Chronique

Me voilà en la présence du très attendu nouvel album des italiens de Thy Majestie. En effet, l’album précédent (Jeanne D’arc – chroniqué sur le webzine) m’avait mis une grosse baffe sur tous les plans. Le côté épique et historique était bien présent et notre pucelle nationale a été à la hauteur de nos attentes.
Avec ce nouvel album le groupe se présente avec un nouveau label (tout jeune label d’ailleurs) et aussi une nouvelle formation. En effet, Giuseppe Bondi qui se chargeait des arrangements, a quitté le groupe, tout comme le chanteur qui a été remplacé aussi au passage. Dommage j’aimais bien sa voix.

La mise en bouche sur le myspace du groupe avec le morceau « Day of the changes » a été forte appréciée et plutôt bien dégustée pour ma part. Le groupe a présenté là un morceau dans la droite lignée des ses autres albums : un morceau épic et puissant. Du bonheur faisant monter l’attente encore plus insoutenable. Aussi, une fois l’album entre les mains il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour le glisser dans ma chaîne Hi-Fi. Et là surprise. Mais où est donc passé ce côté épique si empreint et représentatif du groupe ? Des changements ont été annoncés dans la bio en précisant que l’album sera plus brut, mais là je ne reconnais pas le Thy Majestie que j’attendais. Les morceaux se trouvent plus dans une inspiration mélengeants des influences comme Symphony X avec les solos claviers, et du speed power germanique pour l’agressivité des morceaux. Je pourrais citer du At Vance, Mob Rules et bien d’autres encore. De ce fait la première écoute de l’album a quand même était bien maussade pour ma part car un peu perdu.
Ce n’est qu’à partir du dernier chapitre que les morceaux épiques dont le fameux « Day of the changes » apparaissent. Mais deux chansons…

Mais attention, pas d’entourloupe. Je ne me suis pas bloqué sur cette première écoute déroutante (il m’ a fallu un peu de temps quand même). Il est vrai que maintenant préparé mentalement et auditivement, je n’ai pas la même approche de l’album, qui d’ailleurs cette fois-ci a perdu le concept de narrer un moment de l’histoire mondiale.
Ce sont donc des titres plus lourds, directs, et puissants qui se mettent en place pour nous entraîner dans un nouvel univers emprou aux changements. Et il faut bien le constater et l’approuver, le nouveau Thy Majestie sonne bien et donne la patate. Dario Cascio au chant est performant, et les musiciens nous offrent plus de solos aux riffs trépidants, et des passages prog plaisants.

Ma conclusion sera donc la suivante : une nouvelle étape pour le groupe a été franchie, l’apparentée avec Rhapsody n’est plus, et les mélodies puissantes et agressives sont bien là. Il sera certe choquant pour les puristes que de se soumettre cette idée, mais force est de constater que le groupe s’en sort pas mal. A voir ce que cela peut donner sur scène entre autre car pour les anciens titres, le chant est assez haut… La patience est d’or. Mais pour les amateurs de power warrior metal il n’y a pas d’hésitation à avoir.

Track liste :

Chapter one – Trapasso, exequies of the normal sphere : As you fall / M.A.D / Dawn / The Hunt
Chapter two –t he neverending night – The legacy suite: Of pain and disgrace / To an endless devotion / Inferis armata / Two minute hate / The legacy / Out of the edge
Chapter Three – Vendetta A new dawn : Day of the changes / Through heat and fire