Chronique
ICED EARTH - THE CRUCIBLE OF MAN (Something wicked part 2) / Spv 2008
Et le voici enfin, le deuxième volet de la saga d’Iced Earth, un volet tant attendu puisque comme tout le monde le sait Matt Barlow est donc de retour au bercail et vient remplacer un Tim Owens au travail exemplaire. Petit rappel, la première partie était excellente, un réel plaisir de heavy métal épique. Allons voir sans plus attendre si cette suite est à la hauteur de nos espérances.
Une très belle intro du style gothique (un peu à la Therion) nous accueille. « In sacdred flames » est sûrement la meilleure intro d’Iced Earth, et sans temps mort nous envoie sur « Behold the wicked child », du pur, du dur qui envoie. D’entrée Matt est extraordinaire et ne semble jamais avoir quitté le groupe. On semble replonger il y a quelques années en arrière balayant l’immense travail de Tim d’un seul coup de balai. Musicalement rien de transcendant Jon poursuit sur sa voie toute tracée par les années. « Minions of the watch » lui est un mid tempo à l’ambiance lugubre bien aidé par l’immense talent de Mr Barlow. Pour l’instant seul petit reproche, il semblerait quand même qu’Iced Earth soit en sorte de roue libre, laissant à Matt le soin d’en mettre plein la vue. Alors même si son retour est une bonne nouvelle elle ne doit pas être le seul argument de cet album. « The revealing » avec sa petite accélération (connue) rappelle les efforts de l’album Horror Show et il faut l’avouer rend bien (Encore une fois grâce à Matt). Un bon titre efficace.
On change complètement d’univers avec un passage très doux. « A gift or a curse » retrouve les percussions du part 1. Enfin un titre un peu différent de ce qu’on a l’habitude d’entendre. Les différentes parties chants embellissent bien l’ensemble. Reposant et intéressant en plus de son changement de rythme vers la fin. Par contre avec « Crown of the fallen » on reprend le métal puissant typique. Un bon titre bien exécuté, qui passe bien sans forcément laisser de souvenir impérissable. Nouvel enchaînement avec accélération du rythme pour « The dimension Gauntlet », qui poursuit de bonne manière mais ne trouve toujours pas de réaction époustouflante. Un peu trop linéaire. Un court passage que j’aurais mieux vu attaché en un seul titre.
Le single « I walk alone » apporte son lot de bonnes sensations, sans nouveauté puis « Harbinger of fate » débarque le plus calmement possible. Une ballade transcendée par l’immense organe vocal de Matt Barlow. Le refrain plus percutant passe bien, malheureusement une impression quand même de déjà vu, persiste et cache un peu le plaisir de cette très bonne chanson.
Gros titre bien lourd, « Crucify the king », semble bien morbide, et surtout apporte un petit plus indéniable à cet album. De l’excellent une nouvelle fois magnifié par un Matt irrésistible quel chanteur !! Sûrement l’un des meilleurs titres de l’album, tout comme le conventionnel « Sacrificial kingdom », qui sans révolutionner fait un effet des plus plaisant (et que dire de la montée vocale à la fin = Zizi tout dur).
Ah un « Somthing wicked part 3 » lourd et rampant, suit la progression de cette œuvre moins épique et beaucoup plus sombre. Un petit rappel du part 1, pour relier le tout et voilà le travail. « Devide and devour », retrouve un rythme et une puissance dévastatrice. Une sorte de rouleau compresseur qui s’abat sur vous sans que vous puissiez vous échapper. Les chœurs sur le refrain sont très bien trouvés et rendent super bien. On y retrouve l’ambiance gothique de l’intro sur fond de heavy bourrin, un somptueux titre qui laisse sans voix (mais pas celle de Matt je vous rassure !) : délectable au possible.
« Come what may », est elle plus soft, une façon d’approcher de la fin avec un passage plus mélodique mais pas dénué de sens. Agréable et mélancolique elle nous livre les dernières impressions de ce fabuleux concept de science fiction. Et pour finir « Epilogue » qui est l’intro de Part 1. La boucle est bouclée.
Conclusion : cette part 2, reste très bonne mais le retour de Matt (impeccable et ahurissant de maîtrise) semble avoir fait un retour en arrière quelque peu dérangeant. Un album aux contours trop définis et à l’intérieur peu aventureux qui font regretter la part 1, plus épique et un poil novatrice. Les fans du groupe retrouveront ce qu’ils attendaient, moi perso je regrette un poil l’époque Tim Owens. Attendons de voir ce que l’avenir nous réserve.
