». Facile et sans surprise il pourrait être le bon moyen de faire découvrir ce combo.
Un petit « Hello, are you listening » pour poursuivre nos efforts, sans apporter grand plus. Dommage mais bon on ne peut pas toujours taper juste. Ça se laisse écouter. Est ce que « Change me » va reprend le flambeau, ça semble bien parti. Mais bon j’avoue qu’au plus on approche de la fin, au plus les bonnes surprises sont rares. De bons titres mais déjà vus. Rien de plus malheureusement.
Le calme refait son apparition, avec « The day belongs to us », un très bon mid tempo qui redonne des envies positives après le petit passage à vide. Quelle classe quand même. On fini cet album comme il se doit avec « This closet » une ballade, bien sûr, excellente, interprétée avec énormément de réalisme par un décidément très grand Tony Harnell !!

Conclusion : alors là je reste scotché, car si un jour on m’avait dit que je considèrerais Starbreaker comme un groupe et en plus à suivre je ne l’aurais pas cru. Un très, très bon album qui mérite une attention tout particulière et pour ma part, je vais suivre tout ça avec plus de conviction. Chapeau bas messieurs.