Chronique
DIGNITY - PROJECT DESTINY / Napalm Records 2008
Aux premiers abords, DIGNITY pourrais laisser septique. En effet, voyant d’annoncé un groupe de hard rock mélodique, je prends mes précautions aux vues d’un certain label italien qui nous fait pas mal de surprises dans ses annonces de styles musicaux.
En y regardant de plus près, je me rends compte que les musiciens fondateurs de ce nouveau combo ne sont en fait pas si inconnus que ça. En effet, Roland Navratil (batterie) a officié jusque là sur 5 albums du groupe Edenbridge + 1 live. Bonnes références. Pour les autres, aucune info donnée sur leur passé. Un combo a 90% autrichien, les 10% restant étant donnés au chanteur Jake E d’origine suédoise. Et histoire de rendre encore plus de sensations, le mastering de l’album s’est fait aux Finnvox studios par Mika Jussila… Vous savez, le gars qui ne produit que des petits groupes comme Sonata Arctica, Heavenly, HIM, Stratovarius ou encore Nightwish. Trois fois rien quoi.
Immédiatement le groupe nous propose le title track pour mettre les choses au clair. Bon choix ou pas ? Et bien oui. Des chœurs en harmonie avec une superbe ambiance mélodique pour lancer la machine avant d’attaquer sur des riffs tranchants et un bon hard rock. Effectivement la voix de Jake est plus qu’efficace : douce mais imposante, portant dans les aigu avec aisance. Avec le refrain, le premier clou est enfoncé et fait bien mal car plaque bien notre cul, tout comme la belle nappe de clavier en fond.
L’ambiance s’alourdie par la suite avec « Arrogance and rapture », tout en gardant le côté posé et mélodique sur les couplets pour lancer des passages plus pointus et plus haut en sensations, orientés vers un hard des années 90 bien rodé. Des riffs proches d’un Motley Crüe retentissent sur « Cry in despair », un break, un passage doux chanté, break, un gros riff guitare, break, passage mélodique chanté et c’est parti pour une bombe de hard avec des chœurs biens masculins, et on reprend la structure du début. Ca peut paraitre choquant, mais on s’y habitue rapidement, au point de bien l’apprécier. La pluie tombe, accompagnée d’une belle ligne au clavier pour entrer dans un univers ou « Dreams never die ». Cette fois-ci on est plus proche d’un hard des années 80 à la Europe proche d’un Open your heart au niveau de l’esprit…
Intro douce sur « Icarus », mais on s’en doute le tonnerre va retentir et le tout va s’emballer. C’est bien le cas, mais c’est bien fait, et par conséquent cela ne fera pas gnan gnan et barbant. Surtout qu’après la montée c’est une ambiance mid-tempo qui se met en place et qui nous porte sur les traces ailées d’Icare. Chaud devant ! Changement de tonalité avec « Inner circle sympathy » ou là Roland se fait bien plaisir à la double, retentissante ici et là avant de lancer un couplet énorme et bien mélodieux. Une belle bombe ce morceau ! Les surprises ne sont pas finies, et le groupe nous le prouve en nous offrant un « The edge of the blade » monstrueux. Ca envoie grave, entre passages posés et passages up-tempo ; le tout agrémenté d’un chant bien trippant et attrayant. Et musicalement, les mélodies sont implacables et impeccables.
Nouvelle baffe au niveau des mélodies et de la patate donnée au départ avec « Inner demons » qui te fait sauter partout. Le refrain bien porteur va faire un tabac sur scène, c’est certain.
Pour conclure cet album (déjà !), c’est « Don’t pray the ferryman » (une reprise mais le nom ne me revient pas… arf !). En tout cas c’est super. Quel dynamisme. Une musique proche d’un Kenny Loggins ou d’un Frank Stallone mais avec la touche hard rock en bonus.
Conclusion : un premier essai totalement confirmé pour le groupe. Une belle réussite et un groupe à découvrir sans hésiter. Belle surprise de la rentrée. Un groupe qui doit se confirmer sur scène, et si c’est le cas, leur destin est tout tracé !