Une très belle intro du style gothique (un peu à la Therion) nous accueille. « In sacdred flames » est sûrement la meilleure intro d’Iced Earth, et sans temps mort nous envoie sur « Behold the wicked child », du pur, du dur qui envoie. D’entrée Matt est extraordinaire et ne semble jamais avoir quitté le groupe. On semble replonger il y a quelques années en arrière balayant l’immense travail de Tim d’un seul coup de balai. Musicalement rien de transcendant Jon poursuit sur sa voie toute tracée par les années. « Minions of the watch » lui est un mid tempo à l’ambiance lugubre bien aidé par l’immense talent de Mr Barlow. Pour l’instant seul petit reproche, il semblerait quand même qu’Iced Earth soit en sorte de roue libre, laissant à Matt le soin d’en mettre plein la vue. Alors même si son retour est une bonne nouvelle elle ne doit pas être le seul argument de cet album. « The revealing » avec sa petite accélération (connue) rappelle les efforts de l’album Horror Show et il faut l’avouer rend bien (Encore une fois grâce à Matt). Un bon titre efficace.
On change complètement d’univers avec un passage très doux. « A gift or a curse » retrouve les percussions du part 1. Enfin un titre un peu différent de ce qu’on a l’habitude d’entendre. Les différentes parties chants embellissent bien l’ensemble. Reposant et intéressant en plus de son changement de rythme vers la fin. Par contre avec « Crown of the fallen » on reprend le métal puissant typique. Un bon titre bien exécuté, qui passe bien sans forcément laisser de souvenir impérissable. Nouvel enchaînement avec accélération du rythme pour « The dimension Gauntlet », qui poursuit de bonne manière mais ne trouve toujours pas de réaction époustouflante. Un peu trop linéaire. Un court passage que j’aurais mieux vu attaché en un seul titre.
Le single « I walk alone » apporte son lot de bonnes sensations, sans nouveauté puis « Harbinger of fate » débarque le plus calmement possible. Une ballade transcendée par l’immense organe vocal de Matt Barlow. Le refrain plus percutant passe bien, malheureusement une impression quand même de déjà vu, persiste et cache un peu le plaisir de cette très bonne chanson.
Gros titre bien lourd, « Crucify the king », semble bien morbide, et surtout apporte un petit plus indéniable à cet album. De l’excellent une nouvelle fois magnifié par un Matt irrésistible quel chanteur !! Sûrement l’un des meilleurs titres de l’album, tout comme le conventionnel « Sacrificial kingdom », qui sans révolutionner fait un effet des plus plaisant (et que dire de la montée vocale à la fin = Zizi tout dur).
Ah un « Somthing wicked part 3 » lourd et rampant, suit la progression de cette œuvre moins épique et beaucoup plus sombre. Un petit rappel du part 1, pour relier le tout et voilà le travail. « Devide and devour », retrouve un rythme et une puissance dévastatrice. Une sorte de rouleau compresseur qui s’abat sur vous sans que vous puissiez vous échapper. Les chœurs sur le refrain sont très bien trouvés et rendent super bien. On y retrouve l’ambiance gothique de l’intro sur fond de heavy bourrin, un somptueux titre qui laisse sans voix (mais pas celle de Matt je vous rassure !) : délectable au possible.
« Come what may », est elle plus soft, une façon d’approcher de la fin avec un passage plus mélodique mais pas dénué de sens. Agréable et mélancolique elle nous livre les dernières impressions de ce fabuleux concept de science fiction. Et pour finir « Epilogue » qui est l’intro de Part 1. La boucle est bouclée.
Conclusion : cette part 2, reste très bonne mais le retour de Matt (impeccable et ahurissant de maîtrise) semble avoir fait un retour en arrière quelque peu dérangeant. Un album aux contours trop définis et à l’intérieur peu aventureux qui font regretter la part 1, plus épique et un poil novatrice. Les fans du groupe retrouveront ce qu’ils attendaient, moi perso je regrette un poil l’époque Tim Owens. Attendons de voir ce que l’avenir nous réserve.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : Site Officiel d'Iced Earth
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