En y regardant de plus près, je me rends compte que les musiciens fondateurs de ce nouveau combo ne sont en fait pas si inconnus que ça. En effet, Roland Navratil (batterie) a officié jusque là sur 5 albums du groupe Edenbridge + 1 live. Bonnes références. Pour les autres, aucune info donnée sur leur passé. Un combo a 90% autrichien, les 10% restant étant donnés au chanteur Jake E d’origine suédoise. Et histoire de rendre encore plus de sensations, le mastering de l’album s’est fait aux Finnvox studios par Mika Jussila… Vous savez, le gars qui ne produit que des petits groupes comme Sonata Arctica, Heavenly, HIM, Stratovarius ou encore Nightwish. Trois fois rien quoi.
Immédiatement le groupe nous propose le title track pour mettre les choses au clair. Bon choix ou pas ? Et bien oui. Des chœurs en harmonie avec une superbe ambiance mélodique pour lancer la machine avant d’attaquer sur des riffs tranchants et un bon hard rock. Effectivement la voix de Jake est plus qu’efficace : douce mais imposante, portant dans les aigu avec aisance. Avec le refrain, le premier clou est enfoncé et fait bien mal car plaque bien notre cul, tout comme la belle nappe de clavier en fond.
L’ambiance s’alourdie par la suite avec « Arrogance and rapture », tout en gardant le côté posé et mélodique sur les couplets pour lancer des passages plus pointus et plus haut en sensations, orientés vers un hard des années 90 bien rodé. Des riffs proches d’un Motley Crüe retentissent sur « Cry in despair », un break, un passage doux chanté, break, un gros riff guitare, break, passage mélodique chanté et c’est parti pour une bombe de hard avec des chœurs biens masculins, et on reprend la structure du début. Ca peut paraitre choquant, mais on s’y habitue rapidement, au point de bien l’apprécier. La pluie tombe, accompagnée d’une belle ligne au clavier pour entrer dans un univers ou « Dreams never die ». Cette fois-ci on est plus proche d’un hard des années 80 à la Europe proche d’un Open your heart au niveau de l’esprit…
Intro douce sur « Icarus », mais on s’en doute le tonnerre va retentir et le tout va s’emballer. C’est bien le cas, mais c’est bien fait, et par conséquent cela ne fera pas gnan gnan et barbant. Surtout qu’après la montée c’est une ambiance mid-tempo qui se met en place et qui nous porte sur les traces ailées d’Icare. Chaud devant ! Changement de tonalité avec « Inner circle sympathy » ou là Roland se fait bien plaisir à la double, retentissante ici et là avant de lancer un couplet énorme et bien mélodieux. Une belle bombe ce morceau ! Les surprises ne sont pas finies, et le groupe nous le prouve en nous offrant un « The edge of the blade » monstrueux. Ca envoie grave, entre passages posés et passages up-tempo ; le tout agrémenté d’un chant bien trippant et attrayant. Et musicalement, les mélodies sont implacables et impeccables.
Nouvelle baffe au niveau des mélodies et de la patate donnée au départ avec « Inner demons » qui te fait sauter partout. Le refrain bien porteur va faire un tabac sur scène, c’est certain.
Pour conclure cet album (déjà !), c’est « Don’t pray the ferryman » (une reprise mais le nom ne me revient pas… arf !). En tout cas c’est super. Quel dynamisme. Une musique proche d’un Kenny Loggins ou d’un Frank Stallone mais avec la touche hard rock en bonus.
Conclusion : un premier essai totalement confirmé pour le groupe. Une belle réussite et un groupe à découvrir sans hésiter. Belle surprise de la rentrée. Un groupe qui doit se confirmer sur scène, et si c’est le cas, leur destin est tout tracé !
Critique : Lionel
Note : 9.5/10
Site du groupe : Site officiel de Dignity
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